Dans le cadre de la diffusion des idéaux de la paix au Burkina, une forte délégation des ambassadeurs de la paix a visité les Editions "Le Pays", le vendredi 31 août 2007. C’est une délégation composée de 11 volontaires pour la paix, dont 7 Japonais et 4 Coréens. La délégation a pour mission de propager les vertus cardinales de la paix et de distinguer des personnalités comme ambassadeurs de la paix au Burkina.

Au cours de sa visite, la délégation a été reçue par le directeur général des éditions "Le Pays", Boureima Jérémie Sigué, qui est par ailleurs un ambassadeur de la paix. Le DG a remercié la délégation tout en lui témoignant toute sa reconnaissance. Le chef de la délégation, Hiroshi Yamazaki, a pour sa part félicité les Editions "Le Pays" pour le travail abattu pour l’ancrage de la paix au Burkina.

C’est avec Mahorou Kanazoé, directeur de publication délégué, que la délégation a effectué une visite guidée des locaux. Elle a également échangé avec le personnel, notamment les journalistes. Ces ambassadeurs de la paix doivent séjourner au Burkina du 28 août au 5 septembre 2007. Pendant 7 jours, ils vont s’atteler à faire l’apologie de la paix.

Créée le 12 septembre 2005, la Fédération pour la paix universelle (FPU) est une alliance mondiale d’individus et d’organisations oeuvrant à bâtir un monde de paix. Ses membres actifs sont appelés ambassadeurs de la paix (AFP), représentant la diversité religieuse, raciale et ethnique de la famille humaine. Son fondateur est le révérend Sun Myung Moon.

Hiroshi Yamazaki, chef de la délégation : "Notre but, c’est la paix"

"Le Pays" : Quel est l’objet de votre visite aux éditions "Le Pays" ?

Hiroshi Yamazaki : La Fédération pour la paix universelle (FPU) est en train de promouvoir le partenariat avec les Etats sur les initiatives de paix. Nous estimons que votre journal joue un rôle important dans la promotion de la paix.

Vous venez de visiter les éditions "Le Pays". Quelles sont vos impressions ?

J’apprécie beaucoup les efforts du personnel du journal parce qu’il s’investit énormément pour l’éducation des populations à travers l’information. Je pense qu’il y ait réellement de l’espoir au regard du travail abattu.

Pouvez-nous présenter la Fédération pour la paix universelle (FPU) ?

La Fédération pour la paix universelle (FPU) est un réseau d’organisations et d’individus qui oeuvre pour promouvoir les programmes d’éducation sur la paix. Le programme inclut les valeurs familiales et humaines. Nous mettons l’accent sur l’abstinence avant le mariage. Ce programme d’éducation de caractère et de valeur familiale a été inclus dans le programme national d’éducation dans certains pays. Notre but, c’est la paix. Mais la paix commence d’abord par la transformation des individus, et ensuite la famille.

Nous mettons également l’accent sur la dimension inter-religieuse en amenant les uns et les autres à briser les barrières pour aller vers la paix, et à ne pas défendre seulement les valeurs de sa nation. Il faut briser vraiment les barrières pour que la paix puisse être une réalité. Nous sommes en train de travailler au sein des Nations unies pour instaurer un conseil international et inter-religieux pour la paix. Ce conseil va s’attacher à faire la promotion de la paix au sein des Nations unies. En découvrant le Burkina, j’ai remarqué que les autorités s’impliquent énormément dans la résolution des confits dans la sous-région. Cela est une chose à encourager. Nous vous encourageons à aller dans ce sens pour promouvoir la paix au sein de la sous-région.

Que pensez-vous du Burkina ?

C’est la 3e fois que je visite le Burkina. Chaque fois, je suis impressionné par le caractère aimable du peuple, notamment son dévouement, sa loyauté. Les Burkinabè sont des personnes très loyales. Ils travaillent avec beaucoup de sérieux et de diligence. Le Japon, mon pays, est la 2e puissance économique du monde mais il a perdu les valeurs spirituelles. Au Burkina, l’on retrouve ces valeurs. Je vous encourage à bien les préserver. Je pense que nous allons encore apprendre à partir de vous. C’est pourquoi, je suis en train de travailler à cultiver ces relations entre le Burkina et les pays orientaux, notamment le Japon et la Corée pour la promotion des valeurs spirituelles. Cette interconnexion sera profitable à tous.

Par Issiaka KABORE (Stagiaire)

Le Pays