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Espace UEMOA : Pour une libre circulation des pharmaciens et dentistes

Publié le vendredi 7 décembre 2007 à 18h31min

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Réunis à Ouagadougou le 5 décembre 2007 pour leur 5e réunion sectorielle, les ministres en charge de la Santé des pays de l’UEMOA se sont penchés sur deux projets de directives relatives à la libre circulation et à l’établissement des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes de l’espace UEMOA. Le ministre burkinabè de la Santé, Alain Bédouma Yoda a présidé les travaux de cette 5e session ministérielle.

Le principal point inscrit à l’ordre du jour de la 5e réunion des ministres de la Santé de l’UEMOA qui s’est ouverte le 5 décembre dernier à Ouaga, était l’examen de deux projets de directives communautaires relatives à la libre circulation et à l’établissement des pharmaciens et des chirurgiens-dentistes dans l’espace UEMOA. L’élaboration de ces deux documents fait suite à l’adoption, le 16 décembre 2005, d’une directive de même nature en faveur des médecins de l’espace UEMOA. Une fois adoptées, les deux nouvelles directives qui font l’objet de cette 5e réunion ministérielle, devraient favoriser l’élargissement du champ de la liberté d’exercice des professions de chirurgiens et de dentistes dans l’espace communautaire (UEMOA). Et cela, en conformité avec les prescriptions de l’article 4 du Traité de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, qui recommande la création entre les Etats, d’un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des services, des capitaux et le droit d’établissement des personnes exerçant une activité indépendante ou salariale.

A l’ouverture de la session ministérielle, le Commissaire Rui Duarte Barros, chargé du département du développement social et culturel, assurant l’intérim du président de la commission de l’UEMOA, a indiqué que l’adoption des présents textes présentait le double avantage d’assurer la libre circulation des personnes, et de permettre de faire des professions concernées, "un gage de qualité", posant ainsi "les jalons du développement socio-économique dans l’espace UEMOA".

Le ministre burkinabè de la Santé, Bédouma Alain Yoda, qui a présidé l’ouverture de la session en sa qualité de président de la réunion des ministres de la Santé de l’UEMOA, a lui aussi relevé l’importance de ces nouveaux projets de directives en examen et dont l’adoption selon lui, devrait permettre l’atteinte des objectifs que s’est fixés l’UEMOA, à travers l’article 4 de son Traité (création d’un marché commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, et des services).

En marge du point central à l’ordre du jour de la rencontre de Ouaga, la Commission de l’UEMOA a présenté aux ministres deux dossiers ayant un impact important dans le domaine de la santé. Il s’agit d’abord du projet "Faire tache d’huile en Afrique de l’ouest" qui vise l’enrichissement en vitamine A de toutes les huiles alimentaires raffinées produites ou commercialisées dans l’espace UEMOA. Ce projet a pour objectif de lutter contre la carence en vitamine A, et réduire ainsi la morbidité et la mortalité des enfants de moins de 5 ans. Il s’agit ensuite du projet "Réseau de centres spécialisés médico-chirurgicaux de haut niveau" qui traite de la mise en place de centres d’excellence capables d’assurer la prise en charge des pathologies nécessitant des soins spécialisés et de réduire les évacuations sanitaires hors de l’espace UEMOA.

Outre les ministres de la Santé ou leurs délégués respectifs, ont pris part à cette cinquième réunion ministérielle, des représentants de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de l’Organisation ouest-africaine de la santé (OOAS), et du CAMES.

Par Paul-Miki ROAMBA

Le Pays

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