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Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

Publié le jeudi 13 septembre 2007 à 07h05min

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Blaise Compaoré

Pour tout dire, des questions que s’adressent plus au Premier ministre, qui conduit l’action de l’exécutif et en est le garant, cependant que le chef de l’Etat en est le dépositaire. Et, c’est en cela que l’on peut comprendre son agacement voire son ennui, surtout qui la précision et la concision ont manqué à certaines questions.

En définitive, on retiendra de cette tranche d’antenne que Blaise COMPAORE est resté fidèle à sa méthode où la pondération et la maîtrise de soi lui ont valu à certains endroits, le surnom de sphinx. C’est peut-être cette forte personnalité qui a inhibé nos confrères, qui n’auront somme toute pas démérité, si tant est que ces moments avec Blaise COMPAORE sont tellement rares, qu’on les savoure quel qu’en soit le contenu.

La sortie du président du Faso face à la presse jeudi 6 septembre dernier a donné une fois encore l’occasion de constater que l’homme reste fidèle à une ligne de conduite où le sens de la responsabilité et de la mesure sont les maîtres-mots. Dans ce sens, le président COMPAORE bannit de sa démarche, tout spontanéisme et n’hésite pas à le faire savoir abruptement à ses interlocuteurs.

C’est ainsi qu’il s’est laissé aller à dire que dans le contexte économique actuel parler de doublement des salaires, serait « pure folie », donnant du coup du grain à moudre à certains opposants, chagrins, confinés au rôle de théseurs libres et couper subséquemment de toute réalité. Pas de spontanéisme donc, pas plus que des fausses promesses, si tant est qu’à chaque jour suffit sa peine, ce qui n’exclut pas pour autant la vision prospective. Laquelle commande « la recherche de formules pour rendre plus performantes certaines sociétés » et donner plus d’efficacité et d’efficience à l’action de l’Etat, comme il l’a expliqué, parlant des privatisations.

De là découle le besoin qu’a l’homme de coller le plus possible à la réalité en ne voyant que des chimères dans ces rumeurs diverses dont bruit le Faso, et que la presse bien souvent fait « mousser ». Et quand on lui parle de renouvellement du haut personnel de l’Etat, menacé de « sclérose », COMPAORE affirme que son souci principal c’est « d’atteindre les objectifs fixés qui coïncident avec les intérêts majeurs des populations », faisant ainsi implicitement référence à sa feuille de route quinquennale. Et, c’est à ce niveau que l’entretien a quelque peu pêché par omission, car, en dépit de leur pugnacité, les journalistes sont restés quelque peu en dedans sur ce sujet.

Or, l’occasion était belle pour « cuisiner » le président du Faso sur la réalisation à mi-parcours de ce programme, plutôt que de « disserter » sur le plafonnement des dépenses de campagne, la rationalisation des structures de contrôle de l’Etat sujets intéressants certes, mais beaucoup plus « gouvernementaux ». Pour tout dire, des questions que s’adressent plus au Premier ministre, qui conduit l’action de l’exécutif et en est le garant, cependant que le chef de l’Etat en est le dépositaire. Et, c’est en cela que l’on peut comprendre son agacement voire son ennui, surtout qui la précision et la concision ont manqué à certaines questions.

En définitive, on retiendra de cette tranche d’antenne que Blaise COMPAORE est resté fidèle à sa méthode où la pondération et la maîtrise de soi lui ont valu à certains endroits, le surnom de sphinx. C’est peut-être cette forte personnalité qui a inhibé nos confrères, qui n’auront somme toute pas démérité, si tant est que ces moments avec Blaise COMPAORE sont tellement rares, qu’on les savoure quel qu’en soit le contenu.

Par Cheick AHMED

L’Opinion

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Vos commentaires

  • Le 13 septembre 2007 à 07:56 En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

    Quelque soit l’intervention du president de la republique en occident, la presse sait faire la part des choses. Elle sait souligner ls bonnes choses, mais egalement les mauvaises.
    A moins d’etre un Dieu, sur le nombre de questions posées on peut dire qu’il y a au moins une qui ne repond pas aux attentes...
    He bien. Au Faso, le president a 20/20.
    On a donc a faire au meilleur president du monde.

    • Le 13 septembre 2007 à 22:48, par Sankariste de Suisse En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

      Monsieur Yamyelé , Loin de là de vous sous estimer, vous n’ètes pas cancre, mais manquez de lucidité dans vos propos. Avec une telle intelligence vous devrez être constructif afin d’éclairer ceux qui vous lisent. Je ne peux pas résoudre votre équation mais je suis loin d’être cancre. Le Burkina a besoin des intellectuels comme vous, mais si vous n’abordez pas les sujets délicats avec véhémence, comme voulez vous qu’on croit à votre intélligence rayonnante. Mes plus cordiales salutations à Yamyelé.

  • Le 13 septembre 2007 à 13:16, par Yamyélé En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

    A tous ceux qui insultent Yamyélé parce qu’il dit qu’il est CDP et ODP/MT ou encore qu’il soutient les ABC, je veux vous montrer que Yamyélé, même s’il donne son opinion ici et qui n’est pas forcément la vôtre, je veux vous montrer que Yamyélé n’est pas un cancre. Alors résolvez-moi ce tout petit exercice.

    Le but de cet exercice que je vous flanque ici est l’étude de l’application Δ définie sur R[X] par (Δ P)(X) = P(X +1) - P(X).

    1. Question préliminaire : Soit (Pn) une famille de R[X] telle que pour chaque n, deg.(Pn) = n. Prouver que (Pn) est une base de R[X].

    2. Montrer que Δ est une application linéaire. Calculer son noyau et son image.

    3. Montrer qu’il existe une unique famille (Hn)nЄN de R[X] telle que H0 = 1, Δ (Hn) = Hn - 1, et Hn(0) = 0. Montrer que (Hn) est une base de R[X].

    4. Soit P 2 Rp[X]. Montrer que P peut s’écrire :

    P n
    P = ∑ (Δ P)(0)Hn. (Le delta est à la puissance n)
    N = 0

    Rendez-vous pour les résultats. Allez, KgB, Burkinabé de Suisse, et autres, à vos marques.

    Par Yamyélé, CDP+ODP/MT

    • Le 13 septembre 2007 à 17:50, par passakziri En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

      C’est l’ultime preuve que quelque chose ne va pas chez toi Yamyélé. Sinon,qu’est-ce que tes "exercices" ont à chercher sur ce forum ? Resaisis-toi.

    • Le 14 septembre 2007 à 02:20 En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

      Pauvre Yamyele ! Yamyele benewende !! On ne va te joindre dans tes aigreurs. Je ne suis pas aigri, je n’ai pas ce que tus as (quelque chose ne va pas bien la-bas). Tout le monde n’etudie pas le meme sujet. Et meme les etudiants dans ce domaine ne vont pas te joindre dans ta misere a vouloir resoudre des problemes dans les journaux. Apprends ca a tes enfants. Passez une bonne journee Mr YAMYELE !!

    • Le 14 septembre 2007 à 13:46, par LIPTAKO En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

      Monsieur Yamyelé vous delirez ou quoi ? aviez -vous un probleme mental ?
      je pense qu`il est temps de saisir un psychiatre.

    • Le 14 septembre 2007 à 23:45, par KgB En réponse à : > Blaise Compaoré face à la presse : Le discours de la méthode

      Yamyele,

      Pardon, faut me laisser en paix, nous n’a pas fait ecole.

      Mais mon cousin qui est alle jusqu’au CP1 jurait toujours que dans ODP/MT le MT voulait dire "Mange et Tais-toi". Moi je n’en sais rien du tout.

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