M. Korsaga qui représente à la BAD, neuf pays dont le Burkina, a participé à Bamako, à la troisième réunion du Fonds africain de développement au cours de laquelle ils ont discuté de la reconstitution tous les trois ans. “Je suis venu faire le point de cette réunion au Premier ministre, mais nous avons parlé surtout de la coopération entre la Banque africaine et le Burkina Faso...”, a-t-il dit en substance à la presse à sa sortie d’audience.

Une coopération jugée excellente par celui-ci et qui, à l’en croire, doit être mieux renforcée afin que les financements de l’institution aient un impact sur le développement du Burkina Faso.

“Au cours de cette audience, nous avons passé en revue les projets et nous avons constaté qu’il y a une amélioration au niveau des performances et le gouvernement va prendre encore d’autres mesures pour rendre ces performances plus importantes...”, a souligné l’administrateur Korsaga. Selon lui, à l’heure actuelle, les allocations-pays sont basées sur les performances et un pays qui n’utilise pas les ressources mises à sa disposition est pénalisée.

“Le gouvernement fait des efforts pour remplir ces conditionnalités. Ce qui a eu comme conséquences, un déblocage de près de 11 milliards de F CFA, le 24 de ce mois. Cela montre que les choses vont dans le bon sens...”, a noté M. Korsaga.

Dans le cadre de la coopération entre l’institution et le Burkina, la BAD va apporter selon M. Korsaga, en 2008, un appui budgétaire au Burkina Faso d’une valeur de 35 millions d’unités de compte.

L’électrification rurale va également bénéficier d’un appui de la banque d’une valeur de 35 millions d’unités de compte.

Etienne NASSA

Sidwaya