LeFaso.net, l'actualité Burkinabé sur le net
Proverbe du Jour : “Vous n’empêcherez pas les oiseaux de malheur de survoler votre têtе, mаis vοus рοuvеz lеs еmрêсhеz dе niсhеr dаns vοs сhеvеux.” Proverbe chinois

Mouvement burkinabè des droits de l’Homme et des peuples : Halidou Ouédraogo annonce son retrait de la présidence

Publié le mardi 16 octobre 2007 à 07h58min

PARTAGER :                          

Halidou Ouédraogo

En prélude à son IVe congrès ordinaire prévu du 18 au 20 octobre 2007, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP), a animé une conférence de presse, le jeudi 11 octobre 2007 à son siège
à Ouagadougou.

"Après 18 années de présence active sur le terrain, face au déficit enore constaté et au défis persistants et actuels en matière de droits humains et de démocratie, recomposons nos forces, capitalisons nos acquis et stimulons nos compétences, pour un investissement plus efficace, efficient et pérenne du MBDHP dans la protection des droits humains".
C’est sous ce thème que se tiendra du 18 au 20 octobre 2007, le IVe congrès ordinaire du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP).

Selon son président, Halidou Ouédraogo, qui a animé la conférence de presse, les préparatifs vont bon train. Plus de 150 participants sont attendus à cette rencontre au cours de laquelle le bureau exécutif sera renouvelé. Halidou va-t-il "rebeloter" ?

"Non, je serai remplacé", a rassuré le président du MBDHP. Toutefois, il a souligné qu’il n’y a pas de problème de succession au MBDHP car, selon lui-même, à 90 ans, on peut toujours militer pour les droits humains. Mieux, il affirme qu’il n’y a pas de retraite dans les mouvements citoyens. Aussi, "je donnerai jusqu’à mon dernier souffle pour les droits de l’homme. Même si physiquement je ne suis pas très en forme, ma tête vit et ma foi intacte", a confessé Halidou.

Actualité oblige, le président du MBDHP a dit sa déception quant à l’atmosphère qui prévaut autour de la célébration pour les uns et en commémoration pour les autres du 15 octobre 1987.

"La violation des droits de l’homme continue encore de nos jours. Ce sont ceux qui ont fait le CNR qui ont fait le Front populaire et qui sont aujourd’hui au pouvoir. Ce n’est pas parce que le président brésilien vient au Burkina qu’il faut empêcher des gens de commémorer la mort d’un héros national", a laissé entendre Halidou Ouédraogo.

Pauline YAMEOGO

Sidwaya

PARTAGER :                              
 LeFaso TV
 Articles de la même rubrique
Burkina Faso : L’ONG IRC lance deux nouveaux projets