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Coup de gueule : Fracture sociale à la ouagalaise

Publié le jeudi 16 août 2007 à 07h45min

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A voir de près la physionomie de la capitale, tout porte à croire qu’il y a deux Ouagadougou : celle des goudrons et l’autre Ouagadougou, celle de la boue. Car, pour les habitants de certains quartiers de la ville, il est quasi impossible de regagner son domicile ou d’en sortir en cas de pluie.

Et pour cause : les voies ne sont pas en bon état à telle enseigne que le coeur des usagers de certaines voies bat lorsque la pluie se prépare.

Il existe assurément un réel problème d’assainissement que la mairie devrait résoudre pour améliorer le cadre de vie des citoyens. En plus d’être dans un mauvais état, ces voies ne sont pas électrifiées.

Il ne fait aucun doute que Ouagadougou a encore du chemin à faire en matière d’infrastructures routières. Certes, il serait illusoire de croire que toutes les routes seront bitumées. Mais il y a certainement encore des efforts à faire. Les citoyens de ces quartiers qui payent aussi des impôts et des taxes devraient ressentir leur contribution à l’éffort national à travers un cadre de vie plus adéquat.

Personne ne doit donc être considéré comme un citoyen de seconde zone. Ouagadougou est déjà belle à certains endroits de la capitale où la municipalité s’est beaucoup investie. Mais elle gagnerait plus en notoriété si le Tout-Ouaga respirait partout la propreté.

Raogo

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Vos commentaires

  • Le 16 août 2007 à 20:08 En réponse à : > Coup de gueule : Fracture sociale à la ouagalaise

    Ce que vous dites est malheureusement le quotidien de la grande majorite des burkinabe des villes et des campagnes.
    C’est la raison pour laquelle je me demande vraiment pourquoi nos autorites ont privillegie la construction d’echangeurs en lieu et place des routes bien faites dans nos villes et campagnes. Si circuler d’un quartier a l’autre est un calvaire pour les ouagalais imaginez donc un peu la situation des autres villes secondaires du pays. Le manque de caniveaux, de routes et de ponts constitue un reel cauchemard pour tous les burkinabe. "Ouaga la belle "n’est qu’une illusion. Il suffit de quitter le gourdon et de s’engager a l’interieur des quartiers pour s’en rendre compte. Sa beaute se limite aux grandes arteres.

    Nos autorites politiques doivent faire de la construction routiere de l’interieur du Burkina une priorite. Et comme nous n’avons pas d’argent il faut du serieux dans la consruction de nos routes, caniveaux et ponts. Les deals qui entourent les appels d’offre et l’execution des travaux donnent au finish des ouvrages de mauvaise qualite. Pour un pays pauvre comme le notre ces genres de deals constituent des crimes economiques qui doivent etre severement sanctionnes.

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