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Oumou "Zangoli" : Son "wack" pour garder son homme

Publié le lundi 29 octobre 2007 à 07h27min

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C’est une belle jeune femme, toute resplendissante et "zango" que nous avons rencontrée à son domicile le 24 septembre 2007. Dans cette entrevue, Oumou Zangoli (de son vrai nom Oumou Pooda) nous parle du concept qu’elle véhicule à travers une de ses chansons dont le clip est diffusé depuis un bout de temps sur nos chaînes de Télévision nationale : le Zangoli.

Oumou la tigresse ou Oumou Zangoli ? Comment préfères-tu qu’on t’appelle ?

• Oumou Zangoli (rires). Oumou la tigresse, c’est un surnom que je porte depuis le lycée. De loin, je suis belle, on me prend alors pour une fille facile. Mais lorsqu’on m’approche, on se rend rapidement compte du contraire. Et Oumou Zangoli à cause de mon maxi. Ben... je préfère mieux cette appellation.

Tu es l’initiatrice d’un concept, le "Zangoli". Peux-tu nous en dire plus ?

Le "Zangoli", c’est la propreté intellectuelle, physique et surtout du cœur. C’est lorsqu’une femme est ordonnée à l’intérieur comme à l’extérieur, tolérante, douce, travailleuse, une femme qui met tout en œuvre pour bien tenir son foyer, conserver son homme et le satisfaire au maximum, sur tous les plans. Ça aide à mieux vivre en société.

Est-ce à l’issue d’un constat que tu as décidé de sortir ce maxi ?

• En quelque sorte, oui ! Parce que j’ai remarqué que nous, les femmes burkinabè en particulier, lorsque nous avons des problèmes de couple, d’infidélité surtout, nous passons notre temps à nous morfondre sur nous-même, à nous lamenter, alors que nous avons le pouvoir de changer les choses positivement en notre faveur ! Il suffit juste de savoir prendre notre homme, de le séduire et surtout lutter et venir à bout de la routine. Ce qui se passe, c’est que lorsqu’on est au foyer, on pense que tout est acquis. Alors que c’est le moment ou jamais de lutter. Une fidélité ne se réclame pas à coups de bâton, de menaces ou d’injures. Ça se mérite.

Qu’en est-il de ton projet, l’élection miss Zangoli ?

• Miss Zangoli est un projet qui tient toujours. Il est en pleine préparation et est prévu, si tout va bien, pour se tenir le 24 novembre 2007. Cette élection concerne toutes les femmes ou filles de 18 ans ou plus, célibataires comme mariées. Vous aurez remarqué que miss Zangoli se tiendra le 24 novembre. C’est-à-dire une semaine avant la journée mondiale de lutte contre le Sida. Pourquoi ? Parce que j’estime que si on montre aux femmes des astuces afin de garder leur mari à la maison, cela pourrait réduire le nombre de malades du Sida. Miss Zangoli, à ma grande satisfaction suscite un réel engouement chez les femmes ; alors, elles peuvent s’inscrire en appelant au 76-67-93-28 ou au 78-01-47-20. Des fiches d’inscription sont disponibles au niveau de certains organes de presse.

Parle-nous de ton fameux "Zangoli" de situation.

• (Rires). C’est être bien coquette sexy, désirable, coordonner son habillement avec situation dans laquelle on se trouve. Par exemple, pour se mettre au lit avec son homme, beaucoup de femmes négligent leur habillement. Je suivais récemment un film où il y avait des exemples très significatifs : une dame en robe de chambre sexy, dans un tissu léger qui invite son mari à aller se mettre au lit ; celui-ci lui répond : "dans 2 mn chérie" ; là, une autre dame, grossièrement vêtue je dirais, avec en plus un bonnet sur la tête et un masque sur le visage, qui demande à son mari de la rejoindre : il lui répond : dans 2 heures peut-être !" Vous voyez ! C’est très sérieux...

Penses-tu réellement que le "Zangoli" puisse permettre à une femme de garder son homme, de le retenir, le reconquérir ?

• Absolument ! Incontestablement, il n’y a pas meilleur wack ! Sinon pourquoi redoute-t-on autant les femmes sénégalaises par exemple ? Elles savent chérir, entretenir leur mari ! Le Zangoli est le seul moyen sûr, qui ne nécessite aucun gros moyen. Il faut juste chercher, imaginer, créer, innover afin d’étonner le monsieur. Lui passer l’envie d’aller voir ailleurs, parce qu’avec vous il a tout, il est comblé. Rien qu’avec un simple pagne, on peut faire des miracles. Ce n’est pas dans la nature ou plutôt la culture de l’Africain de dire à sa femme par exemple qu’elle dégage une mauvaise odeur. Alors, il trouve un moyen de ne pas avoir à vous supporter, vous sentir en s’éloignant de vous. Il faut donc être irréprochable que le monde entier sache que la femme africaine est non seulement belle, mais en plus, imaginative, attrayante ; et qu’on arrête donc de penser que nous sommes tarées ou bêtes.

Et les femmes qui malgré tout, en dépit de la propreté intellectuelle, du corps, l’imagination dont elles font preuve auraient désormais des maris infidèles ?

• Là ! Ces maris sont malades ! On ne peut plus rien pour eux, c’est inné !

On dit souvent que les cordonniers sont les plus mal chaussés... Est-ce que Oumou pense qu’elle est impeccable ? Qu’elle s’habille bien ?

• Euh, tout le monde est beau ! Il suffit juste de savoir se mettre en valeur. Sans vouloir me jeter des fleurs, je ne suis ni rancunière, ni hypocrite, je suis fière de moi pour tout cela. J’aime être belle, j’adore m’arranger, j’aime plaire, attirer le regard des gens ; et ce depuis mon plus jeune âge. Je fais en sorte que si je n’étais pas Oumou, que je veuille ressembler à Oumou.

L’Observateur

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