Les députés ont plaidé pour un renforcement des capacités opérationnelles du CONASUR (Conseil national des secours d’urgences et de réhabilitation).

Le contexte actuel des catastrophes naturelles (inondations au Burkina Faso, tremblements de terre dans le monde) a orienté les débats des premières journées parlementaires du groupe. Convention des forces républicaine (CFR). Le groupe parlementaire a en effet, décidé au cours de ses journées tenues à Ouagadougou les 21 et 22 septembre 2007, de réfléchir au thème : « Catastrophes naturelles dans le monde et au Burkina Faso : historique, causes et défis ».

Dans son discours de bienvenue aux participants, le président du groupe parlementaire CFR, le député Amadou Diemdoda Dicko a situé les objectifs de la rencontre à travers un certain nombre d’interrogations : quelle peut être la politique nationale de prévention et de gestion des catastrophes naturelles au Burkina ? Dans quelle mesure la solidarité nationale et éventuellement, la solidarité de proximité dans le secteur ou le village peuvent-elles apporter un réconfort aux sinistrés ?

Selon toujours le député Diemdioda Dicko, l’enjeu d’un tel thème est de permettre aux députés de faire des propositions de nature à améliorer la politique de gestion des catastrophes naturelles dans le pays. Pour mener à bien les réflexions, des communications ont été livrées aux participants par des cadres du ministère de l’Environnement et du Cadre de vie et celui de l’Action sociale et de la Solidarité nationale.

La première communication livrée par M. Rasmané Ouédraogo, ingénieur des Eaux et forêts, a porté sur les notions et concepts sur les catastrophes naturelles, la présentation du cycle de gestion des catastrophes, les causes, les défis à relever. La deuxième, elle, a été axée sur la politique nationale en matière de gestion des conséquences liées aux catastrophes naturelles, les mécanismes de gestion des crises au Burkina Faso, le CONASUR et les perspectives de développement et d’amélioration des interventions du CONASUR. A l’issue des travaux, les députés ont émis un certain nombre de recommandations liées à la gestion des conséquences des catastrophes naturelles.

Aussi les participants ont-ils recommandé l’ancrage du CONASUR par un renforcement de ses capacités opérationnelles, l’identification des partenaires techniques et financiers en vue de soutenir le volet étude et prévention des catastrophes dans notre pays. Ils ont par ailleurs, émis l’idée d’une réflexion approfondie sur la culture de la solidarité, le renforcement de l’information et de la sensibilisation sur les causes et les conséquences des catastrophes naturelles.

Ismaël BICABA

Sidwaya