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TIC et archives : Mieux conserver la mémoire

Publié le mercredi 3 octobre 2007 à 07h50min

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Du 25 au 27 septembre 2007, le Centre national des archives a organisé au profit des professionnels archivistes, un séminaire sur l’apport des TIC et des archives dans le développement du Burkina Faso.

Percevoir l’avantage des TIC dans l’élaboration et la conservation des informations documentaires dans le processus de développement du Burkina Faso, a été le maître-mot qui a réuni les 45 professionnels archivistes du Burkina.

Ils ont réfléchi du 25 au 27 septembre à Ouagadougou au tour du thème “Archives, TIC et développement du Burkina Faso”. Au cours des débats, les séminaristes ont trouvé que les archives sont importantes dans le processus de développement d’un peuple, d’une nation. Ils ont relevé aussi la situation toujours déplorable des archives dans la plupart des administrations du Burkina Faso. Pour pallier un tant soit peu à leurs constats, les séminaristes ont souhaité l’organisation d’un séminaire sur la place et l’importance des archives dans le processus de développement d’une nation à l’intention des membres du gouvernement.

Ils jugent également nécessaire la reconnaissance du métier d’archivistes par la création d’un corps des archivistes, documentalistes et bibliothécaires professionnels.

A propos des acquis de la formation, le professeur Magloire Somé du département d’Histoire et d’Archéologie de l’Université de Ouagadougou affirme que “la formation a montré aux archivistes l’importance et la nécessité d’utiliser les TIC dans la gestion et la conservation des archives”. Pour le professeur Somé, il fallait repenser la conservation et la gestion des archives, car tout centre d’archives doit être dynamique et attrayant avec les nouvelles Technologies de la communication. Ainsi, les grands titres pourront être mis en ligne au profit des chercheurs, des étudiants et des utilisateurs du centre qui veulent savoir ce qui s’y trouve.

Ce sont donc des professionnels archivistes qui repartent mettre en application les nouvelles connaissances acquises “Nous savons maintenant que par le numérique, nous avons des avantages dans le sauvetage et la conservation des archives. Il y a un manque d’espace pour entreposer les données documentaires. Avec l’apport des TIC, ce problème est désormais résolu,” a confié Diarra Moussa, archiviste au laboratoire du Bâtiment et des Travaux publics.

Jonathan YAMEOGO (Stagiaire)

Sidwaya

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