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Proverbe du Jour : “Soyez un repère de qualité. Certaines personnes ne sont pas habituées à un environnement où on s’attend à l’excellence.” Steve jobs

Prix de la qualité : Du "Diamant" pour "Le Pays"

Publié le mardi 2 octobre 2007 à 07h53min

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Pour la 3e fois consécutive, votre journal a été honoré sur le plan international. Après le prix "International quality crown" dans les catégories or et platine, respectivement à Genève et à Paris, il a été cette fois honoré dans la catégorie "Diamant".

C’était au coeur de Londres, à Tower bridge, le 24 septembre 2007. Ma modeste personne, en tant que reporter et chargé des Relations publiques aux Editions "Le Pays", y était pour recevoir cette distinction. C’était à l’occasion du 19e Congrès international de la qualité.

Un ami camerounais aime à me répéter : "Les bonnes choses, c’est toujours trois !" Les Editions "Le Pays" viennent d’être honorées pour la troisième fois sur le plan international. C’était à Londres en Angleterre, le 24 septembre dernier à l’hôtel Guoman Tower, à Tower bridge. Du beau monde venu de différentes contrées parmi lesquelles dix pays d’Afrique. Je l’ai entendu à Londres : "Dans la vie, il y a deux choix : avancer ou reculer." Par cette distinction, il est clair que "Le Pays" veut davantage avancer.

Lors de la cérémonie solennelle de remise des trophées, le président de Business initiative directions (BID), José Prieto, a planté le décor : "La remise du trophée, catégorie diamant, aux Editions "Le Pays" ici à Londres, est le signe de reconnaissance de BID aux bons résultats du journal dans le domaine de la culture de la qualité. Les Editions "Le Pays", résolument tournées vers cette plate-forme pour la diffusion de l’information saine, ajoutera-t-il, se révèlent l’un des leaders dans ce secteur".

Cette adresse de José Prieto, fortement applaudie, nous rappelle dans la salle au décor somptueux que sur la centaine de distinctions, il n’y avait qu’une seule entreprise de presse : Les Editions "Le Pays". Le reste des lauréats proviennent domaines de l’architecture, du bâtiment, de la téléphonie mobile, de la technologie, etc. C’était donc la reconnaissance publique de l’engagement de chacune de ces entreprises à la qualité.

Un moment pour chaque entreprise lauréate de passer à la tribune (la veille) pour mieux faire découvrir ses activités. C’est ainsi que d’autres produits des Editions "Le Pays", en l’occurence "Evasion" et "Votre Santé" furent présentés à l’auditoire. Chacun voulait connaître l’évolution de la presse au pays des "Hommes intègres". Ces moments d’échanges et de contacts étaient opportuns pour tous ces hommes d’affaires réunis à Londres au nom de l’excellence. Le président José Prieto a longuement félicité les uns et les autres pour avoir été sélectionnés et les a invités à poursuivre sur cette lancée pour que leurs actions déteignent sur d’autres entreprises.


LONDRES : Séjour de migraines

Lorsque je m’apprêtais pour ce séjour londonien, j’avais beaucoup d’appréhensions. J’ai beaucoup tourné à travers le monde mais jamais je n’avais mis pied à Londres, la capitale de l’Angleterre, le Royaume-Uni qui procure le bonheur à Didier Drogba. J’avais de serieuses apprehensions. Mais mon goût de la découverte vint tout positiver et me voici à l’aéroport de Londres. Pour rejoindre l’hôtel, situé à une heure de l’aéroport, que de gymnastique pour trouver un taxi à la mesure de mes ressources ! Impossible. Il fallait débourser un prix d’or, 150 000 F CFA pour espérer atteindre sans peine son lieu d’hébergement. Ces taxis noirs m’ont effectivement fait broyer du noir. Un tarif à vous donner le tournis.

Incapable d’honorer un tel tarif, il fallait se rabattre sur un mini cab, une autre forme de taxi. Là aussi, c’est dur ! 40 000 F CFA. Où aller ? Prendre les bus est un risque puisque ne connaissant pas les arrêts. Une dame me conseilla le métro avec toutes les indications. Je sautai sur cette option car cela ne me coûterait que 8 000 F CFA. Me voici donc à Guoman hôtel, un des plus grands et beaux hôtels de Londres. Comme le séjour ne prend en compte ni le déjeuner ni le dîner, une petite virée en ville pour se redonner des forces me rappela qu’il fallait être solidaire des musulmans en ce temps de carême.

Un petit plat de frites accompagné d’un petit morceau de poulet nécessite 4 500 F CFA. Pas suffisant pour un affamé. Mais que faire ? Pendant que je cherchais comment gérer ce séjour, je me consolais lorsque j’ai appris les déboires de mon ami burundais venu à Londres pour la même cérémonie. Ce frère burundais bien bâti tenait coûte que coûte à s’acheter un costume avant l’heure pour le porter à l’heure "H". Pour ce faire , il lui a fallu débourser 300 000 F CFA. Colère d’un Camerounais qui se demandait pourquoi un tel investissement pour une soirée. Mais mon ami de Bujumbura tenait à être en veste.

Alors qu’il digérait difficilement cette dépense, il apprit par la réception de l’hôtel que ses 3 mn 54 sec de communication depuis sa chambre d’hôtel coûtaient 381 000 F CFA ( 381 pounds, la monnaie locale). Il lutta pour ne pas perdre connaissance avant de négocier et finalement la somme de 144 euros (environ 97 000 F CFA) lui sera infligée. Mon ami camerounais qui semblait à l’abri de toute surprise sera, lui aussi pris dans le piège. Ses frais de téléphone lui ôtèrent l’envie de rester encore longtemps dans cet hôtel avec l’idée que cette ville est un calvaire pour les non-avertis. Mon ami camerounais me conseilla d’aller noyer nos soucis dans la bière locale qui, elle au moins, coûte environ 1600 F CFA. Londres !

La ville au prix d’or ! Londres, c’est aussi la ville des caprices météorologiques. Il peut faire beau temps tout de suite et ce même temps va se dégrader dans la minute qui suit. Rien n’est sûr à Londres. Je voulais voir Londres et j’ai vu. Je voulais découvrir la capitale du pays de la Reine Elisabeth II (dont l’éffigie est présente sur toutes les monnaies) et j’ai vu. Elle est l’un des plus grands centres d’affaires du monde. Elle est aussi la deuxième ville la plus chère au monde après Tokyo au Japon. Belle architecture, Londres restera inoubliable pour moi. Dans tous les sens. Le bon et le mauvais. La vie, c’est avant tout une découverte. J’ai découvert. Je suis pressé de retrouver mon paradis : le Burkina Faso. J’y suis. Je suis heureux.


Ah, ce Ghanéen !

Alors que je m’empressais de regagner Paris en ce matin du 26 septembre 2007 d’où je devais regagner mon Faso natal, un frère de la sous-région tenta de m’escroquer. En effet, lorsque je me suis présenté à une gare ferroviaire à Londres pour prendre mon ticket pour le centre-ville, j’avais en face de moi un Africain. J’étais heureux de rencontrer un frère qui, tout de suite, me demanda depuis l’arrière de ses grilles : "Where do you come from ? " (d’où venez-vous ?) Tout sourire, je lui répondis : "Burkina Faso !" et ce frère africain de s’exclamer : "Thomas Sankara !" avant de préciser : "I come from Ghana" (je viens du Ghana).

Mais quand je lui ai demandé combien coûtait le ticket, il répond tout de suite : 10 pounds (10 000 F CFA !). Je lui glissai alors son billet de 10 pounds tout en restant persuadé que ce n’était pas le prix. Je voulais juste voir jusqu’où il allait aller. Quand il prit son billet de 10 pounds (l’équivalent de 10 000 FCFA), il se lança dans des commentaires concernant mon pays. Pressé de partir, je lui réclamai mon ticket. Il me fit savoir que la machine qui émettait les tickets venait de tomber en panne. Et il me conseilla de prendre vite place dans le train qui venait d’arriver. Je lui signifiai que je ne bougerai pas sans ma monnaie. Surpris et confus, il me glissa 1,5 pound (1500 F CFA). Je lui dis : "Ce n’est pas tout. J’attends toujours." Au même moment, le train partit.

Face à mon insistance, il glissa une autre pièce de 2 pounds (2000 FCFA). Cela faisait en tout 3,5 pounds (3500 F CFA). Pris dans son propre piège, il exhiba tout de suite le ticket sur lequel il était mentionné 6,5 pounds (6500 F CFA). Curieusement, sa machine qui était en panne venait de redémarrer. Avant de quitter son guichet, je lui fis savoir que même si j’avais la peau noire, on ne pouvait pas m’escroquer de la sorte. Et arriva le prochain train dans lequel je pris place pour le centre-ville.


"Le Pays" : dur comme le diamant

"Le Pays" : la constance dans la ligne éditoriale." Ce slogan que les Editions "Le Pays" ont décidé d’épouser pour le meilleur et pour le pire, loin de prendre le moindre ride, confirme au quotidien que la trajectoire que nous avons amorcée un certain 3 octobre 1991 semble la bonne. C’est pourquoi, à l’instar des lecteurs, le président de Business initiatives directions (BID) classe les Editions "Le Pays" dans la catégorie des entreprises résolument engagées dans la "culture de la qualité".

Et c’est la reconnaissance de cette qualité par le célèbre groupe BID qui a valu du diamant aux Editions "Le Pays", après l’or et le platine. Dès le premier trophée en or, toute l’équipe des Editions "Le Pays" s’est fixé comme défi de maintenir le cap sur l’excellence. Le challenge a été relevé. Toutefois, ce diamant n’aura de la valeur que dans la mesure où la quête de l’information juste et indépendante, qui est notre raison d’exister, restera toujours aussi aiguisée.

Ainsi, à l’instar du "carbone cristallisé très dur" à "l’indice 10 dans l’échelle des duretés qui va de 1 à 10," selon la définition du Larousse 2002, "Le Pays" conservera toute sa foi et sa détermination à contribuer au processus démocratique de notre pays, le Burkina. Et l’entreprise brillera alors des mille feux du diamant, cette pierre précieuse et très convoitée, taillée dans le carbone cristallisé, d’après le Larousse.

Par Alexandre Le Grand ROUAMBA (Ouaga - Londres - Ouaga)

Le Pays

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