"La loi d’orientation de l’éducation vient de renaître de ses cendres selon la volonté des deux ministères en charge de ce secteur.

Quelles sont les mesures prises pour la modernisation effective de l’école coranique et des médersa ?

Faites-nous connaître les décisions prises pour l’éradication de la mendicité des élèves coraniques dans la cité.

Que fait la Communauté musulmane pour diagnostiquer les effets néfastes à l’enseignement qualitatif de ces élèves ?

Y a-t-il un fonds pour la Communauté musulmane pour soutenir l’école coranique et les médersa ?

Chaque école coranique ou medersa est-elle reconnue par l’Etat et la Communauté musulmane ?

Y a-t-il une instance au niveau de la Communauté qui s’occupe de cela ?

Pourquoi pas un forum entre l’Etat et la Communauté pour rémédier à la prise en charge de ces écoles laissées pour compte ?

Et si on prévoyait une école de formation des enseignants comme les ENEP et ENSK ?

Y a-t-il un fonds alloué à ces écoles comme pour l’école catholique ?

Et si tous les richissimes musulmans faisaient des quêtes pour soutenir l’essor de l’éducation de ces écoles laissées pour compte ?

La Révolution avait en son temps interdit la mendicité dans la rue. Est-ce que cela a été un handicap pour les écoles ?

Toutes ces questions sont pour moi une prise de conscience pour l’éclosion réelle de ces écoles, l’avenir de ces enfants qui sont dans la rue, bannir cette mendicité des enfants dans la rue soi- disant que cela est normal dans l’enseignement.

Au Burkina Faso, tout le monde doit contribuer à l’éducation de nos enfants, éviter qu’ils ne tombent dans la recherche du gain facile.

J’aimerais que la Communauté musulmane prenne ses responsabilités ainsi que l’Etat pour que dans les années à venir, nous ne voyions plus nos enfants dans la rue pour mendier.

A bas la mendicité de nos enfants dans la rue.

A bas la recherche du gain facile.

Honneur à l’intégrité.

Honneur au travail.

Honneur à tout le peuple burkinabè pour une éducation de valeur et prise de conscience pour éradiquer tous ces maux qui la minent."

Un citoyen burkinabè soucieux de l’école burkinabè dans son ensemble.

Le Pays