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Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

Publié le mardi 2 octobre 2007 à 07h57min

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Sams’K Le Jah

Sams’k Le Jah, l’artiste musicien et animateur de l’émission "Roots Rock Reggae" sur les antennes de la radio Ouaga FM, est depuis un certain temps menacé de mort. Ces menaces se font de plus en plus sérieuses, en témoigne l’incendie de son véhicule de marque BMW, dans le nuit du vendredi 28 septembre 2007, dans l’enceinte de la radio.

L’incident s’est produit aux environs de 21 h 30 mn, alors qu’ils animait son émission. Nous l’avons rencontré dans son bureau le 1er octobre dernier afin qu’il nous situe exactement sur les causes et la source de cet incendie.

Le Pays : Quels sont vos sentiments à chaud par rapport aux événements qui se sont produits dans la nuit du vendredi, notamment l’incendie de votre véhicule ?

Sams’k Le jah : Cela s’est passé depuis vendredi mais j’avoue que, jusque-là, je n’ai pas encore digéré, j’essaie toujours de comprendre. Je me dis que c’est l’aboutissement de toutes les menaces qu’on a eu à me proférer. Vu que c’est ma personne physique qui est visée, je me dis que ce sont des signes d’avertissement parce que cela est toujours revenu dans toutes les lettres de menace que j’ai reçues. On me disait tout le temps "on va t’avoir" et c’est d’abord mon téléphone portable qu’on a volé dans mon bureau. Dans une des lettres, ils m’ont fait savoir qu’ils vont lancer une roquette sur la radio, un vendredi soir, pendant que je fait mon émission. Ils n’ont peut-être pas jeté la roquette mais ils ont mis le feu à ma voiture. Mes sentiments sont ceux de quelqu’un qui croit que ceux qui le menacent de mort sont capables à tout moment de mettre leurs menaces à exécution.

Que s’est-il passé exactement ?

J’étais en émission comme tous les vendredis, de 20h à 22h. Juste après 21h 30 mn, le gardien est descendu m’informer qu’il y avait du feu dans la voiture. Je lui ai demandé quelle voiture et il m’a répondu que c’était la mienne. J’ai cessé rapidement mon émission et lorsque je suis sorti, j’ai effectivement constaté que ma voiture avait pris feu, l’intérieur était en train de brûler. Je suis revenu dans mon bureau chercher les clés et je suis reparti ouvrir la portière avant pour voir s’il y avait possibilité de faire quelque chose. A ce moment, c’était les sièges qui brûlaient.

J’ai demandé au gardien d’aller demander un extincteur à la station d’essence d’à côté. Quelque temps après, il est revenu me dire qu’ils n’en avaient pas, ce que j’ai trouvé bizarre. Toute une grande station d’essence qui n’a pas d’extincteur, c’est curieux ! Même si ce n’est pas pour ma voiture, ils devraient en avoir au moins pour la sécurité de tous parce qu’une voiture qui brûle à quelques mètres de là, cela peut provoquer d’autres dégâts. Avant que les pompiers n’arrivent, tout était parti en fumée. J’ai regardé la voiture brûler. Il y avait des gens aux alentours mais personne ne pouvait faire quoi que ce soit.

Qui peut avoir fait ça ?

Je n’en ai aucune idée. J’attends les conclusions des enquêtes de la police. Je me dis que c’est la suite logique des menaces que j’ai reçues. Depuis le début, on me dit "on va te tuer, on a tous les moyens pour le faire". Ils ont même signifié dans une des lettres que ce sont eux qui ont fait voler mon portable. Une autre lettre me disait qu’ils vont jeter une grenade dans ma voiture. Je ne peux pas dissocier les menaces de l’incendie. C’est peut-être la ou les mêmes personnes qui essayent de mettre tous les moyens pour me déstabiliser.

Que vous reproche-t-on exactement ?

Mon engagement pour Thomas Sankara, à travers mon émission. On peut penser ce qu’on veut de moi mais, je l’ai toujours dit, je ne suis pas un sankariste. Je n’ai rien à voir avec la politique. Sankara a toujours représenté pour moi un idéal et ce sont ses idéaux que je veux partager avec les gens. Nous sommes dans un pays où les gens vivent une certaine misère intellectuelle et on fait rapidement des raccourcis. Je ne fais pas de la politique pour qu’on me traite d’opposant. Je fais une musique qui est peut-être engagée et c’est tout simple.

Les récupérations, je n’en veux pas. J’ai vu sur Internet qu’un mouvement qui se réclame "Mouvement pour l’instauration d’une démocratie au Burkina" fait une déclaration dans laquelle il menace de prendre des ministres en otages et de brûler des maisons si rien n’est fait. Moi, je ne prêche pas la violence. On a un message qu’on porte et si on voulait mener le combat de façon violente, on aurait pris les armes pour le faire. Ce n’est pas notre style. Nous faisons seulement une certaine peinture de la société. Nous sommes des adeptes de la non-violence. C’est dommage qu’aujourd’hui encore, des gens se comportent de la sorte. Si quelqu’un n’est pas d’accord avec ce que je fais, que la personne vienne me voir pour qu’on s’explique, qu’on mène le débat jusqu’à ce que l’intéressé arrive à me convaincre. Mais, de là à m’envoyer des lettres de menace de mort, à voler mon portable, à me poursuivre après mon retour de la Suisse et à me dire que mon concert du 2 septembre sera mon dernier concert, je dis à ces gens que celui qui doit me déstabiliser n’est pas encore né.

Quand je partais en Suisse, des gens ont écrit pour dire que j’avais inventé cette histoire pour fuir le pays. C’est triste que des journalistes écrivent ces choses. La vie que je mène ici au Burkina est meilleure par rapport à celle d’une certaine majorité de Burkinabè. J’ai entamé un combat que je ne vais pas laisser tomber. Je n’ai rien à apporter à la Suisse ou aux Etat-Unis ; mon combat, c’est au Burkina. Je suis revenu mais ces mêmes personnes n’ont pas écrit pour dire que j’étais là. Tout ce que je veux actuellement, c’est avoir la foi car j’avoue que cet incendie m’a beaucoup fait froid.

Est-ce que l’on vous croit quand vous déposez une plainte à la police ou à la gendarmerie ?

C’est la question que je me pose. Quand j’ai reçu les premières menaces en avril, la même nuit je suis allé au commissariat central où j’ai porté plainte contre X. Ils m’ont dit qu’une enquête serait ouverte et jusqu’à ce que je parte en Suisse, le 31 mai, il n’y a rien eu, même après mon retour. Les menaces ont continué. J’ai des amis informaticiens qui m’ont dit que même si on n’arrive pas à mettre la main sur celui ou ceux qui me menacent, on peut au moins savoir à partir de quel ordinateur les messages ont été envoyés. Cela n’a pas été fait jusqu’aujourd’hui.

J’ai continué à recevoir les menaces mais je ne voulais même plus en parler parce que j’ai l’impression qu’on ne me croit pas et les gens me disent tout le temps que la personne qui veut me tuer ne va pas me dire à tout moment qu’elle le fera et que, c’est peut-être un simple farfelu. Je leur réponds que même si c’est un farfelu, qu’on mette la main sur lui. Ainsi, je saurai exactement qui c’est et je serai tranquille dans ma tête parce que depuis le début, je ne peux plus aller manger où je veux ni sortir comme je le souhaite. Je suis obligé de me contrôler mais ça, ce n’est pas une vie. Je ne peux pas être chez moi et me sentir comme en prison. Tant qu’on n’est pas enfant de député, de ministre ou de président, on s’en fiche. Un journaliste n’est rien dans ce pays tant qu’on le considère comme étant de l’opposition. C’est triste que la Constitution garantisse la sécurité pour tous et qu’aucune mesure n’ait été prise pour ma protection.

J’ai moi-même demandé aux jeunes de mon quartier de surveiller les alentours. Ils montent tout le temps le thé devant ma porte jusqu’à une certaine heure. Quand je suis couché la nuit, je n’arrive pas à dormir et je pense sincèrement qu’avec cet incendie, quelque chose sera fait. Je compte sur la police pour trouver ceux qui sont derrière tout cela.

Avez-vous peur à l’étape actuelle des choses ?

- Bien sûr que j’ai peur et je vous dirai une chose ; hier quand j’ai fini d’entraîner ma fille pour ses leçons de classe, je lui ai dit d’aller se coucher et elle m’a fait savoir qu’elle avait peur de dormir seule. J’ai eu les larmes aux yeux. Elle n’a que huit ans et déjà, elle comprend que ce qui m’arrive est dangereux. Je fais le maximum que je peux pour dépasser tout ça mais j’avoue que c’est dur.

En dehors de votre émission, avez-vous déjà eu des accrocs avec quelqu’un ?

Non. Ceux qui me connaissent savent que je n’aime pas la bagarre. La dernière fois que je me suis disputé avec quelqu’un, c’était en classe de 6e. On peut mener des débats intellectuels mais ce n’est pas pour autant qu’on va avoir une dent contre moi. je ne suis pas de nature hypocrite. Si quelqu’un me fait quelque chose qui ne me plaît pas, je le lui fais savoir et c’est tout, je ne garde par rancune. Je n’ai pas assez de temps à vivre pour ça mais des gens peuvent avoir une dent contre moi et comme, je ne suis pas dans leur coeur pour le savoir, qu’est-ce que je fais ?

Quelqu’un a une fois écrit dans "San Finna" pour comparer mon émission à radio mille collines. C’est un jeune qui animait une émission d’humour ici, à la radio. L’émission s’étant arrêtée, on a pris des mesures ici parce qu’il y avait trop de vols et celui qui n’a rien à faire à la radio ne doit pas y mettre pied. Apparemment, le jeune en question a mal pris ça et il a écrit pour dire que Ouaga FM est en train de devenir radio mille collines et c’était essentiellement mon émission qui était visée. C’est la liberté d’opinion et chacun peut dire ce qu’il veut de même que les journaux peuvent publier ce qu’ils veulent.

Propos recueillis par Christine SAWADOGO

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 2 octobre 2007 à 10:11, par XXX En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Bonjour,

    Bon courage à Sams’k le Jah.
    Je parle au nom de tout ce qui aime mon pays le Burkina Faso, au nom de tous les burkinabè qui aime leur pays, arrêtons de verser sang. Norbert Zongo est mort qu’ avez vous avez remporté ? Thomas Sankara est mort qu’est ce que vous avez remporté : le recule et le regret. S’il vous plait arrêter de tuer les hommes qui peuvent faire avancer le pays

    Que Dieu te Garde Sams’k le Jah.

    M.XXX

    • Le 2 octobre 2007 à 11:55, par MANAMANA En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

      slt mon grand un guerier dans l’ombre a besoin de foi.
      Je te souhaite tout le courage du monde que le DIEU tout puissant t’assiste que la lumiere du jah soit on guide ne pas baisser surtou les bras car c’est le but rechercher par ces gens sortant des tenébres.
      Surtou garde esperance car tout ce paye sur terre nul n’es invinsible la glaoire viendra un de ces jours.
      Courage a toi nous te soutenons dans ta demarche.
      excellente journée a toi
      CORDIALEMENT

      • Le 2 octobre 2007 à 15:31 En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

        Sams’k a-t-il 1 site, 1 email ? Merci à Fasonet de nous le communiquer. Je ne vais pas lui dire "courage", ni prier la grâce divine pour qu’il vive le plus longtemps possible. Mais tout simplement lui apporter une petite aide logistique. Il faut éviter de n’agir que ds les prières. Rien ne changera si on ne se bouge pas. Aidons-nous et Dieu nous aidera, ai-je souvent lu ou entendu.

        Action-man

    • Le 2 octobre 2007 à 16:53 En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

      Salut le Frere du Ghetto !

      c’est avec consternation et ecoeuremt que nous avons apris la nouvelle.Mon frere n’aies aucune crainte car rien ne t’arrivera par la grace du Tout Puissant. Si l’on touchais à l’un de tes cheveux une milice verra le jour et ca sera le debut du terrorisme ici au Faso. Nous exterminerons ces assoifés de pouvoir qui n’ont qu’une seule ambition celle de baillonner le vaillant peuple Burkinabe. La patrie ou la mort, nous vaincrons.

  • Le 2 octobre 2007 à 11:04, par YéléBIGA En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Il faut condamner avec véhémence ce genre de menaces. L’incendie de son véhicule devrait interpeller les forces de sécurité sur la sériosité des menaces qui sont proférées contre lui. En démocratie, la libre expression des idées et opinions est essentielle. Malheureusement la presse nationale se tait quand un des leurs est menacé !
    Souvenez-vous des paroles de Norbert Zongo "le pire n’est pas la méchanceté des hommes méchants, mais le silence des gens bien". Hey, y a t’il encore des gens bien au Faso ?

    J’ai peur, très peur pour l’avenir de ce pays où il y a des velléités de mouvements terroristes contre les gouvernants actuels. C’est une première (condamnable ?!?!) dans les méthodes de lutte politique au Faso et cela doit être pris au sérieux par tout le monde ; cela rappelle des films chinois dans lesquels on voit des fraternités secrètes former des assassins rompus aux arts martiaux et dont la mission est de veiller au règne de la justice et d’éliminer le cas échéant tous les gouvernants qui viendraient à sombrer dans la dictature. Comment une telle évolution des moeurs a t’elle pu se produire dans un faso jadis réputé pour son pacifisme et son hospitalité ?

    Ô bonnes et grandes âmes, il n’est pas trop tard pour sauver ce pays du chaos pouvant résulter de l’exclusion et du déficit démocratique constaté malheureusement par les plus brillants cerveaux du fasouniversitaire !
    Il y a urgence à se ressaisir, à se pardonner sincèrement et à changer la gouvernance politique !

    Pour ma part, j’interpelle la conscience des auteurs de menaces contre Sam, notre frère, votre frère, leur frère et papa : Vous avez vu dans quel état vous mettez sa fille de huit ans ? Vous n’avez aucun coeur, aucune compassion ? Etes-vous encore de vrais burkinabés ? Si oui, collez lui la paix ! Personne ne vous a demandé autant de zèle gratuitement méchant, car Sam ne représente aucun danger pour qui que ce soit au Fasoland. Il contribue - et c’est son droit le plus éllémentaire - à l’implantation d’un véritable Etat de droit qui profitera à tous. Alors, je vous en supplie, ne commettez pas l’iiréparable, au nom de DIEU !

    Yélébiga a dit et que cela s’accomplisse !

  • Le 2 octobre 2007 à 11:18 En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Tu es l’image de cette jeunesse combative et non soumise je te soutien. Même s’il t’arrive quelque chose (ta disparution definitive) nous allons poursuivre le combat !! attention , les chasseurs de l’homme doivent comprendre que si un honnète citoyen perd la vie actuelement, ça sera la goutte d’eau que va faire déborder les vases. Evitons le pire

  • Le 2 octobre 2007 à 12:50 En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Bonjour le Jah !
    Je suis de ceux qui avaient émis des réserves quand tu avais parlé des menaces dont tu étais l’objet. Aujourd’hui, avec ce qui s’est passé, j’avoue que j’ai aussi peur que toi. Je voudrais donc, ici, te présenter mes excuses. Je t’affirme par là-même moi soutien face à ces douloureuses épreuves auxquelles certains individus mal intentionnés te soumettent.
    Cependant, je voudrais aussi te suggérer d’y aller molo molo. Ceux qui, cachés derrière leurs ordinateurs, à te crirer de foncer, n’oseront même pas appeler au téléphone pour dire à la radio ce qu’ils écrivent ici (de peur qu’on reconnaisse leur voix), sans parler d’assumer ces écrits dans un journal de la place avec leur vraie identité. Je crois que les Burkinabè ne méritent pas que tu offres le sacrifice de ta vie pour eux. On a vu ceux que la mort de Norbert Zongo a "arrangé" souvent le fustiger et tenir des propos discourtois à son endroit.
    Je te réaffirme mon soutien, mais je crois que tu nous seras plus utile vivant plutôt qu’assassiné.

    • Le 3 octobre 2007 à 15:42, par Wend waoga En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

      Bonjour.C’est sans étonnement que j’ai lu ce qui est arrivé à Sams’K le Jahet après avoir lu certaines réaction,j’aimerais moi aussi apporter ma modeste contribution.Je mets mon intention au conditionel parcequ’apparemment mes écrits ne sont pas admis par "le filtre" et je me demande pourquoi ! J’avais d’abord pensé que mes propos étaient peut-etre trop violents,mes après en avoir lus d’autres,je ne comprends pas pourquoi les miens ne sont pas passés.
      Mon message s’adresse surtout à ceux-là qui exhortent Sams’K à se ranger,à y aller mollo mollo afin de vivre assez pour voir sa fille grandir.Celà m’amène à me poser la question suivante:devons-nous fermer les yeux au naufrage de notre pays,notre continent sous-prétexte qu’il y a des enfants à voir grandir ? Si oui,allons-nous jamais nous battre pour notre pays,notre continent,étant donné que des enfants,il en naitra toujours ? Je crois que nous ne faisons pas ce forum parceque nous n’avons rien à faire,ni pour démontrer que nous sommes capables de verbillage intellectuel ou encore pour montrer à quel niveau se trouve notre francais:mais parcequ’il y a le feu à la baraque,et que pour cela chacun se munit du recipient qu’il a à portée de la main pour puiser de l’eau qui va servir à l’extinction de ce feu.Et si nous allons rentrer dans des considerations du genre,"je suis obligé de suivre parceque j’ai de la famille à nourrir" ou encore " je dois voir grandir mon enfant",nous allons tous devoir baisser les bras en attendant que "les enfants grandissent",et ces enfants,quand ils auront grandi,auront des enfants qu’ils devront laisser grandir.Et ceux d’en face auront eu le temps de faire couler le navire à coups de pioches.Et c’est là que nous allons nous demander à qui était assignée la tache d’arreter le massacre avant qu’il ne soit trop tard.
      Je crois plutot que nous devrions tous nous mettre du coté de Sams’K le Jah,mener le combat avec lui,puisque nous ne le soutenons pas parcequ’il est Sammy,mais pour sa facon de voir,ainsi,nous pouvons constituer une sorte de bouclier autour de lui.Sinon,nous allons une fois de plus nous retrouver entrain de faire des manifestations dans les rues,ce qui ne le fera pas revenir.Ilest encore temps d’agir, et agissons avec lui plutot que de lui demander d’arreter.S’il arrete,ca ne fera que l’affaire de ceux-là qui ont justement intéret à ce que le nom de Sankara ne soit plus prononcer sous les cieux du Burkina Faso et donc,l’avenir incertain pour cette enfant pour laquelle on lui a préconisé d’aller mollo-mollo.

  • Le 2 octobre 2007 à 13:02 En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Je trouve que c’est bien d’envoyer des messages de compassion au Jah. Mais moi je voudrais plus. Il faut une action concrète et urgente pour empécher l’irreparable. Rappelons nous, cela ressemble fort au scenario de Norbert Zongo. Nous savions tous qu’il était menacé. Qu’avons nous fait pour que cela n’arrive.

    Je ne suis pas partisan de la violence tout comme le combat du Jah ne l’est pas. Mais nous ne devons pas non plus attendre que quelque chose lui arrive pour sortir marcher dans la rue. Cela nous est déja arrivé une fois. On s’est tous d’une manière ou d’une autre senti une certaine culpabilité dans la mort de Norbert Zongo : il se debattait seul, on voyait venir, on n’a rien fait. Le medecin après la mort, ce n’est pas une attitude.

    Les responsables sécuritaires doivent être interpellés, s’il le faut, vigoureusement afin qu’ils sortent de leur sommeil si s’en est un. A l’allure où vont les choses, nul ne peut plus jurer de rien dans ce Faso, tout peut arriver !

    Le Jah a besoin de solidarité, oui. Mais soyens concret !

  • Le 2 octobre 2007 à 14:42, par ouedraogo adama En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    je suis heureux que enfin les media puissent offrir des tribunes a des gens qui sont tres menaces en effets comment peut t on aujourdhui espererer un devellopement dans un pays comme le notre si nous sommes diriges dans une inconcience pareil. Norbert zongo avait ainsi predit sa mort et les autorite n ont rien fait pour eviter un tel massacre aujourdhui c est le jah sa voiture brullee nous signal que l histoir va se repeter si nous ne faisons rien .sams k a tort et il a raison et j invite le peuple burkinabe a se mobiliser derriere sa cause car nous avons perdus sankara no_s avons perdus le jah nouis refusons de perdre sams k le jah..............

  • Le 2 octobre 2007 à 18:38, par Un burkinabé de la France En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    je ne serai pas le premier à le dit mais on ne le dira jamais assez c’est très ignoble ce qui arrice à cet homme. si on a plus le droit dans un pays qui se dit état ( j’évite de l’écrit avec un e majuscul) de droit de faire partager ses idéaux, cela est vraiment immonde. je conseillera à Sam de se ranger un temps soit peu pour le bien de sa fille qui a encore besoin de lui et de se dit que tôt ou tard la lutte reprendra car ceux qui tirent la ficelle de tout ceci ne sauront avoir indéfiniment le dessus des choses. On a bien le droit de dire ce qu’on pense et ce dont on rêve pour son peuple mais on a pas le droit de s’arracher à l’amour de ce peuple. ceci à Sam : Pour ta fille que tu dois vois grandir range toi juste un peu pour qu’elle ne souffre pas demain. tu as déjà fait quelque chose et par leur acte ils viennent de montrer aux yeux et aux vus de tous que nul n’est libre dans ce pays. croire moi frère, des consciences viennent de s’éveiller. laisse la lutte à ceux-ci. Courage !

    • Le 3 octobre 2007 à 16:12, par NBROWN En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

      Ne nous laissons pas endormir par des petits animateurs en manque de visibilité médiatique.
      Que veut -il cette fois ci ? un statut de refugier politique pour un pays européen ?
      Lorsque nous parlons de voiture, essayons de donner une valeur a cet engin roulant !Pas plus de 600 000f. Personne n’en veut à ce monsieur, il veut simplement se donner de l’importance.

      • Le 3 octobre 2007 à 19:30 En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

        Salut XXX
        Vous ne savez pas ce que vous dites. Je pense qu’il revient à la police de prouver que SAMS’K LE JAH a tort. ça sera plus judicieux pour tout le monde sinon que vous dites des choses sans fondement et que vous voulez qu’on vous croit : difficile dès.
        courage à toi SAM

      • Le 4 octobre 2007 à 12:47, par QEMAL En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

        Dommage Monsieur ! Pour un pauvre 600 000 c’est beaucoup et la vie est beaucoup plus. Evitez donc de distraire les honnêtes citoyens. Ou bien vous êtes de quel côté des menaces de mort ? Reveillez-vous car cela ne vous arrange pas du tout.

  • Le 2 octobre 2007 à 21:32, par derra boukary En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    je me nomme derra boukary vivant en ci.je dirais a sam’s k que se sont des peureux qui on peur de lui sinon en bon burkinabe on ne menace pas et attendre qu’il soit cool dans la tete merci et bonne chance mon frere

  • Le 3 octobre 2007 à 15:15, par Amkoulel En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Tu sais mon frère Sam il y a toujours ces hibous aux yeux gluants tapis dans l’ombre et qui profitent des miètes qui leur sont jétées comme des chiens pour penser qu’ils on droit de vie ou de mort, seulemant ce qu’ils oublié c’est qu’ils sont bavard et comme on le dit très souvent ici, dans notre très chère savane on ne peut pas se cacher très longtemps. Courage, et je pense que pour ta fille, décroche un instant ou pré-enregistre tes émissions.

    Courage.

  • Le 3 octobre 2007 à 19:40, par le Mossi En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    Surement que je ne m’attend pas à ce que ce bref message soit publié sur le forum, mais c’est deja une petite satisfaction de savoir qu’il sera lu par l’equipe de censure dont le destinataire de ce message semble familier. Depuis la publication de cet article et la parution de la premiere reaction de compassion, je ne fais que lire les contributions des uns et des autres (puisque la mienne n’a plus droit de citer sur ce forum) dans l’espoir de parcourir la reflexion emotionnelle qui ferait surement pleurer le plus temeraire d’entre nous du ’defensseur de la veuve et de l’orphelin’, vous suivez mon regard. Mais helas, vaine est mon attente jusque là !! En attendant que ces bavards et ’avocats’ auto-proclamés de dignitaires nous adresse de facon solennelle pour nous inviter à donner dans la mesure et ne pas tirer de conclusion hative si le mal que nous conjurons tous s’imposait !!!

  • Le 5 octobre 2007 à 11:49, par ouedraogo adama En réponse à : > Sams’K Le Jah : "J’ai peur..."

    je revient encore apporter mon soutient a un frere qui a des difficultes jai lus la reponse d un abruti qui pense que 600000 cfa c est pas une somme assez importante peut etre vit il sur une autre planete et peut etre qu il n as jamais vecus au faso ou peut etre qu il appartient a ces gens qui a force de voler notre argent nous meprise .moi je vis en france et meme ici 600000 c est quelque chose alors que ceux qui n ons rien a dire s abstiennent de renconter des bobards sur un sujet si important la justice n existe pas au faso cela nous a ete prouve a plusieur reprise je n ai pas besoin d en dire plus long casse toi samsk avant qu il ne soit trop tard car tu partirasen martyr et jamais justice ne seras rendus

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