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Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

Publié le jeudi 8 novembre 2007 à 13h27min

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Dans son incapacité à résorber la crise qui minait le cercle du pouvoir, et face à la désobéissance aux mots d’ordre du CNR, Thomas SANKARA avait décidé de faire la peau à Blaise COMPAORE, Jean-Baptiste LINGANI et Henri ZONGO à partir d’un vaste complot programmé pour le 15 octobre 1987 à 20h. Retour sur un scénario macabre qui aura fait long feu.

« C’était soit Thom, soit Blaise » dit-on souvent de l’avènement du 15 octobre 1987 à l’endroit de ceux qui utilisent la mort de Thomas SANKARA comme un fonds de commerce. Ces derniers qui sont pour le moins des fossoyeurs de la mémoire tentent de tronquer la vérité historique sur cette date dont les témoignages se recoupent pour reconnaître qu’il s’agit bien du dénouement d’une crise patente qui minait le centre du pouvoir et qui était consécutive aux méthodes de gestion arbitraires du président du CNR.

Si les observateurs voyaient les signes d’essoufflement de la Révolution d’août, ils étaient sans doute loin d’imaginer que le président du CNR, Thomas SANKARA, allait y voir les mains de ses principaux collaborateurs et non le fait de la révolution, elle-même, de sa direction et des sacrifices qu’elle exigeait à un peuple déjà exsangue et las d’attendre les retombées de son engagement.

Thomas SANKARA en se rendant compte que la plupart des structures révolutionnaires avaient commencé à désobéir aux mots d’ordre du CNR cherchera donc des boucs émissaires comme pour ne pas reconnaître un échec qu’il savait d’abord personnel par principe et ensuite et surtout du fait de sa personne parce qu’il a été incapable d’anticiper sur les évènements. Ainsi, il voyait des complots partout, allant jusqu’à accuser ouvertement son compagnon et ami d’être auteur de tracts d’opposition contre lui lors d’une réunion le 3 septembre 1987, parce que celui-ci s’était inquiété d’un certain nombre de pratiques néfastes.

A cette rencontre qui s’est d’ailleurs terminée en queue de poisson, Blaise COMPAORE avait eu le courage de faire savoir que l’Organisation militaire révolutionnaire (OMR) en tant que regroupement militaire était incapable de mobiliser les masses et par conséquent ne pouvait pas prétendre être l’avant-garde de la révolution. En plus il y dénonça certaines sanctions non justifiées prises contre des révolutionnaires civils.
Un mois jour pour jour après cette rencontre crispée, la crise politique s’élargira davantage entre les deux leaders de la révolution à l’occasion de l’anniversaire du DOP célébré le 2 octobre à Tenkodogo. En effet, ce jour-là, le président du Bureau national des étudiants intervenant au nom de la jeunesse a fait un certain nombre de griefs au CNR.

Thomas SANKARA considérant ce discours comme un crime de lèse-majesté et une attaque personnellement dirigée contre sa personne décida de le faire sanctionner. Sur ces entrefaits le pouvoir révolutionnaire du Houet (PRP) qui s’est réuni quelques jours plus tard approuvera plutôt ce discours, ce qui a eu le don d’agacer prodigieusement le président du CNR. Alors qu’il tenait à sanctionner le discours de Tenkodogo et les responsables locaux du Houet, Blaise COMPAORE, lui, était plutôt pour le dialogue. A la réunion des chefs historiques de la Révolution qu’il convoqua le jeudi 8 octobre 1987 à 19h au siège du Conseil de l’Entente (laquelle) le cdt Jean-Baptiste LINGANI ne prendra pas part, parce que en tournée dans l’Ouest du pays), Thomas SANKARA remettra le sujet sur le tapis. Ses deux camarades réitèrent leur scepticisme quand à l’efficacité de la voie des sanctions qu’il proposait.

Le tournant du meeting de Tenkodogo

Dépité ce jour-là, Thomas SANKARA claqua la porte mettant ainsi fin à la réunion. Il regagna son bureau d’où il téléphona au Commandant de la Gendarmerie pour donner l’ordre d’arrêter Blaise COMPAORE et Henri ZONGO tout en indiquant qu’il verrait le cas du commandant Jean-Baptiste LINGANI, une foi que celui-ci rentrera de sa tournée. Poliment mais fermement, celui-ci lui fera savoir qu’une telle mission était extrêmement périlleuse voire irréalisable au vu des réalités militaires du moment. Il lui conseilla d’essayer autre chose.

Ce qu’il fit quelques instants plus tard. Ainsi, prit-il l’initiative de joindre Blaise COMPAORE par téléphone autour de 22h pour s’excuser de son comportement de 19h et lui assurer qu’il se rendait à leur avis. C’était du SANKARA tout fait. Il cache son jeu et fait l’innocent auquel on devrait accorder le bon Dieu sans confession. Mais ce coup-ci, il était conscient d’être allé un peu trop loin et certain que les choses ne pouvaient pas se limiter à une seule précaution aussi décidat-il de mettre d’autres cordes à son arc.

Ainsi il mit en état d’alerte dans la même nuit toutes les unités militaires dont les chefs lui étaient acquis. Il s’agit de l’ETIR de Kamboinsé, du BIA de Koudougou, de la FIMATS installée à Saaba et de la garde présidentielle. Tout cela à l’insu de Jean-Baptiste LINGANI, pourtant commandant en chef du Haut commandement des Forces armées populaires dénomination d’alors du chef d’Etat major général des armées et de Blaise COMPAORE, commandant de la 5e Région militaire de qui ces unités relevaient, excepté le BIA de Koudougou.

Conscient que tous ces mouvements ne pouvaient qu’exacerber les suspicions et alimenter la rumeur publique sur les dissensions entre lui et les autres chefs historiques de la Révolution, il fit émettre une note dans laquelle il prétendit qu’ il n’y avait « aucun problème au sein de l’OMR, ni entre les 4 chefs historiques de la Révolution ». Cependant, il précisa que « désormais l’OMR considère que celui qui s’attaque au président du CNR s’attaque à elle-même et à la Révolution ». En termes clairs, Thomas SANKARA personnifiait l’OMR, laquelle était garante de la Révolution. Par ailleurs les contradictions avec le président du CNR seraient désormais considérées comme des attaques et résolues selon les méthodes de l’OMR.

Des menaces à peine voilées qui seront appuyées d’autres mesures concrètes dont la création de la fameuse FIMATS qui à en croire le ministre en charge de la Sécurité du moment devait permettre la mise en œuvre de la nouvelle politique sécuritaire du régime. En effet, déclarait-il en Conseil des ministres le 14 octobre 1987, « pendant longtemps nous nous sommes occupés de nos ennemis, maintenant nous allons nous occuper de nos amis ». Plus que jamais la confrontation se précisait et devenait d’autant plus inévitable que les éléments acquis au Président du CNR ne faisaient plus mystère des divergences entre lui et ses « amis » dont la FIMATS devait s’occuper. Si fait que les commandos du CNEC de Pô détachés à Ouaga voyant la situation se dégrader à vue d’oeil se sont concertés pour trouver une solution à la crise.

Une réunion fut convoquée le 14 octobre presque naïvement par le chef du détachement qui ignorait que les militaires du palais présidentiel étaient déjà sur le pied de guerre.
A cette rencontre se retrouvèrent les militaires du Palais présidentiel, du BIA et du CNEC de Pô. L’atmosphère surchauffée au cours de la réunion poussera son initiateur à la reporter au lendemain 15 octobre dans la matinée. Comment en était-on arrivé là ? La situation avait de quoi donner froid dans le dos ! Comment des frères d’armes en étaient-ils arrivés à un tel degré d’opposition car il s’agissait bien de cela sinon on pouvait difficilement parler d’idéologie ou de courant politiques au niveau des hommes. En réalité, le 14 octobre, les éléments favorables à SANKARA n’entendaient plus s’inscrire dans une quelconque logique de dialogue parce qu’ayant déjà mis en place leur stratégie. Une telle détermination ne pouvait provenir que de leur donneur d’ordres qui n’était autre que Thomas SANKARA lui-même.

On dira après coup que le chef de détachement des commandos de Pô a eu le nez creux en reprogrammant la réunion car les militaires de Pô seront informés par certains de leurs compagnons d’armes de la sécurité présidentielle d’un complot dit « Opération de 20h » qui visait à éliminer physiquement Blaise COMPAORE, Jean-Baptiste LINGANI et Henri ZONGO ainsi que les révolutionnaires qui avaient des problèmes avec Thomas SANKARA. Pour ne pas éveiller de soupçon chacun devait se comporter comme d’ordinaire en commençant par Thomas SANKARA lui-même, qui devait respecter son calendrier du jour. Ainsi respecta-t-il la réunion du Secrétariat permanent du CNR prévue le 15 octobre à 16 h sous sa présidence.

C’était une manière pour lui non seulement de mieux voiler son opération de 20h mais aussi de permettre à ses hommes de main de vérifier leur dispositif. Deux unités devaient intervenir : l’ETIR de Kamboinsé dont le chef de corps Michel KOAMA avait demandé à ses éléments d’être à la base avant 15 h le jeudi 15 octobre, la FIMATS du mercenaire Vincent SIGUE qui avait lui déjà réussi à faire sortir du magasin une quantité importante de munitions dont des roquettes RPG7 et les grenades offensives à l’insu de Blaise COMPAORE qui était censé signer le bon de sortie en tant que commandant de la 5e région militaire. A la Base aérienne, les hommes de Thomas SANKARA avaient préparé quatre avions de type SIAI MARCHETTI qui avaient pour mission d’empêcher toute avancée éventuelle des troupes de Pô sur Ouaga.

Alerté, le capitaine Henri ZONGO entre en contact téléphonique avec le lieutenant Elisée SANOGO, adjoint de Michel KOAMA, pour s’inquiéter de la situation. Celui-ci lui demanda de passer de le voir à l’ETIR s’il voulait des informations et que dans tous les cas ils se verraient au siège du CNR dans la soirée. Pour parler avec autant de culot à un supérieur de surcroît chef historique de la Révolution, Elisée devait avoir plus que des assurances. En plus, le propre chauffeur de Blaise COMPAORE a été reçu par SANKARA autour de 12 heures pour l’amener à se désolidariser de lui. Une importante somme d’argent lui sera proposée à cet effet.

La réunion de 16 h devait donc permettre de tenir Blaise COMPAORE à l’œil et d’endormir sa méfiance afin qu’il ne se doute de rien. Lorsque les coups de feu éclatèrent à 16 h, ce fut la panique générale dans les rangs des comploteurs. Eux qui étaient occupés aux derniers réglages pour l’assaut de 20h se retrouvèrent court-circuités. Le mercenaire SIGUE qui était en pleine reconnaissance de terrain avec ses éléments sur la route de Saaba en ce moment-là s’écria en ces termes : « Pourquoi tirent-ils maintenant ? C’était prévu pour 20h ». Comprenant par la suite que le complot avait été déjoué il prit la fuite vers le Ghana.

Les éléments de SANKARA prépositionnés à la Base aérienne voulurent résister en tentant un bombardement aérien de la Radio et de la zone du Conseil de l’Entente. Ils furent maîtrisés et réduits. Ainsi, Thomas SANKARA s’est fait prendre dans son propre piège.

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 15 octobre 2009 à 11:51, par Christan Durant En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Cher auteur sans nom de cet article,
    permettez moi de souligner l’aspect malhonnêtement intellectuel de rediger un document dans lequel on prétend apporter la lumière sur une histoire tragique concernant toute une nation en se couvrant d’anonymat. C’est sans goût et repugnant quand bien même votre recit empreint de beaucoup de théorie revêterait des bonnes intentions.

    Lorsque Mr. Sankara fut tué (avec ou sans raison, tout dépendant sous quel angle on épulche les événement du 15 Octobre 1987) je n’avais que vingt trois ans. Mais à cet âge la soif inassouvie de voir notre continent libéré de ses complexes, de son apoplexie et du joug occidental sous lequel il croupit depuis l’aire des temps, bouillonnait en moi comme le magma au coeur d’un volcan. Après la revendication des indépendance dans L’Afrique divisée, le chemin véritable à suivre était celui que ce petit groupe militaire sous la direction de Mr Blaise Compaoré et de Thomas Sankara s’est tracé. Vous parlez de sacrifices que Sankara vous exigeait. Si vous les aviez acceptez le Burkina serait un pays exemple en Afrique Sub-saharienne ; et non un pays le plus endêté. Je suis Africain par la nature, mais l’histoire a voulu que je sois aujourd’hui Africain Américain, oui par l’esclavage. L’investigation portant sur mes racines m’a conduit jusqu’au Burkina. Ironie de l’histoire

    Croyez moi la justice sera faite sur la mort de Thomas Sankara. Mais je souhaite que cela se fasse dans un esprit de sagesse. Sans avoir rien contre Mr. Compaoré en tant que personne, je dois dire ici que sa politique depuis les avénements du 15 Octobre 1987 a mis le pays économiquement à genoux. Le pays des hommes intègres a perdu sa dignité. Un homme endêté est un homme sans dignité ni liberté.

    Une commission indépendante aux USA a été mise sur pied sur voici six mois et travaille pour mettre la lumière sur les circonstance de l’élimination de Mr Sankara. On négocie avec le pouvoir pour exhumer les restes de Mr. Sankara, qui seront transportés ici aux USA ou dans un autre pays pour des fins d’investigations. J’espère que Mr. Compaoré va coopérer pour faciliter le travail.

    Ce que je voulais dire c’est que votre version des faits est très intéressante, on dirait que vous l’avez lue quelque part. Mais armons nous de patience et surtout soyons sages dans l’attente de la lumière, car il est propable qu’on se casse les os dans l’obscurité.

  • Le 21 octobre 2009 à 16:06, par Thomas de Charme En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Cette Histoire est monté de toute pièce à vous lire et à ce qui a été raconté par Blaise COMPAORE lui même. Ne chercher pas à faire dormir le peuple debout.
    L’histoire ne se raconte pas à chaud

  • Le 27 avril 2010 à 21:46, par kaborétitengakoutoujunior En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    chère idiot ou ta tu fait tes étude de journalisme
    j’y croispas a tes ragot

  • Le 27 août 2010 à 21:18, par Generation consciente En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    C’est à la fois domage et regretable que l’on denude ainsi l’histoire cher journaliste, je joins ma voix à toutes celles qui demandent où est-ce que vous avez été formé, vous ferez bien de changer de métier car celui de griot vous sied convenablement. Aujourd’hui, même ceux qui traitent avec le pouvoir reconnaissent que Sankara était un patriote, il a aimé son pays, il s’est battu et à même accepter de mourir pour ce pays. c’était un visionnaire et un illuminé charismatique avec ses quatlités et ses limites. S’il avait voulu tuer ceux que vous pretendez il l’aurait fait puisqu’il était tout de même président du Faso. Quand on veut tuer sa poule on l’accuse de la rage. ALors restituer l’honneur et le merite qui incombe à Sankara. Il nous a prevenu et c’est dommage que ces lecons ne nous servent point à nous jeunes. Au moins il y avait un choix à faire en ce moment, maintenant il n’y a plus de choix car c’est soit Blaise, soit Blaise. Mais la mémoire de Sankara à jamais éternel et inegalable sera toujours gravé dans les mémoires de tous les dignes fils du Faso. Vienne le jour où tous ceux qui ont participé de loin ou de près au sacrifice de tout un peuple paieront pour un tel crime odieux et ce jour là mon cher journaliste anonyme on ne vous oubliera pas. Vienne l’avènement de dirigeants conscients

  • Le 1er septembre 2010 à 16:36, par Oumar En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Cher monsieur, je voudrais vous dire que je suis un guinéen. Mais ce que je lis ici me désole. Pouvez-vous dormir tranquillement après avoir écrit des choses qui sont irréelles ? Le Capitaine Thomas Noël Isidore Sankara restera à jamais l’espoir et l’idole de tous les africains consciencieux. Aujourd’hui, quand vous venez en Guinée, demandez à n’importe quel jeune, il vous dire qui était le Capitaine Sankara. Et le jour où nous aurons la chance d’aller à Ouagadougou, nous irons au cimetière de Dagnoen pour nous recueillir sur la tombe du Grand Thomas Sankara. Aussi, nous irons au quartier de Paspanga pour saluer les frères du feu Président. Sankara n’est pas seulement Burkinabé, mais il est Guinéen Sénégalais,Maliens...., Car on l’aime dans tous les pays. Nous saluons Mme Mariam Sankara, Philippe et Auguste. Ils ne seront jamais seuls.

    • Le 4 janvier 2013 à 18:00, par Yabenga En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

      je suis du kongo ( le pays qu’on appelle la Rep democratique du Congo) Sankara l’ africain aurait préferé le nom Kongo qu’a celui de la RDC c’est une parenthese. Notre journaliste anonyme fait pitié... on complote contre Blaise Compaore et on donne l’argent à son chauffeur personnel ce de n’importe quoi. Sankara restefa dans nos memoires comme un autre espoir brisé, tel lumumba, Che

      • Le 4 janvier 2013 à 18:38 En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

        Cher ami , c’est complètement ridicule ce que tu ecris ici sur le faut complot de Thomas.Il faut éviter de réveiller des cadavres. il te suffit de regarder souvent les documentaires sur la révolution sur les chaines télé Occidentales pour comprendre que le complot pour éliminer Thomas date de 1985. c’est véritablement en 1986 avec la cohabitation Française que le complot a véritablement pris corps avec les présidents Houphouet Boigni, le premier ministre Jacque Chirac et quelque cacics du PS Français. Retrouves les documentaires sur ARTE et sur Toute l’Histoire. ces deux chaines de télévisions. Tu comprendra que personne ne peut apporter du crédit à ton ecrit sauf les crétins.

  • Le 23 mai 2013 à 12:01, par Uriel En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Mieux vaut souffrir de cancer que de souffrir d’une telle carence ! Non seulement vous êtes malhonnête mais de plus vous n’êtes pas intelligent ! j’ai simplement honte parce que vous aussi vous vous dites journaliste ! Il n’est pas tard de changer de métier parce que visiblement vous vous êtes égaré !

  • Le 28 mai 2013 à 15:15, par Yelwingtiim En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Bonjour à tous,
    Ne soyez pas étonné de cet écris !
    Il s’agit de Lingani de L’opinion,un njournal acquis à la solde du pouvoir actuel.
    Si vous avez suivi l’emission Dimanche presse( il y’a quelques années),vous comprendrez mieux cet écris. Au fait, à l’opinion, on ne fait aps du journalisme !
    c’est un regroupement de gens qui préfèrent lécher les bottes que de travailler honnetement.
    Sinon,comment peut inventer une histoire sans queue !

  • Le 17 octobre 2014 à 02:28, par Jean En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    L’histoire nous montre que Tom Sank avait raison puisque des 4 leaders de la révolution il ne reste qu’un seul.

  • Le 1er novembre 2014 à 11:44, par YOYO En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    qu’est ce qui prouve que vous n’êtes pas un pro compaoré ?

  • Le 12 novembre 2014 à 06:18, par Jobre En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    He LINGANI, SABARI DES. Tu veux montrer que tu es dur a cuire ou quoi. Heyi. Le PEUPLE pleure toujours ses fils tombes dignement face au tyran. Et quelques soient les raisons qui l`ont pousse a prendre le pouvoir, nous retenons ce qu1il en a fait. Les assassinats, les pillages economiques, le bradage des travailleurs a des soit disant investisseurs avec son cortege de desolation dans de tres nombreuses familles. La depravation des moeurs de nos enfants, nos epouses, nos mamans et meme nous prets a tout, ou pour le nansongo ou pour paraitre. La majeur partie du PEUPLE etait deboussolee. Mais comment faire,
    Des gens comme vous ont ete choisis et payes a la sueur du PEUPLE pour pondre des inepties et empecher ce meme PEUPLE a reagir. HEYI Lingani. Si le PEUPLE t`a ignore dans sa REVOLUTION, c`est que tu ne merite pas mieux. Donc calme tes nerfs et ne pousse pas le ridicule a vouloir defendre l`indefendable, si non tu peux le regreter.

  • Le 12 novembre 2014 à 14:14, par Voici le changement En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    l’Opinion à été créer dans le but de défendre les idéologies de Blaise Compaoré, cette source n’est pas fiable.ce qui est sûre qui à tuer qui ?

  • Le 13 novembre 2014 à 07:55, par gueye En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Soit l’ histoire retient qui à tuer qui. Pire certain s’ excuse d’ avoir les mains sales d’ autres se vantent de les avoir sales jusq’ aux épaules pour les avoir plonger dans toutes sortes de merdes. Que nos martyres reposent en paix pour un FASO nouveau.

  • Le 13 novembre 2014 à 08:54, par enfant du pays En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Mon ami du journal l’Opinion, on connait déjà votre position.
    SANKARA et COMPAORE ne sont pas à comparer. faite un sondage au Burkina ou en Afrique et partout dans le monde, vous verrez la différence entre les deux hommes : charisme, éloquence, celui qui respecte son peuple, celui qui a fait connaitre le pays c’est bien SANKARA.
    SANKARA est mort mais il vit en nous, on a son image, sa vision, en nous. COMPAORE est vivant mais on ne vit pas avec lui, on n’a aucun respect pour lui parce qu’il ne nous respecte pas.
    A l’époque de la révolution, tu connaissais le frère de SANKARA, sa belle-mère etc.

  • Le 13 novembre 2014 à 10:59, par GUINGANI Hamidou En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    M Issaka LINGANI, arrêtez votre larbinnisme. Faites votre méa-culpa. A défaut ayez peur de DIEU et arrêtez de justifier l’inqualifiable. Estimez vous heureux de n’avoir pas été comme les députés , ministres et acquits à Blaise. Un conseil il est maintenant bon que vous vous cachiez. Ne mettez plus de l’huile sur le feu.

  • Le 13 novembre 2014 à 12:12, par sankara saidou En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    je viens de voir ce écrit de Monsieur Lingani. Il en sait beaucoup de choses. Nous tenons un témoin. à Très bientôt Monsieur Lingani car aussi longue que soit la nuit, le jour viendra.

  • Le 13 novembre 2014 à 16:08, par LEBLAISO En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Mr LINGANI on sait que tout ce que vous avancez est faux. On vous a engagé pour détourner le peuple de la vérité. Blaise, comme les gens ne le connaissent que peu ne savent pas qui il est. C’est un monstre au visage angélique. A le voir on lui donnerait le bon DIEU sans confession. Mais c’est se tromper lourdement sur ce qu’il est au fond. Mr LINGANI, allez demander à ses promotionnaire du collège Saint Joseph de FADA ils vous dirons le contraire de ce que vous brossez. RAVAILLAC car c’est comme çà qu’on l’appelait, avait plusieurs cordes à son arc. Il savait toujours faire mal. Il n’oublie jamais. C’est un méchant type.

  • Le 15 novembre 2014 à 12:06, par Ben Traoré En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Décidément ce journal " L’Opinion" ne ressemble pas aux autres médias burkinabè travaillant à amener la paix dans notre pays et soucieux d’une sortie de crise. Pourquoi et comment rappeler des histoires montées de toutes pièces. C’est malheureux de la part d’un journal tenu par des mercenaires de la plume. Nous cherchons l’accalmie pour toujours continuer. Je vois que les commanditaires de ce genre d’écrits se trompent fort d’époque. Le journal "L’Opinion" fait peur terriblement à tout être normalement constitué et mentalement sain. Eloignez-nous de ces horreurs. Il faut changer votre attitude. Blaise reste le meilleur ami de Thomas Sankara et un panafricaniste jusqu’à sa mort. Nous ne rejetons pas Blaise du cercle des amis de Thomas Sankara. Vous n’avez pas les comparer ni dans leurs faits de mortels ni dans leur esprit. Vous n’en savez rien. S’il y a un croyant dans ce journal, la censure aurait été automatique. J’étais au coeur des évènements et je peux dire que vous n’avez pas la bonne version. Pardon, il faut arrêter d’écrire des articles inopportuns. Vous n’aidez pas l’ex Président Blaise Compaoré. Thomas a été un ami d’enfance et mon ministre. Il n’a jamais tué une mouche. Le Général Baba Sy "paix à son âme" l’a toujours témoigné. Il faut vous améliorer et quitter la pensée unique. Evitez Messieurs les journalistes de tomber dans la délation et la guerre des mots par mercenaires de la plume interposés. Ce que tout le monde sait c’est que le mensonge est un pécher qui vous rattrape toujours. Que Dieu bénisse les journalistes patriotes qui ne prennent pas fait et cause pour les mortels pour la vérité car la vérité est Dieu. A Blaise et Thomas pour l’éternité.

  • Le 30 janvier 2016 à 07:53 En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    La famille SANKARA devrait intenter un procès contre l’opinion pour diffamation et calomnie sur la personne de Thomas SANKARA.

    Quelle honte...

    Est ce que ce journal là, l’opinion existe toujours ?

  • Le 2 février 2016 à 09:47, par Isassio Isaha En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    Le Mr qui a écrit cet article en son temps il cherchait a manger aujourd’hui plus que jamais il a toujours faim.

    Aider une âme perdue et en deserrance. Pitié.

  • Le 15 novembre 2016 à 10:22, par MAYAGASO En réponse à : Le complot de 20 heures : L’heure à laquelle Blaise COMPAORE devait mourir

    QUEL SCENARIO ? MONSIEUR LE DÉFENSEUR DU DIABLE AVEZ VOUS UNE ÉCOLE DU CINÉMA AMÉRICAIN ? SINON JE VOUS LE CONSEIL. DE GRÂCE LAISSER LE MÉTIER DE JOURNALISME ET ÉCRIVEZ DES ROMANS QUE VOUS RETRANSCRIREZ PAR LA SUITE EN FILM OU VOIR FAIRE DES FEUILLETONS SÉRIE TÉLÉ OU GRAND ÉCRAN. MERCI DE SUIVRE CONSEIL.

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