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XXe anniversaire de la Renaissance démocratique du Burkina : Célébration des libertés retrouvées

Publié le lundi 1er octobre 2007 à 07h47min

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Le comité d’organisation du XXe anniversaire de la “Renaissance du Burkina Faso avec le président Blaise Compaoré”, a animé le samedi 29 septembre 2007 à Ouagadougou son premier point de presse pour situer l’opinion sur le sens et la portée de cette commémoration et annoncer les activités à mener.

“Nous ne célébrons ni l’âge d’un pouvoir ni la durée d’un individu au pouvoir”. Ces “éclairages nécessaires” sont du Comité d’organisation (CO) du XXe anniversaire de la “Renaissance démocratique du Burkina Faso avec le président Blaise Compaoré”, livrés aux journalistes le samedi 29 septembre 2007. A l’occasion de cette rencontre avec les hommes de médias, le président du comité d’organisation, Jean Léonard Compaoré était accompagné de trois vice-présidents, notamment Gisèle Guigma, Justin Koutaba et Gabriel Tamini.

Les responsables du comité aux niveaux régional et provincial étaient également présents. A tous, Jean Léonard Compaoré a dévoilé les objectifs de la commémoration du XXe anniversaire en ces termes : “Nous voulons simplement et avec le peuple burkinabè revisiter, après 20 ans de parcours, le socle politique sur lequel s’est fondé la IVe République”. Il s’agit, selon lui, d’un “exercice dialectique indispensable” afin de faire le point des acquis mais également des insuffisances sur le long chemin de la “démocratie” et du “progrès” qui sont une quête permanente.

Mais avant les manifestations commémoratives dont le clou se déroulera du 10 au 21 octobre prochain, le comité d’organisation affirme déjà que la Renaissance démocratique au pays des Hommes intègres s’est faite sous l’impulsion du président Blaise Compaoré, “un homme d’ouverture, de dialogue, de tolérance et de rassemblement”. Des qualités qui lui ont permis de conduire le Burkina Faso sur la voie de l’ouverture démocratique, de la décrispation sociale, de la paix et du progrès, soutient Jean Léonard Compaoré.

Ce XXe anniversaire doit, par ailleurs être, à entendre les organisateurs, la célébration de toutes les libertés aujourd’hui reconnues et garanties dans le pays. La liberté d’opinion et de presse, celle de créer des partis politiques, les libertés syndicales et d’associations, les libertés d’entreprendre, de culte et de croyance, “même la liberté de s’opposer”, égrène entre autres le conférencier Compaoré.

Au plan économique, il estime que des résultats satisfaisants, en terme de croissance et d’amélioration du bien-être, ont été obtenus durant les 20 ans passés de Blaise Compaoré au pouvoir. Même si, reconnaît-il, beaucoup de défis restent à relever sur plusieurs fronts. La cohésion nationale ainsi que la contribution du Burkina Faso à la paix en Afrique et dans le reste du monde méritent d’être reconnues et saluées, défend-il. Une fois le sens et la portée du XXe anniversaire de la Renaissance démocratique situés aux journalistes à travers une déclaration, place à un exercice de question-réponse avec Jean Léonard Compaoré.

La période révolutionnaire n’est pas reniée

Les activités de la commémoration, le budget, la place de la période 1987-1991 (Ndlr : la rectification), l’opportunité même de cet anniversaire, ont constitué l’essentiel des préoccupations des hommes de médias. Dans un langage fait à la fois de fermeté et d’humour, Jean Léonard Compaoré a consacré une quarantaine de minutes à répondre aux questions à lui posées.
Les activités à mener dans le cadre de cette commémoration, annonce-t-il, couvriront l’ensemble du territoire et toucheront les domaines politique, culturel, sportif et intellectuel.

En attendant la finalisation d’un programme, le comité d’organisation retient comme activité intellectuelle phare, le colloque international sur le thème : “Démocratie et développement en Afrique”. Un cadre offert aux universitaires, chercheurs, responsables politiques,... de connaître et d’apprécier, non seulement, l’expérience burkinabè, mais aussi d’échanger les vues sur le devenir du continent. Par rapport au budget de l’anniversaire, Jean Léonard Compaoré s’est interdit de donner le moindre chiffre. “Je n’ai pas de chiffre à vous donner pour le moment”, répond-il, avant de marteler que le premier budget est constitué de “ressources humaines dont nous disposons”.

L’organisation, explique-t-il, est faite dans un esprit de large ouverture, impliquant tous les partis politiques qui soutiennent le programme du président Blaise Compaoré, les associations, les communautés religieuses et coutumières ainsi que les personnes ressources qui accompagnent ou appuient ses actions. Le comité d’organisation a annoncé la venue du président Brésilien, Lula au Burkina Faso durant cette période.

Toujours selon le conférencier, la rectification fait partie intégrante de la marche vers la démocratie. Les quatre (4) années (1987-1991) ont servi à préparer le retour du pays à une vie constitutionnelle, se justifie-t-il.

Par conséquent, poursuit-il, toutes ces périodes seront rappelées et contées à la jeunesse burkinabè au cours de la commémoration à travers des témoignages publics, la publication de documents en supports papiers et audiovisuels. Jean Loénard Compaoré n’oublie pas la “date douloureuse pour tout le monde”, du 15 octobre 1987. Il ne renie pas non plus la période révolutionnaire (1983-1987) qui, à son sens, a permis de façon accélérée un éveil des consciences des Burkinabè.

Seulement, note Jean Léonard Compaoré, il faut aller au-delà de la douleur (15 octobre 1987) pour travailler et marcher vers le progrès. C’est en cela que le président du Comité d’Organisation juge opportun la célébration du XXe anniversaire de la Renaissance démocratique du Burkina Faso avec le président Blaise Compaoré. “Ce n’est pas une fête de satisfaction, une commémoration de prestige, une foire”, précisent les organisateurs.

Koumia Alassane KARAMA
Arnaud D. NANGMBATMAN (Stagiaire)

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 1er octobre 2007 à 08:45, par KgB En réponse à : > XXe anniversaire de la Renaissance démocratique du Burkina : Célébration des libertés retrouvées

    Wait a minute ! De quoi parlent-ils ? Ces gens-la, je les respecte mais ils se trompent : la Democratie Burkinabe n’a pas 20 ans. La constitution n’a meme pas 20 ans. En 90 a cote-la, on etait sous regime d’exception SVP. Il ne faut pas mettre la charrue devant les boeufs. Les 20 ans on les aura certainement, mais pas en 2007. S’ils tiennent feter, eh bien il faut feter les "15 ans de la Renaissance Democratique du Burkina". Je ne comprends plus les Hommes integres. Walahi, je ne comprends plus. ca va. Si je parle trop Pare va me censurer.

  • Le 1er octobre 2007 à 12:53, par Jeanne En réponse à : > XXe anniversaire de la Renaissance démocratique du Burkina : Célébration des libertés retrouvées

    c’est le paradoxe. xx ans de renaissance démocratique, et avec la même personne. leur définition de la démocratie n’est certainement pas la même que celui du dictionnaire. pauvre de nous.

  • Le 1er octobre 2007 à 15:49, par ramses En réponse à : > XXe anniversaire de la Renaissance démocratique du Burkina : Célébration des libertés retrouvées

    Anniversaire de la renaissance démocratique du burkina.
    J’ai lu avec intérêt l’article. J’avoue que la célébration de cet anniversaire est juste dans la mesure ou chaque jour les burkinabés se battent pour obtenir plus de liberté et cette commémoration est une occasion de faire un bilan sur le parcoure qui nous a conduit a cette date et mesurer l’’ampleur des défis qui restent a franchir pour consolider les acquis démocratiques obtenus. Ce matin je lisais un article dans lequel le président Ivoirien disait que la guerre avait fait de la Cote d’ivoire une nation.on pourrait dire que la rectification a ouvert le chemin de la renaissance démocratique du burkina.Car le pays des hommes intègres est sorti des périodes longues des états d’exceptions par la période douloureuse du15octobre 1987.Mais il est vrai que chaque nation a sa période sombre qui précède son rayonnement.Les USA ont leur guerre de cessesion , l’union soviétique sa perestoika et j’en passe. Merci

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