Audiences présidentielles : Au revoir Joan French, bonjour les chefs d’état-major
- Joan French et Blaise Compaoré
Hier en fin de matinée, le chef de l’Etat a accordé deux audiences au palais de Koulouba. Il a d’abord reçu la représentante permanente de l’UNICEF, Joan French et ensuite les chefs d’état-major des pays membres de la CEDEAO.
En fin de mission dans notre pays, Mme Joan French est venue dire au revoir au chef de l’Etat. A sa sortie d’audience, Mme French ne tarissait pas d’éloges à l’égard des autorités burkinabè, particulièrement le chef de l’Etat : « Je tiens à remercier le président pour la bonne collaboration que j’ai eue avec lui et aussi pour le rôle qu’il a joué dans la protection des enfants ».
La sympathique grande dame, reconnaissable parmi mille autres par sa coiffure à la garçonne, a également salué le progrès, très remarquable, fait dans la scolarisation des jeunes filles, qui est passée de 37% à 55%. Mieux, a-t-elle développé, la scolarisation en général des enfants tous sexes confondus est passée de 40% à 66%. Ce progrès, selon l’intéressé, est le résultat des efforts consentis par tous les acteurs impliqués dans le domaine de la protection de l’enfance au Burkina Faso.
Naturellement, elle a jugé son bilan positif. Quelle sera la prochaine destination de Joan French ? Avec ce ton non dénué d’humour, elle s’est confiée aux journalistes en ces termes : « Je vais à la retraite ». Etonnement de part et d’autre. « Si je suis trop jeune pour aller à la retraite, je trouverai bien quelque chose à faire », nous a-t-elle rassuré d’un air sibyllin.
Après le passage de la représentante de l’UNICEF, ce fut au tour des chefs d’état-major de la CEDEAO, avec à leur tête le Gal de division Ali Traoré, d’être reçus par le président du Faso. A l’issue du conclave, qui a duré une heure d’horloge, celui qui accompagnait les invités a livré l’objet de la rencontre.
« Comme vous le savez, les chefs d’état-major de la CEDEAO sont dans nos murs depuis le 25 juillet. Notre chef d’Etat étant le président en exercice de la CEDEAO, c’est tout à fait normal que nous venions lui rendre compte de nos travaux ».
Selon le chef d’état-major du Burkina, il a été également question de la mise en place de la « Force en attente », laquelle permettra de s’occuper des problèmes de sécurité dans la sous-région ; même si, au passage, il a reconnu qu’en ce qui concerne la zone, il y a une certaine accalmie et que tout va dans le bon sens. « Il y a une certaine stabilité qui est en train de s’installer, et les foyers de tensions sont en baisse ».
Issa K. Barry,
Aubin Nana (Stagiaire)
L’Observateur Paalga