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Colloque sur la démocratie et le développement en Afrique : Bilan satisfaisant pour Salif Diallo

Publié le mercredi 17 octobre 2007 à 11h45min

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Salif Diallo

Le directoire du colloque international sur le thème "Démocratie et le développement en Afrique" a animé une conférence de presse le 16 octobre 2007 à Ouagadougou. Il s’agit de faire le bilan à chaud de ce colloque qui s’est déroulé du 14 au 16 octobre.

C’est Salif Diallo, ministre de l’Agriculture et des Ressources halieutiques qui a essentiellement tenu le crachoir pour délivrer un message principal : la satisfaction et le succès enregistrés à quelques heures de la clôture du colloque. Lequel colloque, selon Salif Diallo, a connu la participation d’environ 135 partis et associations de plus de 25 pays africains et d’amis venus d’Europe et d’Asie. Les débats passionnés et passionnants, à en croire Salif Diallo, ont permis de faire le tour des questions de démocratie et de développement pour aboutir à la conclusion que les deux doivent aller de pair.

Côté résultats, le colloque selon toujours le principal orateur de la conférence de presse a adopté une plate-forme en 12 points, recommandé l’institutionnalisation du colloque selon une périodicité annuelle, la mise en place d’un comité international chargé de préparer les termes de référence dudit colloque sous l’autorité du président Blaise Compaoré et du gouvernement burkinabè.

Les journalistes ont saisi l’opportunité de la conférence de presse pour poser la question de l’opportunité du colloque en plein 15 octobre diversement célébré ou commémoré selon que l’on est du pouvoir ou de l’opposition dans sa frange sankariste. Alors que le pouvoir fête le 20e anniversaire de la renaissance démocratique du Burkina Faso avec Blaise Compaoré, les héritiers de Thomas Sankara commémoraient en présence, pour la première fois, de la veuve Mariam Sankara, le 20e anniversaire de l’assassinat du père de la Révolution d’août 1983.

Pour Salif Diallo, le 15 octobre est une date qui a une incidence sur la vie nationale et les acteurs de la révolution assument pleinement et entièrement l’histoire du pays. De ce fait, le ministre d’Etat s’élève contre ce qu’il qualifie de terrorisme intellectuel à propos de la date du 15 octobre et de sa commémoration. "Personne ne peut nous terroriser intellectuellement", a-t-il lancé avant d’ajouter qu’il n’est pas pour la pensée unique, histoire de dire que la liberté est laissée à tout un chacun de commémorer ou célébrer ce qu’il veut.

S.D

Le Pays

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