Il faut saluer ce retour du Burkina Faso parmi les pays que Reporters sans frontières éprouve du mal à épingler. Il y a peu, le Burkina était qualifié "abusivement" de prédateur de la liberté de la presse. Aujourd’hui on peut dire que c’est un juste retour des choses en espérant mieux se classer demain. a qui se présente sous des auspices meilleurs.

Au niveau de la profession, le fait d’avoir consacré le 20 octobre de chaque année au plan national, Journée nationale de la liberté de la presse, les hommes de médias affirment ainsi leur volonté d’exercer en toute quiétude leur profession. L’engouement, qui accompagne chaque journée est la preuve également que les hommes de médias se la sont accaparée. Voici pourquoi ce rang du Burkina doit constituer une forme de leitmotiv à faire davantage pour figurer parmi les "free", des "free".

69e sur 169 au plan mondial. 12e sur 53 pays africains et au niveau de la sous-région Ouest africaine, 7e. Il est à la fois illusoire de penser à une presse libre sans un minimum de liberté.

Par extrapolation, il ne saurait y avoir une liberté de presse sans un contexte de démocratie.
En d’autres termes par ce classement, "l’ami" Menard qui, par ailleurs, est beaucoup plus à "je t’aime, moi non plus" avec les autorités burkinabè, confirme que le Burkina démocratique est une réalité vivante.

Tout comme le Burkina des libertés. Même si encore une fois, les hommes de médias doivent être plus que conscients que la noblesse de leur profession repose sur un socle qui se nomme "déontologie et éthique".

Jean Philippe TOUGOUMA

Sidwaya