En rencontrant le ministère de la Promotion de la femme, l’équipe des consultants chargés d’appuyer l’ambassade de Danemark et les principaux partenaires burkinabé entend recueillir les amendements des responsables du département sur le projet de termes de références dudit programme et échanger sur leurs préoccupations.

La priorité du gouvernement burkinabè en ce qui concerne les femmes s’inscrit dans l’ amélioration de leur statut, de leurs conditions et de leur image dans la société mais aussi dans la création des conditions nécessaires qui leur permettent de participer davantage au processus de prise de décisions.

Cette vision est prise en compte dans la Politique nationale de Bonne Gouvernance 2005-2015 qui bénéficie d’un appui conséquent de la coopération bilatérale entre le Royaume du Danemark et le Burkina Faso, qui pour concrétiser cela, propose son Programme de Bonne Gouvernance qui comprend trois composantes que sont la décentralisation, les droits humains et l’égalité des sexes (Genre).

La composante « l’égalité des sexes (Genre) » vise à promouvoir l’équité du Genre et la prévention des mutilations génitales féminines (MGF). Les échanges se sont particulièrement focalisés sur les préoccupations des autorités burkinabé en matière d’aide à la consolidation des actions de promotion de la femme burkinabé.

Il s’agit entre autres de leur compréhension de l’approche Genre, de l’élaboration en cours de la Politique nationale Genre, qui s’inscrit dans les grandes priorités du département en charge de la promotion de la femme, de l’élaboration de Plan d’Actions Genre, du financement de cette Politique nationale Genre qui nécessite une table ronde des bailleurs de fonds, de l’acceptation du Genre comme étant une approche d’équité, de la réorganisation et du renforcement du mécanisme institutionnel, etc. Madame Céline Yoda, satisfaite de l’engagement du Danemark, a donné des réponses succinctes à toutes ces préoccupations.
Pour elle, le ministère de la Promotion de la femme est un département transversal dont le rôle principal est le « Faire-faire ».

Pour cela, il est appelé à jouer un rôle d’éveil afin d’attirer l’attention des autres départements sur les préoccupations des femmes à prendre en compte dans l’élaboration et la mise en œuvre de leurs programmes de politiques de développement. « Cependant, souligne-t-elle, ce rôle de faire-faire ne doit pas empêcher mon département d’assumer certaines responsabilités dont le renforcement des capacités des femmes, la dotation des femmes de technologies appropriées, la sensibilisation pour un changement de mentalités pour une équité du Genre ».

En terminant, elle a invité les partenaires techniques et financiers notamment la coopération danoise à compter sur son département qui est en train de réaliser beaucoup de choses au profit des femmes. "Beaucoup d’actions sont en cours, il y aura beaucoup de réflexions", conclut-elle.

DCPM/MPF

Sidwaya