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Frère de président : Toute ressemblance avec...

Publié le mardi 4 septembre 2007 à 07h37min

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Blaise et François Compaoré

Toute ressemblance avec des faits réels ne serait que pure coïncidence même si en la circonstance il peut y avoir des esprits fouineurs.

François Compaoré et son frère de Président n’auraient certainement pas dérapé de la dissertation fleuve de Jonas Hien, s’essayant au prétexte philosophique de l’honneur de soi, de la famille, du clan et tutti quanti sur le rôle toxique des conseillers parents de président en Afrique et ailleurs.

Mais comme il ne s’agit que de fiction et que toute ressemblance ..., son écrit ne permet sûrement pas de jouer à l’avocat du diable. Pourtant, il ne sied pas d’opérer d’amalgame en se laissant tenter à se draper d’un costume de défenseur.

Seulement et ici notamment si on a bien suivi sa logique, malgré l’intérêt quelconque du sujet, l’exemple du frère de président l’inspirait mieux que des exemples du fils, de la fille, du neveu et même de la femme (suivez mon regard) de président.Et il a fait fort le « disserteur » en introduisant son développement par une assertion qu’on oserait qualifier de grossièreté monstre, quand on sait que « les cas les plus en vue » comme il le dit « ce ne sont pas ceux des frères aux côtés de leur frère de président », mais bel et bien « ceux des fils aux côtés de leur père de président ».

C’est alors que la fiction rejoint la réalité puisque pour les besoins de la cause et de ce à quoi il veut aboutir, les frères de président vont en prendre, dans la chute de sa belle démonstration, pour leur grade. On nous passe toutes les sales besognes dont ils sont capables ces frères, mais si de par ce monde, il existe un seul exemple, par pitié qu’il nous le cite et fournisse la liste de « tous les biens de l’Etat, c’est pour lui », qu’il s’est appropriés.

A moins qu’il ne s’agit de W. Bush et de son frère ci-devant gouverneur de Floride. Au fait, on oubliait ! Lui a succédé à son père à la tête de la première puissance politique, économique et militaire du monde. Comme quoi...

Souleymane KONE

L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 4 septembre 2007 à 10:09 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

    Je reste certain qu’en parlant "l’intérêt quelconque du sujet", on peut surtout se référer a votre article, dont on ne voit vraiment pas l’interet, surtout que vous tournez autour du pot, avec des expressions qui ne veulent rien dire !

    Et dire que ca se dit journalite

    • Le 4 septembre 2007 à 14:07 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

      Mes Chers Compatriotes, lecteur du Fasonet,

      A cet article, je réponds ceci :
      Il ne faut pas se voiler la face, même en proses. Si, en temps opportun, Monsieur François COMPAORE est celui qui incarnera la prospérité du Burkina, pourquoi se priver de tel fils digne de notre patrie. Par conséquent, toutes les tergiversations actuelles, d’où qu’elles viennent d’ailleurs, sont une illusoire dissertation creuse, vide de toute portée politique. Je rappelle tout de même, en tout état de cause, que la succession du Président du Faso, Monsieur Blaise COMPAORE n’est pas, pour l’instant, ouverte et que, le minimum de respect de nos institutions consisterait à observer scrupuleusement la lettre et l’esprit de notre constitution actuelle même dans la poésie. Alors que nous venons de constater cet été encore, que les besoins de notre peuple sont sans cesse croissants et déshonorés, il y a des "pseudo" intellectuels qui s’évertuent à disserter sur des questions qui, sans aucun doute, n’apportent absolument rien aux besoins essentiels (eau, soins de santé primaire, éducation) de notre patrie. Je propose désormais que chaque contribution sur le Fasonet permettent d’apporter des solutions autour des points saillants suivants :

      1°) Comment doter tous les villages burkinabé d’un forage ?
      2°) Comment doter chaque village burkinabé d’un poste de santé primaire ?
      3°) Comment doter chaque village burkinabé d’une école primaire ?
      4°) Comment assurer juridiquement la garantie de ces droits, aussi élémentaires que fondamentaux ?
      Je rappelle que les seules subventions européennes permettent de satisfaire ces exigences fondamentales sans évoquer les résultats et le fruit de la coopérations avec les autres pays amis et/ou alliés. J’occulte volontairement les récettes de l’Etat et les capitaux résultant des prêts bancaires internationaux. Me Paul KERE, Avocat, France.

      • Le 4 septembre 2007 à 20:28, par rodriguez En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

        Me kere,
        Je crois que vous vous êtes trompé d’interlocuteurs. nous ne pouvons pas réflechir sur vos 4 points cités plus haut à la place de nos gouvernants. c’est à eux de se poser toutes ces interrogations mais hélas, nous nous rendons tous compte qu’ils agissent de toute autre façon. Nous, citoyens burkinabe, notre rôle c’est de faciliter, d’aider l’action du gouvernement d’une manière ou d’une autre : à travers des ongs sérieux, des associations sérieuses, ou des actions directes du genre envoyer des dons dans un village pour la construction d’une école, d’un psp etc... etc... et ça, nous n’attendons pas le gouvernement pour le faire. vous comme nous, nous y pensons et nous le faisons à chaque fois que nous le pouvons. Ne melangeons pas les genres. nos gouvernants sont payés pour une chose, alors ils doivent pouvoir la faire. Le ministre burkinabe qui touche 800000 fcfa par mois avec voiture de service, chauffeur et autres avantage alors que le salaire moyen est à 40.000 fcfa doit se dire que c’est tout le peuple qui se saigne tous les jours afin que lui puisse toucher son salaire. c’est ce que nous gouvernants doivent toujours avoir à l’esprit... bonne soirée à Vous me kere.
        rodriguez

        • Le 4 septembre 2007 à 20:53 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

          Cher Rodriguez,

          Le travail des ONG est remarquable ; il doit être complété par celui des gouvernants. Par conséquent, je vous propose de créer un Parti politique autour de ces idéaux. Un seul mandat de 5 ans suffit à réaliser ces 4 objectifs. Qu’en pensez-vous ? Me KERE, France.

          • Le 5 septembre 2007 à 19:24, par rodriguez En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

            Mon cher Maître,
            je crains fort que ces 4 points puissent être pour moi la seule motivation pour créer un parti. s’il est vrai que ces points résument toutes les préoccupations d’un pays tiers-mondiste, il est tout aussi vrai que tout le monde ne pas pas être un leader politique. même si au Faso les gens pensent autrement (vu le nombre pléthorique de partis politiques). Moi je suis partisan du regroupement des partis selon les différents courants idéologiques... Et pour un pays comme le Burkina, le nombre de partis politiques ne devrait pas depasser 10. Vous remarquez comme moi tout le bazar qui existe dans la classe politique au faso à cause de la centaine de partis que nous avons. Bref...
            cependant si vous, vous avez l’idée de créer un parti politique au pays, sachez que vous aurez d’abord l’appui de tous les burkinabe vivant à l’étranger (parce que grâce à lefaso.net vous ne passez plus inapperçu et aussi gràce aux bonnes actions que vous n’arrètez pas de faire) et aussi vous aurez l’appui des burkinabe vivant sur place au pays car vous aurez l’avantage de n’être pas "mouillé" et aussi d’apporter une expertise nouvelle et peut être prometteuse. Bien à vous !
            PS : si vous prenez cette décision de créer le parti, retenez que nous, burkinabe tout court, nous avons marre de partis dits de mouvance présidentielle mais aussi de bien de partis d’opposition. cherchez plutôt à être un parti centriste ou à la rigueur d’opposition.
            rodriguez

            • Le 5 septembre 2007 à 21:56 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

              Mon cher Rodriguez,
              J’ai pris bonne note de vos recommandations et de vos suggestions sur l’initiative de créer un parti politique. Je pense qu’il convient de poursuivre la réflexion et d’envisager d’élargir les 4 points cités. Pour cela, je compte sur des individualités aussi éclairées comme vous aux fins de m’épauler dans l’élaboration d’un programme beaucoup plus consensuel, centriste (ni gauche ni droite).
              Il ne s’agira certainement pas, non plus d’un parti, ni d’opposition, ni de la mouvance présidentielle.
              Il s’agira, au contraire, d’une vision humaniste simple destiné à promouvoir le développement durable et la démocratie. Je sais que la tâche ne sera pas facile. Mais il faut agir car seuls ceux qui n’agissent pas ne se trompent pas.
              Dans quelques mois, je prendrai le soin de vous proposer, via le Fasonet, un projet de statuts de notre parti, convaincu pour ma part que nous avons une partition à jouer dans le concert du développement du Burkina Faso.
              Sur les orientations de ce parti, il s’agira d’un parti humaniste, qui placera, exclusivement, l’homme au centre de toute l’action politique. C’est pourquoi je vous propose la dénomination suivante : Le Parti Humaniste pour la Démocratie et le Développement Durable (P.H.D.D.D.). Qu’en pensez-vous ? Ainsi de même que les lecteurs du Fasonet ? Me Kéré, France.

              • Le 6 septembre 2007 à 20:07, par rodriguez En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                Cher Maître,
                j’ai pris bonne note et j’attends comme bcq d’autres internautes ledit projet de statut du parti. vous pouvez compter sur moi pour ma modeste contribution. Cependant, je dirai tout de suite que la dénomination que vous proposez (PHDDD) sonne un peu trop lassant. du genre formule chimique d’un produit. D’abord à cause du PH et aussi le DDD qui fatigue à la prononciation... je vous suggère tout de go un nom court, facile à retenir du genre "CENTRE HUMANISTE". centre determine la position du parti et aussi peut avoir une conotation d’un parti au coeur de la population ; donc avec la population. Et Humanisme est un mot presque sacré pour nos populations. Dans toutes nos langues maternelles, lorsqu’on dit que cette personne a de "l’humanisme", ça veut tout dire....
                Bien à vous Me Keré.
                rodriguez

            • Le 5 septembre 2007 à 22:49 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

              Mais bon sang, qu’est ce que tout cela a à voir avec les histoires de frères, dites-moi ?!!!! Toutes ces amabilités mielleuses qui, en résumé, trouvent que le sieur Compaoré frère ferait un bon président mais qu’on va ici et maintenant faire un parti politique sur internet via lefaso.net, et en France, mais du centre ou "à la rigueur" -super l’expression ! Un opposant "à la rigueur", y en a pas déjà un ? On l’a nommé chef-de-file, donc "à la rigueur" c’est raté...- de l’opposition en affirmant que tous les autres partis mouvanciers et de l’opposition sont nuls mais qu’en fin de compte dans l’ombre du frère on pourrait envisager quelque chose autour de quatre points saillants -et sans intellectuels, que des pseudo sauf ’nous’, évidemment... Mon vieux, on n’est pas sorti du marigot, à ce rythme... Courage !

              Mamadou et Bineta.

              • Le 6 septembre 2007 à 16:06 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                A "Mamadou et Bineta",
                J’ai appris à lire avec ce manuel scolaire. rires !!!
                Mais franchement, je n’ai rien compris à votre position alors même que j’ai besoin de plus d’éclaircissements de la part des internautes qui ont une chance formidable de surfer sur le net. Pour cela, la syntaxe "sujet, verbe, complément d’objet, me permettrait de comprendre les préoccupations, les recommandations et les suggestions des burkinabé foncièrement épris du développement de notre faso. Que c’est vraiment dur de construire, (respect absolu des gouvernants actuels) en revanche, c’est plus facile de déconstruire. (les critiques viles quand vous vous faites le champion). C’est sûr qu’il faut rassembler tout le monde et les critiques même les plus viles sont nécessaires. Pouvez-vous m’apporter de plus amples informations car vous êtes, au vu de vos observations, quand même loin d’être con. Me Kéré, France.

              • Le 6 septembre 2007 à 19:45, par rodriguez En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                M. "Mamadou et Bineta"
                si vous voulez, cette histoire de frère de président me repugne tellement que j’ai pas trouvé raison d’alimenter un débat sur le sujet. ce serait la plus grande betise burkinabe d’accepter François comme successeur de son frère de président. deux raisons le disqualifient d’office : 1- Il est impliqué dans l’affaire Norbert Zongo et tant que cette affaire restera en suspens, ce monsieur ne pourra briguer officiellement aucune responsabilité de haut niveau.
                2- après 20 ans de pouvoir de Blaise Compaoré, sincèrement il faut être vraiment con (excusez-moi l’expression) pour accepter son frère cadet comme successeur direct car le Burkina ne se limite pas à la province de l’Oubritenga. en acceptant cela, le CDP accepte aussi sa mort certaine parce que bien de personnalités du CDP sont bcq plus présidentiables que François Compaoré.
                Peut être pensez-vous que je suis un sympatisant du parti au pouvoir. Le CDP et moi, nous sommes aux antipodes ! je renchéris en affirmant que je suis plutôt sympatisant du parti de l’oeuf. mais cela ne doit pas m’empêcher d’encourager un frère (en l’occurence Me Keré) pour son idée de créer un parti politique. Mon frère "Mamadou et Bineta" comme je le disais tantot, ce que nous devons garder à l’esprit, c’est que nous sommes tous Burkinabe. D’abord, il faut songer à l’épanouissement de tout le peuple burkinabe. Me Keré y songe et comme lui, bcq d’autres y compris vous-même ! Alors si Keré a l’idée de créer un parti, il faut l’écouter, l’encourager, l’accompagner s’il le faut car on sent en lui à travers le net que c’est un homme bien ; même si des fois il prenait une position affichée pour le pouvoir actuel. (y’a t-il une seule personne au monde qui ne se trompe jamais ?). J’ai bien dis auparavant (dans ma réponse à Me Keré) que j’étais partisan de la réduction à 10 du nombre de partis politiques au Faso. Et dans le futur, ce parti que Keré veut créer peut bien figurer parmi les 10. cela ne signifie pas qu’il faut le remplacer avec el parti au pouvoir ou celui de Me Sankara. Nous sommes bien en démocratie, non ? Me keré propose un parti centriste. Ni le CDP, ni l’UNIR/MS, ni vous même ne pouvez vous opposer à la création de ce parti. En bon intellectuel, vous devez plutôt lui avancez des idées, lui faire des propositions... je vous rappelle qu’on peut être sympatisant sans être militant d’un parti politique.
                Bonne soirée "Mamadou et Bineta" (rires).
                rodriguez

                • Le 7 septembre 2007 à 16:59, par mirak En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                  juste pour dire à mr rodriguez que même les 10 partis c’est trop ; moi je propose 5 partis. Il faut que les parties s’ijnscrivent dans une idéologie avec un programme cohérent pour le bien être de la polution ; mais il n y a pas 1000 programmes pour le bien etre d’une population. Au délà de 5 partis ça sera du couper-coller et des mensonges.
                  Comme vous lisez lefaso.net, il y a eu un article qui mentionnait qu’aux législatives passées un parti a obtenu 195 voies ’ si je ne me trompe) et ajoute que c’est à peine l’effectif d’une salle de classe. Je me demandais quelle autorité a livré une autorisation à ce monsieur pour son parti ?
                  Merci à vous et aussi à Mr Keré

                  • Le 8 septembre 2007 à 11:44, par rodriguez En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                    salut à Vous M. l’anonyme !
                    Il ne s’agit pas de proposer un nombre limité de partis politiques au pays. lorsque je dis que dans un pays comme le Burkina le nombre de partis ne devrait pas depasser 10, cette réduction devrait s’imposer naturellement. Hélas, la réalité est tout autre.... c’est pourquoi, avec le temps, sans desespérer, nous pensons qu’il y aura un moment (et ça commence déjà) de regroupement de partis pour en creer un seul. et à l’issu de ces récoupements si le Burkina a 10 partis bien implantés dans toutes les régions du pays, ce serait déjà une grande avancée démocratique. Et si les regroupements naturels en retiennent 5 comme vous "proposez", tant mieux pour le pays. Les partis à l’échelle familiale disparaitront d’eux-mêmes mais avec le temps car personne aujourd’hui ne peut imposer leur suppréssion. Nous sommes bien en démocratie, non ?
                    rodriguez

                    • Le 10 septembre 2007 à 11:53, par Mirak En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                      je suis d’accord avec toi sur ce point ; mais il ne faut pas qu’on accole la pagaille à la démocratie. dans le Faso, les conditions pour créer un parti politique sont tellement larges que n’importe qui, même sans aucun programme de developpement ; peut créer son parti ; en plus il y a des partis qui n’ont pas de sièges et de fois c’est la maison d’habitation du president qui est transformée en siège avec un petit panneau devant la porte ! je suggerai que ceux qui veulent créer un parti puissent avoir une représentation dans au moins 10 provinces avec des sièges où il y aura des gens qui travaillent, payés et déclarés à la CNSS. il faut aussi que le parti ait un compte qui sera crédité par les militants pour leur contribution (on ne veut pas de partis qui survivent seulement des subventions de l’Etat lors des campagnes électorales !!!!!!!!) ; etc.....
                      Merci rodriguez :
                      par Mirak

                • Le 7 septembre 2007 à 18:34 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                  Mon Cher Rodriguez,
                  Votre message à "Mamadou et Bineta" constitue pour moi un encouragement précieux. Poursuivons le rassemblement des idées.
                  Je vous remercie d’avoir placé le futur parti, Le "CENTRE HUMANISTE" dans le top 10 des futurs partis politiques au Burkina Faso.
                  Avant d’être créé ce parti, a vous lire, a déjà gravi les échelons de votre estime. Et je pense que vos idées sont largement partagées également par de nombreux compatriotes qui ne sont pas satisfaits dans leur existence quotidienne au Burkina Faso, sans que cela ne nous autorise à jeter l’oprobre sur les partis politiques de l’échiquier national actuel au Burkina Faso. Le futur Parti Le "Centre Humaniste" comme je l’ai adopté doit proposer un modèle de développement différent, sans non plus chercher à réaliser une quelconque révolution. Poursuivons donc la réflexion via le net et je ne manquerai pas de vous soumettre dans quelques mois le projet de statuts de ce parti qui se veut moderne, simple, efficace et, enfin, humaniste tout court. Continuons notre rêve en dépit des difficultés inhérentes à chaque action politique. Me Paul KERE, Avocat, France.

            • Le 5 septembre 2007 à 22:52, par passakziri En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

              Je me démarque clairement de cette"idée" de parti (Bien que vivant à l’extérieur et lisant les articles sur lefaso.net).Avec plus de 110 partis politiques,les mots commencent à manquer. Le dernier né était "l’autre Burkina" si je ne me trompe.Attendons de voir cet"autre Burkina", avant de voir "l’autre Burkina de l’autre".
              Mr.Kéré sera plus utile au pays en continuant à s’investir dans sa vie associative à travers des forages,ambulances et autres besoins urgents des populations,qu’en se jettant dans la jungle politique du pays. Je reste convaincu que le dernier espoir de beaucoup de villages burkinabè repose plus sur les actions décentralisées des ONGs et associations sérieuses que sur les politiques qui ont fini de demontrer leurs incapacités.Pour être encore plus utile, il faudra surtout dépasser son propre village ou sa Région pour penser á tout le Burkina comme entité dans les actions qu’on mène.

              • Le 6 septembre 2007 à 16:12, par G. Boro En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                Voila un Mossi qui aime tellement le NAAM qu’il n’est pas patient. Juste apres avoir trouve une ambulance de brousse pour les communautes, veut s’empresser pour engranger les fruits en creant un parti. Faut attendre un peu.

                • Le 7 septembre 2007 à 18:02 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                  Mon Cher G. Boro,
                  Je ne vais certainement pas rentrer dans vos considérations "ethnicistes" car je risque de me priver des bissas, des dagari, des gourmantchés, des birifors, des gourounsis et il y a au moins une centaine d’autres ethnies que je n’ai pas pu citer.... Et encore de nombreux autres pays africains, européens, américains, asiatiques qui viennent en aide au Burkina.
                  Non !!! Cher Frère, Boro, l’action politique d’envergure nationale permettra de doter non pas seulement un village ou une communauté déterminée, mais, au contraire, les trois mille villages du Burkina sans oublier les villes. Tout est possible si nous plaçons l’homme au centre de nos préoccupations. Vous savez, ma gloire personnelle réside dans les dossiers que je réussi procéduralement pour mes clients. J’estime, pour ma part, qu’on peut dépasser ce cadre et penser au peuple burkinabé tout entier. J’en ai la pleine conviction. Qu’en pensez-vous ? Me P. KERE, Avocat au Barreau de Nancy.

              • Le 6 septembre 2007 à 16:16 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                Cher Passakziri,
                Je vous félicite pour la claivoyance de vos idées. Je suis suffisamment digne pour ne pas supporter les coups tordus politiques.
                Or, il semble que c’est la règle du jeu. Casser, casser même ceux qui ont une bonne orientation politique de développement.
                Je pense que vous avez raison dans votre suggestion quant à la poursuite dans le travail associatif et en l’étendant à tout le Burkina.
                Cependant, l’extension de cette action associative ne pourrait-elle pas trouver son aboutissement dans une action politique d’envergure nationale. Si les associations et les O.N.G. peuvent le faire, a fortiri, l’action gouvernementale sera encore meilleure,car intégrant des fonds publics beaucoup plus conséquents. Qu’en pensez-vous. Me Kéré, France.

                • Le 7 septembre 2007 à 11:18, par wiseman En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                  juste pour preciser au journaliste , gorges bush junior n’as succédé à son père georges bush mais plutot à Bill Clinton qui avaiit lui succédé a georges bush père.

                • Le 8 septembre 2007 à 10:41, par passakziri En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                  Mr Kéré,
                  bien sûr qu’une action gouvernementale serait d’envergure si la volonté y est.C’est même le devoir des politiques de s’investir dans ces domaines cités. Je ne veux pas dire que les régimes qui se sont succédés au Faso n’ont rien fait jusque là.Seulement, ils ont fait souvent plus pour leur propre personne ou pour des calculs politiciennes, plûtot que sur des programmes politiques bien élaborés et respectés.Sinon comment expliquer que pour la pose d’ue première pierre d’un Centre hospitalier régional par exemple, on mobilise tout un ministère et la TNB pour faire beaucoup de tam-tam et de bamboulade alors qu’à l’intérieur des structures existantes,les infirmiers et médecins ne disposent même pas d’un bon tensiomètre, à plus forte raison d’un échographe ?C’est un exemple en passant.
                  Si vous décidez de créer ce parti, sachez que vous finirez par investir plus de temps à élaborer des tactiques politiciennes,à vouloir rassembler des militants plûtot qu’à planifier des actions concrètes pour les populations.Ce serait beau de penser que vous ne passerez pas par là.Tous comptes faits,un parti politique se crée dans l’espoir d’obtenir un mandat du peuple.Ne me dites pas que vous vous contenterez du récipissé,et que le reste viendra de lui même.Vous devriez commencer dès maintenant à entrainer vos tibias pour les crocs-en-jambes.
                  Le plus grand obstacle que je vois dans votre projet est le manque de direction claire. Pour moi,on ne peut affirmer n’être ni de l’opposition ni de la mouvance dirrigeante.
                  Soit vous trouvez que le pouvoir actuel travaille dans la bonne direction et vous le soutenez, ou vous estimez qu’on peut mieux faire et vous proposez alors un autre programme.Il faut commencer par là : Prendre son courage à deux mains,et choisir sa direction.Personne ne vous en veut si vous vous estimez proche d’un ou l’autre bord politique.C’est votre droit de soutenir ou pas qui vous voulez.
                  Mr, Kéré, une dernière question : Que comptez vous faire des opportunistes qui jailliront dans "votre parti" ? Ils pillulent au Faso comme partout ailleurs dans les partis politiques.Et les hommes politiques les plus honnêtes n’echapent pas à leurs aggrressions ; je vous cite l’exemple le plus éblouissant qui m’est resté en mémoire jusque là : C’etait après les élections présidentielles passées,ou certains membres du parti d’un canditat de l’opposition se sont plaint par voie de presse que leur président très pingre réclame des récus pour toute pétite dépense faite ;Ridicule non ?C’est le minimum qu’on peut réclammer pour une transparence je suppose.
                  Mr. Kéré ,excusez moi pour la longueur de cette reponse ;Vous aurez compris mon opinion sur le sujet qui reste la même :
                  je m’interdis de manger à la sauce politique actuelle.
                  Bon week-end à vous.
                  passakziri

                  • Le 9 septembre 2007 à 23:30 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

                    Mon Cher Passakziri,

                    Votre message est plein de sagesse et de questions intéressantes auxquelles, je m’efforcerai d’y apporter des réponses simples, claires et précises. J’ai eu du plaisir à vous lire. Donc pas de souci sur la longueur de votre missive que j’ai lue, relue et disséquée sous toutes ses formes. La démarche pédagogique actuelle s’impose :

                    1°) La question du déficit en équipement médical : J’ai fait cet amer constat lors de mon dernier séjour dans le boulgou. Les infirmiers du village utilisaient leurs propres tensiomètres pour travailler. J’ai trouvé ce procédé génial, même si je leur ai apporté quarante tonnes de matériel médical (Tables, bureaux, frigo, groupe électrogène, lits d’hospitalisation et matelas aseptisés... etc etc) Je n’ai jamais voulu que la presse rende compte de cette petite action isolée car j’estime que l’on peut travailler dans la discrétion et dans l’efficacité.

                    2°) La question des "opportunistes" et du temps passé à organiser des colloques : Je ne pense pas qu’il y ait plusieurs catégories de burkinabé. Le futur parti s’inscrira dans le rassemblement de toutes les âmes de bonne volonté, quelle que soit leur position politique, leur orientation sexuelle, leur religion, leur ethnie. L’heure est au rassemblement tout court. Nous n’aurons pas le droit de faire la "politique politicienne" s’agissant de la satisfaction des besoins élémentaires de notre peuple. (santé, éducation, eau potable, justice garantissant ces droits élémentaires...). C’est pourquoi, nous consacrerons plus de temps sur le terrain qu’à l’organisation des colloques qui sont, également, en tout état de cause, indispensables à l’organisation de l’action politique. Suivez mon regard : Je serai plus en "bermuda" qu’en "costume" pour l’application du programme quinquennal qui sera tissé. Aidez-nous à ne pas tomber, si des crocs-en-jambes venaient à surgir. Faites-nous confiance, et on essayera ensemble de faire bouger ce qui n’a pas été bougé jusqu’à présent. En cela, notre action s’inscrit dans le prolongement des progrès déjà réalisés par les gouvernants actuels.

                    3°) Sur la position du futur parti en relation avec les partis actuels existants : Cette question n’est pas importante en considération des objectifs impératifs de développement. On ne peut pas dire que le parti actuel au pouvoir a démérité, et j’ai toujours salué l’action actuel des gouvernants au Burkina qui se battent comme ils peuvent pour enrayer la pauvreté. Le cas échéant, la création de notre parti s’inscrira dans cette lutte pour le "progrès continu". Qui peut aller à l’encontre de ce principe général de "progrès continu" ?
                    En revanche, s’agissant de l’opposition, je ne vous cache pas qu’elle est souvent, décevante, dans la mesure où elle ne s’oppose pas au pouvoir actuel comme il se devrait : Explication : Si le pouvoir actuel pose un acte positif, l’opposition actuelle devrait applaudir. En revanche, si le pouvoir de Monsieur Blaise COMPAORE pose un acte néfaste aux intérêts de notre peuple, l’opposition doit également avoir le courage de dénoncer un tel mauvais acte.
                    Or, nous constatons que, le plus souvent (donc pas toujours) que l’opposition actuelle, et, notamment celle incarnée par notre Confrère Stanislas Bénéwendé SANKARA, a une tendance malheureuse à dénigrer systématiquement le pouvoir actuel. Nous souhaitons, qu’il y ait un consensus minimum sur le noyau dur des intérêts vitaux de notre peuple. Pour le reste, on peut continuer à se "chamailler" lorsque les besoins vitaux de notre peuple seront satisfaits. Je pense que Me SANKARA comprendra à sa juste valeur l’intérêt de nos propositions. Par exemple, il était complètement inutile à notre peuple de publier par la voie de la presse le refus d’une invitation par le Président de l’Assemblée Nationale. Que voulez-vous que cette invitation ou son refus puisse apporter de l’eau et du pain à notre peuple. Il faut d’abord bien mangé avant de s’accomoder de ce luxe.
                    L’action politique est laborieuse, pleine d’embuches et de contradictions.
                    Nous sommes parfaitement conscient des difficultés de notre future mission. Mais nous avons pris l’engagement futur de participer à cette vie politique de notre pays, dans la transparence et dans le respect d’autrui.
                    Nous pensons avoir répondu à votre message qui était plein de sagesse et d’enseignements. Puissent nos futures réflexions se fonder sur l’intérêt exclusif du peuple burkinabé et placer l’homme burkinabé au centre de toutes préoccupations et actions politiques. Me Kéré, Avocat au Barreau de Nancy, France.

  • Le 4 septembre 2007 à 15:12, par Siloé En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

    - Mr Kone, avez-vous peur d’un procès en diffamation ? Vous n’êtes pas sûr de vos sources d’informations et/ou de vos analyses !? Il vaut mieux changer de métier dans ce cas ; si d’aventure vous êtes réellement un journaliste.
    - Franchement, votre texte est vide de bon sens, tout comme la « diarrhée verbale » relative à la notion de _Unité-Nation_ de Mr Touré. Pourtant le titre de son texte aurait pu retenir l’attention du lecteur.
    - Ce n’est certainement pas en alignant vainement des mots qu’ont rédige un article. Un article est un ensemble de phrases (i.e. des groupes de mots liés par le sens et la grammaire d’une langue) cohérentes logiques et expressives de quelque chose ; c’est en substance, une Démonstration. Que constatons-nous ici ? Pitié pour nous et pour votre profession même. Epargnez-nous vos « déambulations morbides ».

  • Le 4 septembre 2007 à 17:07, par TIENFOLA En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

    ME KERE Pour vos préoccupations "1°) Comment doter tous les villages burkinabé d’un forage ? 2°) Comment doter chaque village burkinabé d’un poste de santé primaire ? 3°) Comment doter chaque village burkinabé d’une école primaire ? 4°) Comment assurer juridiquement la garantie de ces droits, aussi élémentaires que fondamentaux ?" vous rappelez vous mêmes "que les seules subventions européennes permettent de satisfaire ces exigences fondamentales sans évoquer les résultats et le fruit de la coopérations avec les autres pays amis et/ou alliés. J’occulte volontairement les récettes de l’Etat et les capitaux résultant des prêts bancaires internationaux". Mais alors, ou passe tout ce pognon qui aurait permis de réaliser en deux temps trois mouvements votre si beau programme ? Croyez-vous que c’est en gérant comme cela est actuellement fait (en dépit des satisfecits de bonne gouvernance octroyés on ne sait trop comment ?) que qui qu’il soit pourra incarner la prospérité du Faso ? D’ailleurs de quelle prospérité parle t’on ? Celle des gouvernants ou celle de tout un peuple ?
    Bas Yam !
    TIENFOLA

    • Le 4 septembre 2007 à 20:46 En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

      Cher TIENFOLA,

      Bien sûr qu’il s’agit de la prospérité du peuple. Les gouvernants sont les serviteurs légitimes. Si vous trouvez que mon programme est beau, alors je vous propose de créer un parti politique pour le reprendre. Je vous propose les noms suivants : Parti Humaniste (P.H.) ou Parti Pour le Developpement Durable (P.P.D.D.). J’attends vos encouragements... Me KERE, France.

  • Le 5 septembre 2007 à 13:07, par TIENFOLA En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

    Me Kéré, je vous encourage vivement à créer un parti de plus au Burkina Faso, mais je crains fort que ce parti et son beau programme très social ne soient rapidement victime des jeux de jambes vicieux de quelques politiciens spécialistes ès coups tordus. Vous oubliez qu’au Faso d’aujourd’hui le poids/charge de la pauvreté n’est plus supporté(e) par tout le monde mais précisement par le gros de la population. Appliquer votre programme signifie réduire drastiquement la part de gâteau que se partage la minorité gouvernante. Cette minorité vous demandera certainement d’où vous débarquez avec des idées aussi "loufoques" dans un contexte de mondialisation de la misère : Il vous sera demandé les yeux dans les yeux si vous voulez vraiment que tout le monde crève alors qu’il est encore possible de sauver une infimme partie du peuple qui assurera la survie plus qu’honorable du Burkinabé ?

    En tout cas, vous aurez été prévenu, mais vous avez tout mon soutien. Si nous réussissons même à obtenir notre récepissé avec ce programme, alors il y aura de l’espoir. Convoquons l’Assemblée Générale Constitutive le plus tôt possible. On ratissera - peut-être pas large - mais l’espoir au moins survivra !

    TIENFOLA

  • Le 5 septembre 2007 à 19:17, par KgB En réponse à : > Frère de président : Toute ressemblance avec...

    Creer un nouveau parti ?

    Donc finalement on aboutit a la meme et unique conclusion de la Palisse : le CDP au pouvoir depuis plus de 20 ans a echoue, lamentablement. Il nous faut un parti capable de faire l’essentiel ( ce que le CDP moribond ne fait pas) pour nos populations. Si vous pensez que vous pouvez faire mieux que le CDP, allez-y. We are tired of all those broken roads and bridges. Vous avez tout mon soutien. Mais si vous pensez que le parti au pouvoir est formidable, alors-la ! on ne se comprend plus. Dans ce cas il faut plutot se confondre aux Mega-Partisans au lieu de creer un parti de plus.

    Le desir de creer un nouveau parti est bien la preuve que la succession de Blaise est bien ouverte et non le contraire. On est en Democratie, il ne faut plus etre hesitant sur le fond de ses pensees. Ya rien au village.

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