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2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

Publié le samedi 22 septembre 2007 à 06h57min

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Thomas Sankara

En décidant depuis 1992 de réhabiliter les dates du 05 août et du 11 décembre pour célébrer respectivement l’anniversaire de la proclamation de l’indépendance (1960) et de la République (1958), le parlement burkinabè avait à cœur de renforcer l’unité nationale autour de symboles forts et consensuels.

A contrario, la décision unilatérale des altermondialistes lors de leur rencontre à Bamako en 2006 de faire de 2007, l’année internationale Thomas Sankara, est un acte de pure allégeance à un symbole qui a divisé et qui divise les Burkinabè. Les altermondialistes par cette décision ont fait une immixtion impromptue dans ce qui reste avant tout un débat de politique intérieure au Burkina.

Le choix souverain des Burkinabè par la représentation nationale de ne pas célébrer les dates historiques dont les significations sont l’objet d’interprétation profondément divergente dans l’opinion nationale a été ignoré. Il l’a été sans autres motifs que la justification des accointances idéologiques des tenants de l’altermondialisme d’avec le discours marxisant que l’on a connu à Thomas Sankara.

En espérant et en travaillant à trouver un écho au plan national, africain et mondial pour célébrer leur idole, à l’évidence, les sankaristes altermondialistes n’ignorent pas que leur initiative partisane susciterait des réactions contraires. De fait, plus le temps passe, plus il donne de la visibilité à l’échec politique du Conseil national de la Révolution et de son président. Dès lors, plus on cherche à le magnifier, plus on enfle la polémique sur son héritage. L’histoire est têtue et retiendra immanquablement que le 15 octobre 1987 marque le début de la fin d’une expérience révolutionnaire chaotique dans un pays en voie de développement qui n’avait pas les moyens de vivre en autarcie économique ni aucun avantage à déchirer son tissu social dans une lutte de classes factice. Ce qui est arrivé le 15 octobre 1987 devait arriver, tôt ou tard.

Les contradictions internes sur l’orientation politique, le style de gouvernement, l’action quotidienne ont débouché sur le besoin d’une rectification de la Révolution. Le 15 octobre 1987 marque le début de la réconciliation des Burkinabè avec eux-mêmes afin de créer une synergie de toutes les forces sociales, dans le travail pour la prospérité nationale. Vingt ans après, s’il y a un bilan à faire, ce n’est pas sur ce qui divise, le sankarisme, qu’il faut mettre l’accent mais bien sûr ce qui unit : le retour à l’Etat de droit par un élargissement des libertés individuelles et collectives.

De deux choses l’une, ou les tenants de l’altermondialisme ont manqué de perspicacité et de tact ou ils usent de provocation à l’endroit des démocrates burkinabè. Provocation d’autant plus inacceptable que la décision de célébrer une année internationale Thomas Sankara n’a aucune base juridique ni grande légitimité. Et face à ce qui ressemble à une provocation délibérée des sankaristes altermaondialistes, rien d’étonnant que les partisans du président Blaise Compaoré aient décidé à leur tour de marquer d’une pierre blanche le 20e anniversaire de son arrivée au pouvoir.

Anniversaire pour anniversaire, celui de l’avènement de la rectification prélude à un retour à l’Etat de droit au Burkina a incontestablement plus de légitimité du fait des innombrables acquis accumulés en 20 ans. Aujourd’hui, le Burkina Faso est une République digne du nom. Et en vérité, en matière de libertés démocratiques, de progrès économique et social, de rayonnement diplomatique, entre la démocratie prônée par Blaise Compaoré et la révolution portée alors par Thomas Sankara, c’est le jour et la nuit.

Djibril TOURE

L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 22 septembre 2007 à 13:27 En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

    Bien que j’admire le style et l’argumentation de l’auteur, je ne suis d’accord avec lui. ThomSank est aujourd’hui un symbole qui dépasse les frontières du Burkina. Que les altermondialistes se l’approprient ne me choque pas. De nombreux héros nationnaux se sont vus par le passé "déposséder" de leur rayonnement purement national.

    Le message de Thomas Sankara est universel, même si son terrain d’action a été le Burkina. Qu’il trouve un retentissement au dehors de nos frontières, même s’il enfle la polémique purement nationale, contribue aussi une reconnaissance du Burkina sur le plan international. Nous devrions en être fiers.

    • Le 22 septembre 2007 à 23:13, par Paris rawa En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

      À propos de cette histoire d’anniversaire contre anniversaire et de bilan contre bilan, on peut tirer la conclusion que la rectification n’est pas une réconciliation des burkinabè, si tant est que Thomas Sankara les ait divisé. Pire encore, une question reste posée : qu’est-ce qui est à l’origine de l’opposition entre sankaristes et Amis De Blaise Comparé, la révolution ou la rectification ? Par ailleurs, il faut éviter de trop vite laisser croire que l’opposition entre ces deux camps partisans correspond à une division des burkinabè en général. En effet, on ne peut pas ignorer que la grande majorité de la population a d’autres chats à fouetter (assurer le quotidien par exemple) que d’aller se fourvoyer dans des querelles partisanes où la mauvaise foi est reine.

      Quant à faire le bilan de la révolution, il ne faudrait oublier quelques évidences :

      1 - Thomas Sankara et Blaise Compaoré en tant que n°1 et n°2 du régime révolutionnaire ont été responsables ensemble : alors qu’on n’oublie pas de partager équitablement blâmes et mérites en fonction l’évaluation concrète de l’action de chacun pendant la révolution et aussi la rectification ; sans oublier que ceux qui ont hérité du pouvoir à la rectification ne sont pas les mieux placés pour dresser un bilan objectif.

      2 - On est obligé d’admettre que Thomas Sankara est comme tout être humain ; il y a du bon et du mauvais dans son œuvre. Cependant c’est faire preuve d’un aveuglement partisan que de ne pas reconnaître un héroïsme hors du commun chez cet homme, tant dans son discours et son action. Il a réussi comme aucun autre des chefs d’état burkinabè à réveiller un vrai patriotisme (l’amour de la patri) dans la grande masse. On ne pourra jamais lui reprocher de s’être enrichi pour lui-même ou d’avoir favoriser un clan de courtisans autour de lui. Il a bousculé des mentalités fatalistes au prix, certes de la violence du régime. Quel citoyen honnête ne souhaiterait pas que la corruption et l’affairisme recule au Burkina Faso pour qu’en ce domaine l’on retrouve les résultats que Thomas Sankara avait obtenus en son temps. Je suis convaincu que pour lui la devise "la patrie ou la mort..." avait un sens littéral et il n’est donc pas étonnant que beaucoup ait envi de le donner comme modèle d’engagement politique dans le contexte politique africain rempli de contre-exemples...

      3 - Il faut aussi que certains africains apprennent à relire l’histoire de leur peuple et des autres peuples afin d’en tirer partie pour proposer un avenir aux générations actuelles. Il faut apprendre à être fier de ce que les prédécesseurs ont fait de positif afin de travailler à achever ce que ceux-ci nous laissent d’inachevé. Sinon on est condamné à un perpétuel recommencement, chacun voulant montrer que tout commence avec lui et que lui seul est parfait. C’est cette relecture de l’histoire que Sarkozi fait pour son propre pays quand il propose aux jeunes africains de tourner la page de l’esclavage et de la colonisation : pour lui ce qui compte (de qui l’arrange en fait) ce sont les aspects positifs de la colonisation. Et nous alors, dans quel sens voulons-nous relire notre histoire ? Dans un sens destructeur ou constructif ? Si le Général De Gaule est un héros national en France, ce n’est pas que les français n’ont rien à lui reprocher ; mais c’est parce qu’il a aimer sa patrie et qu’il a mobilisé ses compatriotes et même des africains pour la résistance, et c’est parce qu’un mythe de mobilisation est formateur pour le patriotisme de jeunes générations françaises. De la même manière, il n’est pas du tout idiot de proposer aux jeunes burkinabè et africains l’exemple de Thomas Sankara, un président qui avait le souci de les mobiliser pour qu’ils prennent en main leur destin et celui de leur patrie. Peu importe les péchés de ce leader, une telle conscience peut nous aider à ouvrir nos yeux sur nos capacités réelles à inventer les solutions propres à l’Afrique, alors que la querelle partisane ne mène nul part. Pour construire une vraie identité et une vraie cohésion nationale un mythe mobilisateur n’est pas de trop.

      • Le 23 septembre 2007 à 17:47, par le visionnaire En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

        Merci mon frère pour la clairvoyance et surtout l’objectivité de votre analyse. le problème des Djibril Touré, c’est qu’il écrivent des choses auxquelles eux même ne croient pas. Ils mangent dans ça et sont obligés de soutenir le pouvoir de Blaise. Ils ne sont pas capables de recul pour faire des analyses. Vous savez on peut même se tromper dans son analyse mais on ne doit pas sentir un parti pris feroce.
        Pour moi c’est notre histoire et on se doit de la connaître et qu’on le veuille ou pas, sankara est rentré dans l’Histoire et vous savez l’Histoire est impitoyable ! entendez-vous encore parler d’Houphouet Boigny sauf quand on parle de la guerre en RCI ? Et bien l’Histoire ne l’a pas retenu pourtant Dieu seul sait ce que cet homme a fait en vain pour entrer dans l’Histoire. C’est comme ça l’Histoire. Et sankara qu’on l’aime ou pas, on es obligé de reconnaître que c’est un grand homme qui doit servir de répères aujourd’hui pour toute la jeunesse africaine.
        Merci

        • Le 24 septembre 2007 à 12:47, par Sawa En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

          Que retient on Mobutu Sese Seko ?

          Que retient on de Gnassingbé Eyadema ?

          Que retient on de Félix Houphouët-Boigny ?

          Riche a Milliards vivants, morts, ils ne representent plus rien.

          Que va t’on retenir de Denis Sassou-Nguesso ?

          que va t’on retenir d’Omar Bongo Ondimba ?

          Que va t’on retenir de Blaise Compaore ?

          On se souvient de Patrice Lumumba

          On se souvient de Kwame Nkrumah

          On se souvent de Thomas Sankara

          Comme vous dite : L’histoire, le peuple le fait. Ceux qui vont rester sont ceux qui vont faire quelque chose pour leur pays
          Riche a

          • Le 24 septembre 2007 à 19:06, par rayim En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

            MR SWA grand merci , je vous assure que j`ai imprimer votre message , bien refflechi mais j`ajoute un autre .
            que retient on de moussa traore.
            laisse ses journaleux parler au azar , c`est du journalisme d`estomac

            • Le 25 septembre 2007 à 14:45, par mamou En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

              Bonjour Mr TOURE

              Ne continuez pas à remuer le couteau dans la plaie et n’oubliez pas que le Président SANKARA n’était pas seul le 15 Ocotbore 1987. Mettez vous un peu à la place des parents des disparus. La mort d’un proche a toujours été dure surtout dans des circonstances pareilles.
              Le 15 Octobre doit être pour le CDP et le Président COMPAORE un jour de reflexion, de conseil sur la sincérité, le patriotisme et l’honnêteté à nos enfants pour qu’on ne voie plus jamais ces genres de situation.
              Sachez que le 15 octobre suivra le Président Compaoré, ses enfants, arrières petits enfants jusqu’à ho la la. Donc arrêter de faire toujours du mal à ceux qui ont perdu leurs enfants, leurs maris et leurs pères dans cette situation.
              Nous sommes tous les enfants de ce pays, nous devons nous battre pour que ces genres de situations ne se repètent plus jamais car ce peuple ne mérite pas ça.
              Vraiment arrêter.

              • Le 28 septembre 2007 à 18:42, par Malhuous En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

                Bonjour

                Je voudrais donner mon point de vue par rapport à l’écrit de Monsieur TOURE.Thomas Sankara que nous pleurons tous aujourd’hui à été même si il y a des gens qui refusent de le reconnaître un préseident intègre, honnête et qui n’étais pas complexer de la pauvrete de son pays et de son peuple.Qu’on arrêtons de ternir l’image de notre président.En quoi le president Sankara a fait de mal pour son peuple.Un président qui aimait son peuple qui acceptais vivre en fonction des revenus du simple citoyen lambda.Sankara est humain, il à fait des erreurs, mais il n’étais pas seul, tout ceux qui gouverne actuellement le pays était à ces côtés pendant la révolution.Il était le president ,donc il assumait la responsabilité.Soyons réaliste on ne peut pas se rejoiur de ce qui est arrivé à Thomas Sankara et à ses compagnons le 15 octobre 1987.C’est inadmissible, ce n’est opas acceptable.Sankara à été tuer parcequ’il dérangait, il à été tuer parceque il derangait l’i’mperialiste, il à été tuer parcequ’il voulait redonner espoir a son peuple et à l’ensemble du continent africain.Pardon ne tuons pas Sankara deux fois.Vous comprenez tout ce qu’il disait de realise aujourd’hui.Il à été mal compris , qu’il repose en paix.Nous ne l’oublierons jamais. Que ça prend fin.Nous ne voulons plus ces écrit qui ternirons l’image de notre président Thomas Sankara.Même 20 ans après sa mort nous l’aimons toujours, il est toujours present dans nos esprit

  • Le 22 septembre 2007 à 14:08, par SOULEYMANE GNANOU En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

    Nous pensons que nous sommes dans un pays ou on clame haut et fort qu’il existe la liberté.Nous ne comprenons pas pourquoi vous vous acharnez contre les altermondialistes qui se sont associés aux partis et mouvements sankaristes pour organiser des manisfestations dans le but tout juste de perpétuer la memoire de l’illustre disparu qu’est THOMAS SANKARA ?

  • Le 22 septembre 2007 à 18:26, par Moussa En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

    Comment pouvez vous oser ecrire une contre-verite du genre :
    "Le 15 octobre 1987 marque le début de la réconciliation des Burkinabè avec eux-mêmes afin de créer une synergie de toutes les forces sociales".

    Au contraire le 15 octobre 1987 marque et marquera toujours le debut de la division des Burkinabe. D’un cote une revolution interrompue dans le sang alors que malgre les erreurs, elle a reussi a mettre les Burknabe au travail, a lutter contre la corruption et a recentrer la lutte du peuple sur ses propres interets. De l’autre, une rectification qui n’a jamais pu dire ce qu’elle a reellement rectifie en la revolution, qui a longtemps cherche sa voie, et qui sous la pression du discours de la Baule, a du se muer en un semblant de regime democratique.
    Le debat actuel sur la celebration ou la commemoration du 15 octobre 1987 est une indication claire que les Burkinabe sont profondemment divises sur cette date historique. Et cela ne prendra pas fin demain. Le nier ne resoud pas le probleme.

  • Le 25 septembre 2007 à 00:41 En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

    Soyons simplement des burkinabe ou bien changeons de nom.
    Sankara, responsable de la revolution a mis toute son âme, tout son coeur, toutes ses forces pour une mission exceptionnelle en dehors des sentiers connus et surrannés : sortir ce pays de sa léthargie.
    Son avantage : son humilité et sa grande culture. Il reconnaissait publiquement ses erreurs et proposait des solutions et remèdes.
    Je concois qu il y ait des assassinats (mëme si je ne les approuve pas).Mais je desapprouve totalement l’après gestion de celui ci : un président tué, personne n’en assume la responsabilité, il laisse une veuve et deux orphelins, des parents, des collaborateurs proches, des frères d’armes, et dans ce cas ci un peupe encore enthousiaste de son expérience unique.
    Son frère d’armes et ami Blaise Compaoré, (Sankara, selon les documents est en plus temoin de mariage de Blaise Compaoré) devient président. On le soupconne alors d’avoir assassiné, fait assassiner ou au moins cautioner l’assassinat de son ami. Aucune réaction de Blaise pour son ami assassiné.
    Suite à la crise de Sapouy relative à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, Sankara est fait Héros National. Alors,pourquoi ne pas celébrer l’anniversaire du décès du président du Faso de 1983 à 1987 (personne n’a revendiqué cet assassinat à ce jour), d’un citoyen burkinabe, notre compatriote, du Héros National, du Chef Suprême des Armées de 1983 à 1987, du compagnon d’armes ?
    Blaise Compaoré porte un fardeau énorme par rapport à l’assassinat de Sankara. Mais des rapaces tapis dans l’ombre lui font un chantage odieux, le poussant à l’extrême. Ressaisis toi mon frère : le jugement de l’Histoire t’attend et tu es entrain de creer un avenir douloureux pour peuple burkinabe mais surtout pour les tiens.
    Je cherche la provocation dans l’organisation des sankaristes et ne la trouve nulle part, sauf dans la médiocrité.
    Que nos Ancêtres veilles sur nous. Jobson

  • Le 25 septembre 2007 à 19:05 En réponse à : > 2007,année internationale Thomas Sankara : Acte d’allégeance et provocation inutile des altermondialistes

    Mr Djibril, il ya plusieurs procédés d’entrer dans la grande famille des amis de Mr le Président Blaise Compaoré mais la voie que vous avez opter est très basse. votre esprit d’analyse est (excusez moi du terme) médiocre. Oui la révolution a eu une facette négative et mème les sankaristes sont anonymes la dessus. Mais reconnaissez que le Burkina a enregistré aussi des acquis pendant cette période.je vous invite a etre objectif dans votre analyse et faire preuve d’une certaine maturité d’esprit. vous etes libre de critiquer le président Thomas Sankara mais pour mieux faire passer le message, je crois que le mieux à faire est de faire semblant de critiquer aussi le pouvoir en place et ensuite faire ses éloges. Là vous avez plus de chance que les lecteurs lisent intégralement vos articles portant sur votre "haine" à l’égard du président Sankara et de ses héritiers et aussi de choquer moins les hommes éclairés.

    Cordialement.

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