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Coopération Burkina Faso-France : La sécurité des citoyens au centre des préoccupations

Publié le jeudi 13 décembre 2007 à 10h55min

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Assane Saawadogo, ministre de la Sécurité

Le Secrétaire général du ministère de la Sécurité du Burkina Faso, Antoine Poda, a procédé le lundi 3 décembre 2007, au nom du ministre de la Sécurité en mission, à l’installation officielle des membres du Comité de pilotage et du Comité technique du projet « sécurité des citoyens au Burkina Faso ».

Du côté burkinabè, on notait la présence des directeurs centraux membres du Comité ainsi que des représentants du directeur général de la police nationale, du chef d’Etat-major de la gendarmerie nationale et du représentant du chef d’Etat-major de la Brigade nationale des sapeurs-pompiers militaires. La partie française était représentée par M. Séré Joël, attaché de sécurité intérieure de l’ambassade de France, de Hubert Mugneret, chef du projet et de madame Christine Rosellidi, responsable du secteur institutionnel du projet.

Dans son mot introductif, le secrétaire général du ministère de la Sécurité a, dans un premier temps, fait l’historique du projet « sécurité des citoyens au Burkina Faso », d’un coût de deux millions quinze mille (2 015 000) euros, environ 1,5 milliard de francs CFA, sans compter la contribution financière du Burkina Faso qui s’élève à environ sept cent quatre vingt dix millions (790 000 000) de francs CFA. La signature de la convention de financement de ce projet est intervenue le 12 juillet 2007 entre le Burkina Faso et la France, représentés respectivement par Jean Baptiste Compaoré, ministre de l’Economie et des Finances et François Goldblatt, ambassadeur de France au Burkina Faso.

M. Poda a ensuite rappelé les principaux objectifs du projet à savoir :

- combattre l’insécurité sur les axes stratégiques et secondaires du pays occasionnés par les « coupeurs de route » en mettant en place des patrouilles mobiles spécialisées de la gendarmerie qui soient visibles, dissuasives et rassurantes ;
- rendre plus visible la présence policière sur la voie publique dans les deux plus grandes villes du pays et améliorer en optimisant l’organisation des services (services des plaintes, brigades de recherche, police secours, service des accidents) et la formation initiale et continue des personnels ;
- accentuer la professionnalisation des policiers et des agents de l’aviation civile afin d’améliorer la sûreté aéroportuaire et faire face plus efficacement à l’augmentation du trafic aérien et à la pression migratoire
- renforcer les moyens pédagogiques et opérationnels des sapeurs-pompiers sur le secourisme routier tout en sensibilisant la population et les usagers aux dangers de la route.

Avant de déclarer les membres des deux comités officiellement installés dans leurs fonctions, le secrétaire général du ministère de la Sécurité a donné la parole à l’attaché de la sécurité intérieure de l’ambassade de France, Joël Séré. Celui-ci a précisé que le décaissement des fonds, qui seront disponibles dès février 2008, était conditionné par la mise en place des structures institutionnelles que sont le Comité de pilotage et le Comité technique. Il a invité les autorités du ministère de la Sécurité à prendre d’ores et déjà les dispositions administratives pour le redéploiement des personnels devant animer les différents volets du projet.

M. Séré a également donné des précisions sur la contribution de son pays dans la réalisation de ce projet. Il s’agit, entre autres, de l’équipement de treize casernes dont la construction revient à l’Etat burkinabè, de la formation et l’équipement mobilier et informatique de la nouvelle division de la police des frontières, de la mise en place d’une cellule juridique et d’une formation à la direction de l’aviation civile et de la météorologie, du renforcement de l’école de conduite de la police nationale, de la gestion informatisé du parc automobile de la police nationale, du recrutement et de la formation des correspondants informatiques, de la formation et de l’informatisation des brigades des recherche, etc.

A terme toutes ces actions devront se traduire par une baisse sensible du nombre de vols à main armée, un gain de temps et une amélioration de la qualité des prestations notamment de l’accueil dans les commissariats de police de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso, une augmentation du nombre de dossiers transmis à la justice, un nombre d’intervention permettant de sauver des vies grâce aux compétences nouvelles des sapeurs-pompiers...
Tous ces résultats attendus s’intègrent harmonieusement dans la politique gouvernementale en matière de sécurité tant dans le domaine de la lutte contre le grand banditisme que dans le cadre de la police de proximité.

Ouagadougou le 4 décembre 2007
DCPM/Ministère de la Sécurité

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