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Intégration sous régionale : "Mouvement génération consciente" joue sa partition

Publié le mercredi 8 août 2007 à 06h08min

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Le Mouvement génération consciente du Faso (MGC/Faso) a organisé
du 30 juillet au 4 août 2007 à Ouagadougou une série d’activités de promotion de l’intégration sous régionale. La campagne a été close par une conférence publique sur l’enseignement supérieur dans l’espace UEMOA.

Le Mouvement génération consciente du Faso (MGC/Faso) veut apporter sa contribution au processus d’intégration sous régionale. Pour ce faire, l’association a organisé depuis le 30 juillet une série d’activités sur différents thèmes relatifs à la construction de l’espace communautaire.

Une conférence publique a clôturé ces différentes activités, samedi 4 août dernier à l’Université de Ouagadougou. Cette campagne est la troisième édition des journées du MGC/Faso. Celles de 2007 ont été placées sous le thème : "La contribution de la jeunesse africaine à la réalisation de l’intégration". Elles visent à faire évoluer les mentalités en vue d’amener la jeunesse à prendre conscience des enjeux et de la destinée de l’Afrique.

L’association entend aussi contribuer à la construction de l’Union africaine et de l’intégration des peuples africains ; à forger une Afrique de solidarité et de paix. Pour le président du MGC/Faso, Arnaud Nikièma, ces journées de l’intégration initiées par son mouvement ont l’ambition de cultiver un esprit de tolérance chez la jeunesse, de créer un climat de cohésion et de paix sociale entre les nationaux et les communautés étrangères.

La conférence de clôture animée par Bréhima Tounkara, chargé des questions d’éducation à l’Union économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA) s’est penchée sur "La politique d’intégration sous régionale : état des lieux dans les enseignements supérieurs". Le conférencier a d’abord rappelé les objectifs fondamentaux de l’UEMOA avant de s’appesantir sur les entraves à l’intégration réelle, notamment dans les domaines de l’enseignement supérieur et la recherche.

M. Tounkara a démontré que la faiblesse des budgets alloués à l’éducation au niveau universitaire en est la principale raison. Chaque pays se voit ou se sent obligé de taxer "fortement" les étudiants étrangers pour accroître les ressources financières du budget de son université. "La jeunesse de l’espace UEMOA exprime une forte demande de mobilité," a relevé le conférencier Bréhima Tounkara. La similarité des problèmes rencontrés à ce sujet dans les Etats membres doit conduire les enseignements supérieurs vers une harmonisation des coûts de scolarité afin de relever les défis régionaux qui se présentent à eux.

M. Tounkara a indiqué que l’UEMOA envisage la mise en commun des forces des institutions d’enseignements supérieurs sous régionales pour des investissements de qualité, la construction d’un marché régional de l’emploi. L’UEMOA va aussi aider les acteurs nationaux à vaincre les résistances aux réformes. Les mesures en cours sont entre autres la directive sur l’égalité dans l’accès aux universités et l’adoption du système harmonisé des diplômes et du cursus "Licence Master doctorat" (LMD).

Les projets d’appui à l’enseignement secondaire et supérieur, la promotion des centres d’excellence régionaux et le soutien à la formation avec les bourses offertes chaque année à des étudiants de l’espace UEMOA, dans le domaine de la santé, l’éducation, l’expertise comptable et les Technologies de l’information et de la communication (TIC) sont autant de mesures d’accompagnement.

Pazouknam J.B. OUEDRAOGO
Boukari OUEDRAOGO
(Stagiaire)

Sidwaya

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