Mamadi Bara alias Bam Raady s’est découvert une passion pour la musique dès son jeune âge. L’homme a entretenu cette flamme en écoutant Francis Cabral, Lokua Kanza et Barry White, ses idoles.

En 1994, il décide de faire de la musique son métier et s’achète une guitare acoustique. C’est aux côtés des musiciens d’Alpha Blondy, la star ivoirienne de reggae, qu’il apprendra à maîtriser cet instrument à cordes. En 2001, il fait découvrir « Youbonnon » qui signifie en langue bissa « les demoiselles » aux mélomanes burkinabè.

Un opus suivi d’un second, « Je t’attendrai » en 2005. Deux ans plus tard Bam Raady est de retour avec un maxi, œuvre de quatre titres, intitulé « Hokamaza Ké » ou « Chacun a son destin ». Une œuvre enregistrée au studio Atyk sous la direction de Nick Anor, un des arrangeurs en vogue au Burkina Faso.

Et pour parfaire les choses, Bam Raady a fait appel au meilleur réalisateur de clip vidéo du moment au pays des Hommes intègres, Gédéon Vink pour la mise en image du titre éponyme de l’opus, « Hokamaza Ké ». L’amour, la pauvreté, l’injustice, les réalités sociales, sont entre autres des points de réflexion véhiculés dans ce maxi orchestralement inspiré du « djecka », une danse bissa. Faire un périple national pour susciter l’intérêt du public burkinabè pour son opus, telle est l’ambition de Bam Raady.

Alassane KERE

Sidwaya