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Institut supérieur de l’image et du son : Le ministre Filippe Savadogo annonce l’ouverture d’un ingeniorat

Publié le mercredi 5 décembre 2007 à 11h40min

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La première promotion de l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS) a organisé, le samedi 1er décembre 2007, une cérémonie de fin de formation.

Ils ont fini leur formation à l’Institut supérieur de l’image et du son (ISIS). Au total, onze (11) étudiants ont effectué le samedi 1er décembre 2007, leur sortie de l’ISIS. Venus de la Bosnie, du Tchad, du Togo et du Burkina, les étudiants ont été formés durant deux ans aux métiers du cinéma, de la télévision, du son, de l’art, de la communication et du marketing. 1 665 heures de cours ont été dispensées par une cinquantaine d’enseignants dont 34 nationaux. Les étudiants sortent avec un Brevet de technicien supérieur à l’audiovisuel (BTS). Pour le délégué général de l’ISIS, Privat Roch Tapsoba, « beaucoup de choses ont été faites avec peu de moyens ».

Il a, par ailleurs, reconnu que « cette cérémonie de sortie de la première promotion de l’ISIS, pour le monde des arts, de l’audiovisuel et le paysage des écoles du Burkina , est à marquer d’une pierre blanche dans les annales de l’histoire ».
Aussi, a-t-il dit : « la création de l’ISIS traduit une volonté politique remarquablement convergente, sans laquelle toustes les meilleures causes sont vouées à l’échec » ?

Le délégué des étudiants, Aimé Kompaoré, a salué l’ouverture de l’institut. Selon lui, « l’ISIS est une belle dynamique qui renaît des cendres de l’INAFEC qui doit se renforcer et ne plus jamais se briser. Pour leur promotion, des tandems formés par des professeurs du Nord et du Sud ont dispensé les cours. Ce qui a « enrichi d’expériences abondantes, les étudiants ». La première promotion de l’ISIS vient 20 ans après la fermeture de l’INAFEC. Pour cela, M Kompaoré a reconnu que : « En afrique et au Burkina en particulier, tout notre passé est là derrière nous et il attend. Il attend cette nouvelle génération de cinéastes que nous sommes, prêts à tous les défis, et pour qui, il n’existe que les challenges pas d’impossibles ».

Le ministre Filippe Savadogo, de la Culture du Tourisme et de la Communication, a cité deux raisons de présider la sortie de la première promotion de l’ISIS. « La première est qu’elle témoigne de la vitalité de notre système de formation malgré les nombreuses difficultés qu’il rencontre. La deuxième signification est que l’ISIS, institut à vocation sous -régionale dont les portes sont depuis ouvertes au monde, se doit de devenir le cœur de la formation de l’excellence dans le domaine de l’audiovibuel et du cinéma » a-t-il dit. Et pour ces raisons, le ministre a instruit les responsables de l’ISIS pour l’ouverture du niveau ingéniorat dès la rentrée 2007 - 2008.

Jacques Théodore BALIMA
(Stagiaire

Sidwaya

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