Cela fait 38 ans que la Révolution libyenne est en marche. Le peuple libyen se souvient de ce 1er septembre 1969, une date historique qui marqua la révolution El Fateh couronnée par l’arrivée au pouvoir du colonel Mouammar Kadhafi .

Célébré avec faste au pays du Guide, cet anniversaire a connu des échos à Ouaga où le Secrétaire du comité populaire, l’ambassadeur S.E.M. Abdulnasser Younes, a donné à sa résidence à Ouaga 2000 une réception. Les personnalités du sérail politique et économique se sont jointes aux Libyens en l’espace de la fête. Une solennité auréolée par la présence de la première dame Chantal Compaoré.

Ce fut l’occasion pour le diplomate libyen de signifier le renforcement de la fraternité, de l’amitié et de la coopération entre la Grande Jamahiriya et le Burkina. Cette coopération bilatérale se matérialise par la réalisation d’infrastructures et aussi la mise en place de structures.

« Dans quelques semaines, le centre commercial de Ouaga 2000 sera inauguré et s’il plaît à Dieu, le complexe islamique du même quartier, composé d’école, de mosquée, de dispensaire et de bibliothèque en construction sera achevé avant la célébration de la prochaine fête nationale » a tenu à rappeler SEM Abdulnasser Saley Younes.

Au niveau des relations économiques, plusieurs sociétés libyennes sont présentes au Burkina. L’ambassadeur Younes n’a pas oublié de mentionner au titre des appuis techniques à notre pays la réalisation de la clinique Suka.

Pour le représentant de l’Etat libyen au Burkina, la celébration de ce 38e anniversaire donne à la Libye encore plus de courage à œuvrer dans le sens de la politique internationale voulue par le colonel Mouammar Kadhafi. « Nous avons de bonnes relations avec l’ensemble des pays du monde », a-t-il ajouté.

A propos de la libération des infirmières bulgares et du médecin palestinien, alors condamnés à mort dans l’affaire des sangs contaminés, Abdulnasser Saley Younes estime que la Libye a une charte d’échange de prisonniers avec beaucoup de pays, y compris la Bulgarie.

Et ce n’est pas la première fois que Tripoli fait des transactions de ce genre. Il reconnaît en même temps que cette libération fait énormément de bien à son pays, car cela a permis de décrisper l’environnement des relations internationales.

Kader Traoré

L’Observateur