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Brèves : Le Bénin à l’heure des réformes structurelles

Publié le jeudi 9 août 2007 à 08h03min

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L’administration béninoise va poursuivre en 2008, les réformes structurelles entamées depuis 2007, a-t-on appris du discours du chef de l’Etat, Yayi Boni ce mercredi 8 août marquant le 47e anniversaire de l’indépendance du pays.

L’année en cours devra être comme une transition qui va permettre de prendre la mesure du rythme auquel le Bénin passera des différentes étapes vers une émergence économique. Les réformes par une mise en œuvre méthodique hardie et diligente pour donner corps à un Bénin émergent. Cette vision sera soutenue par la relance de l’activité économique et l’accélération de la croissance à travers l’amélioration de la compétitivité économique.


* Angola : construire 40 hôtels, quatre ou cinq étoiles d’ici à 2010

Le projet est ambitieux, mais il vaut la peine. L’Angola d’après guerre projette construire plus de 40 hôtels quatre ou cinq étoiles d’ici à 2010 avec des installation modernes dans les principales villes. Cette initiative vise à contribuer à la résolution des problèmes du pays tels la pauvreté et le chômage tout en développant la capacité du personnel en vue de fournir des services de premier ordre aux visiteurs.


* En France, le tabac flambe

Après les produits laitiers, les céréales et la viande, c’est au tour du prix de tabac de flamber de 6 % en France. Cette hausse souhaitée par les fabricants, a été acceptée par le gouvernement qui veut renforcer ainsi la lutte antitabac. Voici une mesure dissuasive qui pourrait bien inspirer les gouvernements africains dans la mesure où le tabagisme touche essentiellement les jeunes. Du coup en France, le paquet de 20 gauloises blondes est passé de 4,70 à 4,80 euros (soit de 3078,5 à 3144 F CFA) et le paquet de 20 Marlboro de 5 à 5,30 euros (3275 à 3471,5 F CFA.


* Bientôt une banque panafricaine pour les femmes

Alors qu’elles peinent à accéder au crédit, qu’elles sont les premières victimes de la pauvreté, de la maladie, les initiatives de la Conférence panafricaine des femmes, prévue du 15 au 17 octobre prochain à Johannesburg (Afrique du Sud), ont annoncé ce mardi 7 Août vouloir créer d’ici à 2010 une Banque africaine réservée aux femmes. Au regard des contraintes suscitées qui empêchent la femme africaine d’entreprendre c’est une initiative louable. Les 3 000 déléguées attendues des 53 pays du continent à cette conférence viendront aussi bien du monde politique qu’économique, associatif, religieux ou universitaire pour débattre des moyens de sortir la femme de la pauvreté .


* Algérie : les Emirats débarquent en force

Les Emirats entendent bien pénétrer en force le marché algérien avec notamment des projets d’investissement de 28 milliards de dollars sur plusieurs années dans la gestion portuaire, l’agriculture, le tourisme, l’industrie et l’urbanisme. En 2006, les investissements émiratis en Algérie ont été évalués à plus de 10 milliards de dollars. Mieux, la banque émiratis Al-Salam a été autorisée à s’installer et une autre est sur le point d’obtenir son agrément.


* L’Afrique du Sud, 1re économie du continent

A partir des rapports de la Banque mondiale du PNUD, de la CNUCD, de WEF et des notes de synthèse de l’agence Standard et Poor’s, le nouvel hebdomadaire "Les Afrique", le journal de la finance africaine, a dressé un classement des 10 économies les plus performantes d’Afrique en matière d’investissement. L’Afrique du Sud arrive en tête tandis que le Ghana ferme la marche. Sur les sept critères d’évaluation notés, l’Afrique du Sud a recueilli 45 points avec son PIB de 250,4 milliards de dollars, soit 40% de celui du continent.

Selon l’hebdomadaire, l’Afrique du Sud est aujourd’hui une place financière référencée dans les marchés émergents et un marché de capitaux ouvert. Suivent dans l’ordre, la Tunisie (2e) avec son économie diversifiée, fruit d’un développement économique entamé dans les années 80, le "Tigre" de l’Océan indien, l’Ile Maurice, se positionne au 3e rang (PIB : 6,4 milliards, de dollars), suivi du Botswana, seul pays au monde à avoir affiché une croissance annuelle moyenne de 9% entre 1970-2000 et l’Egypte pour les performances de son secteur touristique rythmées d’une croissance de 5%.

Le Maroc (23 points), l’Algérie et sa dette extérieure sous le barre de 15% du PIB contre 35% en 2003, ayant respectivement les 6e et 7e rang. A la 8e place, vient enfin un pays d’Afrique occidentale, le Nigeria, heureux présage pour ce pays de paradoxe qui est également 8e producteur mondial de pétrole. Il est talonné au 9e rang par la Libye grâce à la signature en début d’année, d’un contrat de 900 millions de dollars avec la compagnie pétrolière britannique BP. Enfin, le Ghana ferme le classement des 10 champions d’Afrique avec 15 points, grâce "à la combinaison de la formation du capital humain et d’une politique ambitieuse", indique l’auteur du classement.


* La Mauritanie face à une situation financière difficile

C’est le président mauritanien "himself" qui l’a annoncé au cours d’une interview diffusée sur la télévision nationale. Sidi Mohamed Ould Abdallahi a, en effet, déclaré que la Mauritanie traverse une situation financière "difficile" en cette année, contrairement à l’année écoulée. Suite à une baisse de la production, les recettes pétrolières du pays ont dégringolé de 17 millions de dollars. Ce qui a contraint le gouvernement à soumettre un projet de loi de finances rectificatif pour 2007 au parlement. Déjà en mai dernier, le Premier ministre avait dans sa déclaration de politique générale, fait mention d’un déficit budgétaire d’à peu près 116 millions de dollars.

Rassemblés sur le net (J.A)
par S.N.C

Sidwaya

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