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ABBEF : Déclaration du président national à l’occasion de la JMJ 2007

Publié le lundi 13 août 2007 à 06h59min

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Ibrahiman Sakandé

Le thème de la Journée mondiale de la jeunesse est consacrée cette année à " l’écoute et à la participation des jeunes au développement". A travers cette déclaration, le président national de l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF), El Hadj Ibrahiman Sakandé, relève les actions qui peuvent être menées pour une grande implication de cette frange importante de la population dans la satisfaction de ses besoins.

Une fois encore, la communauté internationale est interpellée. Comme les années précédentes, le Burkina Faso a célébré, à l’instar des autres pays de la planète, la journée mondiale de la jeunesse, le 12 août 2007, avec un thème qui ne laisse indifférente toute personne physique et morale, qui a le souci permanent du bien-être des jeunes : “Permettre aux jeunes d’être vus, d’être entendus, c’est promouvoir leur participation au développement”. La jeunesse, c’est tout un programme, un ensemble de préoccupations à résoudre et surtout de besoins à satisfaire.

Le rappeler n’est nullement superflu, tant les attentions accordées à cette frange de la population tendent à minimiser ses besoins réels du moment pour se focaliser sur le bénéfice dont on pourrait tirer d’elle dans l’avenir.

Les qualificatifs pour exalter les jeunes ne manquent pas : “fer de lance”, “avenir”, “forces vives de la nation”, et j’en oublie bien d’autres tendant à faire des jeunes les points cardinaux de l’avenir. Perçus comme tels, ils sont l’objet de sollicitations diverses sur les chantiers du développement.

Avec de telles conceptions, l’on en arrive souvent à oublier que les jeunes ont aussi des besoins à satisfaire au présent afin de les permettre de tenir leurs promesses et de ne trahir demain les espoirs placés en eux aujourd’hui. Au nombre de ces besoins, l’on peut citer entre autres, l’instruction, l’emploi, l’habilitation, et en bonne place la santé, notamment la santé, de la reproduction. C’est le domaine dans lequel le jeune peut rencontrer, aujourd’hui plus que par le passé, des préoccupations sérieuses qui peuvent compromettre sérieusement son épanouissement, son développement harmonieux, et même son avenir et sa vie.

Dans un contexte marqué par la pandémie du Sida et de maladies de tous genres qui semblent s’acharner sur les jeunes de 10 à 24 ans, faire partie de ce groupe cible, malheureusement le plus vulnérable, suppose nécessairement des besoins cruciaux en matière de santé sexuelle et de la reproduction. Au nombre de ces besoins, figurent l’accès à une information juste et fiable à des services de qualité en la matière, mais aussi et surtout une écoute très attentionnée pour cerner l’ensemble de leurs préoccupations, afin de les aider à y trouver des solutions endogènes.

La satisfaction de ces besoins ne saurait, en aucun cas, être différée. C’est ce qui a conduit Mme Thoraya Ahmed Obaid, directrice exécutive du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA), à souligner avec pertinence que “Les jeunes ne représentent pas seulement l’avenir. Ils représentent aussi le présent. Les vrais besoins des jeunes en matière de sexualité doivent être entendus, compris et satisfaits”.

Population cible aux besoins variés et toujours évolutifs, l’on doit être constamment à l’écoute des jeunes, leur donner les habiletés et habilitations nécessaires à leur pleine participation dans l’identification de leurs propres problèmes et dans la recherche des solutions à ceux-ci. C’est en de telles initiatives que repose toute amélioration des perspectives des jeunes.

Et, comme selon Mme Geneviève S. L. Ah-Sue, représentante-résidente de l’UNFPA au Burkina Faso, “en améliorant les perspectives des jeunes, nous améliorons celles de tous”, l’Association burkinabè pour le bien-être familial (ABBEF) reste convaincue que c’est la meilleure alternative pour s’engager résolument sur la voie d’un développement humain véritable.

El Hadj Ibrahiman SAKANDE,
Président National de l’ABBEF

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