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Election au Conseil de sécurité de l’ONU : Le mandat du Burkina Faso entre en vigueur le 1er janvier 2008

Publié le dimanche 11 novembre 2007 à 21h39min

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Le 16 octobre 2007, l’Assemblée générale de Nations unies qui tient depuis septembre dernier, sa 62e session ordinaire, a élu par 185 voix sur 190, le Burkina Faso comme membre non permanent du Conseil de sécurité pour la période 2008-2009. Le Conseil de sécurité des Nations unies rappelons-le, est l’organe exécutif de l’Organisation des Nations unies (ONU). Il a “la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales” (article 24 de la Charte des Nations unies).

Selon l’article 139 du titre XV de règlement intérieur de l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations unies, le mandat des membres des Conseils (dont le Conseil de sécurité) entre en vigueur le 1er janvier qui suit leur élection et prend fin le 31 décembre qui suit l’élection de leur successeur. Ainsi, retenons que le Burkina Faso élu le 16 octobre 2007 ne siégera au Conseil de sécurité qu’à partir du 1er janvier 2008, et ce, jusqu’au 31 décembre 2009. Avant le 1er janvier 2008, le Burkina Faso n’est pas membre du Conseil de sécurité, ne participe pas aux travaux du Conseil (même s’il peut y assister comme tout autre pays), donc ne peut participer au vote d’une résolution.

Cette élection au Conseil de sécurité constitue pour le Burkina Faso un honneur mais aussi un signal fort de la part de la communauté internationale, l’invitant à aller de l’avant dans ses efforts de contribution à la stabilité et à la paix dans la sous-région et dans le continent. En effet, le Burkina Faso de par le dynamisme de sa diplomatie, s’est depuis plusieurs années donné pour mission de promouvoir un environnement régional de stabilité, de paix et de sécurité, un environnement débarrassé de toute forme de crises et de tensions. C’est dans cette vision que, comme l’a rappelé le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Djibrill Bassolé, le 16 octobre dernier, lors de l’annonce de notre élection au Conseil de sécurité, “le Burkina Faso a abrité de nombreuses négociations qui ont abouti à la conclusion d’accords de paix”.

Le ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, département en charge de la politique extérieure du Burkina Faso, se félicite des résultats satisfaisants obtenus par les sacrifices consentis par le président qui à terme, consolident le processus d’intégration dans la sous-région et par conséquent, créent un climat de paix et de quiétude pour tous.

De l’élection du Burkina Faso au Conseil de sécurité

Le Burkina Faso en faisant acte de candidature au Conseil de sécurité est motivé par son désir de prendre une part active à la résolution des crises majeures de notre époque afin d’apporter sa modeste contribution à la préservation de la paix dans le monde.

Fort de l’excellence de nos relations avec les autres pays et de l’engagement antérieur de notre pays à la recherche d’un climat de paix dans la sous-région et dans le monde, notre candidature a bénéficié du soutien de la sous-région, du continent et de la communauté internationale qui l’ont massivement élu comme membre non permanent du Conseil de sécurité, le 16 octobre dernier.

Cette élection vient donc à un moment où le Burkina Faso a une certaine expérience dans les questions de gestion de crises et de conflits. Il s’emploiera davantage à mener à bien les situations actuelles de la Côte d’Ivoire et du Togo.

Durant son mandat qui prend effet pour compter du 1er janvier 2008, le Burkina Faso mettra prioritairement un accent particulier sur la participation à tous les efforts et actions de prévention et de résolution des conflits et aux opérations de maintien de la paix, notamment par la mise à disposition de contingents militaires. La reconstruction, la consolidation de la paix dans les pays africains sortant de conflit, la sensibilisation de l’opinion internationale aux méfaits de la guerre et ses conséquences sur le développement, la lutte contre le terrorisme, la question du désarmement et les autres sujets portant sur les OMD et la réforme du système des Nations unies seront entre autres, les préoccupations du Burkina Faso durant les deux années.
Des préoccupations qui se résument donc à la consolidation de la paix dans le monde, basée sur la justice, l’équité et le développement humain durable.

Le Burkina Faso en faisant acte de candidature était donc conscient des défis à relever et des sacrifices à consentir, des sacrifices fondés sur son seul désir et souhaite voir l’Afrique et le reste du monde débarrassés de toue hantise de conflits, de famine, d’injustice, de misère. A présent élu, il mettra tout en œuvre pour jouer sa partition et mériter la confiance des peuples africains qui ont fait de lui leur porte-drapeau.

DCPM/MAECR

L’Observateur

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