C’est sous la présidence de Jean-Baptiste Compaoré, ministre de l’Economie et des Finances, que s’est tenue, dans la journée d’hier, la réunion du Conseil des gouverneurs de la BIDC. Autour de la table, des représentants des Etats membres de la CEDEAO venus consacrer, avec l’adoption des statuts de la Banque, la fin du processus de réajustement institutionnel du Groupe BIDC.

En effet, a indiqué Christian N. Adovélande, président de la Banque, les textes organiques de l’institution financière ont été réexaminés par le Conseil d’administration et sont soumis à la présente session pour adoption.

Le processus de redéploiement interne du personnel a été effectué et le recrutement additionnel se poursuit avec pour objectif la prise de fonction du personnel de ces nouveaux effectifs, au plus tard en janvier 2008.

Au cours de leur rencontre, les gouverneurs de la BIDC ont donc inscrit à leur ordre du jour :
l’examen de la version finale des statuts de la banque ;
le passage en revue des dossiers relatifs à la situation du Groupe en 2006, notamment pour ce qui concerne ses activités opérationnelles et sa situation financière.

Dans son mot d’ouverture, Jean-Baptiste Compaoré a encouragé le Conseil d’administration et le management de la Banque à poursuivre leurs efforts de mobilisation de ressources. "Il est nécessaire, a-t-il souligné, que la première tranche du capital appelée depuis plus de 5 ans soit finalement clôturée afin qu’on envisage objectivement le lancement de la seconde tranche".

Aussi le président du Conseil des gouverneurs a-t-il lancé un appel aux Etats membres ayant accumulé des impayés sur la première tranche à prendre les mesures appropriées pour libérer entièrement cette part du capital.

H. Marie Ouédraogo

6 milliards pour le barrage de Samendéni

En marge de la rencontre des gouverneurs de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), un accord de financement a été signé entre Jean-Baptiste Compaoré, ministre de l’Economie et des Finances et Christian Narcisse Adovélande, président de l’Institution financière.

Notons que le prêt accordé par la BIDC à notre pays porte sur neuf millions quatre-vingt-quatre mille quatre cent quatre-vingt-treize (9 084 493) unités de compte, soit six milliards cinq cents millions (6 500 000 000) de francs CFA.

Cette convention est relative au financement partiel du projet de construction du barrage de Samendéni. Cette contribution, a souligné Issaka Maïga, ministre délégué chargé de l’Agriculture, permettra de couvrir le coût des travaux du barrage hydroagricole et hydroélectrique de Samendéni. L’ouvrage pourra stocker 1,05 milliard de m3 pour l’irrigation de quelque 20 000 ha de terre.

A cela, s’ajoutera la production de 16 GWH d’électricité pour alimenter la première zone franche de notre pays. Cet ambitieux projet devrait favoriser la relance économique de l’Ouest du Burkina et contribuer au développement du pays.

H.O.

L’Observateur Paalga