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Francophonie et NEPAD : Synergie d’actions pour plus d’efficacité

Publié le vendredi 14 mai 2004 à 08h47min

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Ouagadougou abrite du 13 au 15 mai 2004, un séminaire sur le thème "Contribution de la Francophonie au NEPAD dans le domaine de l’économie et du développement durable". Objet principal de cette rencontre réunissant des experts de haut niveau, réfléchir sur la place et le rôle que doit occuper l’Agence intergouvernementale de la Francophonie (AIF) dans la mise en œuvre du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

"Projet ambitieux, innovant, intégrateur et adapté aux réalités africaines, le NEPA nous interpelle tous, à travers ses objectifs nobles, car la prospérité du monde moderne ne saurait être durable, sans un développement partagé qui intègre l’Afrique, berceau de l’humanité".

Consciente de cette vérité avec le ministre burkinabè en charge de l’Intégration régionale, Jean de Dieu Somda, l’AIF entend œuvrer avec ses partenaires africains, à la mise en œuvre efficiente de ce projet. C’est la raison principale de la tenue de ce séminaire qui se tient à Ouagadougou, ville devant abriter le Xe Sommet de la Francophonie à l’automne prochain. Une rencontre qui vient en fait mieux éclaircir l’action de l’AIF qui n’était pas restée les bras croisés dans l’accompagnement de ses partenaires africains sur la voie du développement. C’est ainsi que Madame Maria Niculescu, directrice de la Coopération économique de l’AIF a indiqué les actions entreprises par l’Agence pour la promotion économique de l’Afrique.

Ainsi, des actions dans le domaine de l’intégration des pays du Sud dans le commerce mondial ont été posées et des séminaires en négociation, des Accords de l’OMC initiés. Aussi, l’AIF a œuvré au renforcement des capacités des experts du Sud dans la négociation des accords de partenariats économiques, sans oublier sa participation active au renforcement des processus d’intégration régionale.

(UEMOA, CEMAC)

Autres actions, la mise en place de projets liés au développement humain durable, la prospection des sources de financement pour impulser le développement des pays du Sud et la mise en place d’un fonds de garantie des industries culturelles.

Pour une francophonie solidaire

Autant d’actions et d’avancées saluées par le ministre Jean de Dieu Somda qui a précisé que "cette coalition généralisée trouve, sans doute, sa justification dans le fait que la problématique du développement, en ce troisième millénaire, constitue une préoccupation majeure qui exige, de toutes les communautés ainsi que de toutes leurs composantes, un engagement sans faille".

Dans un tel contexte, "les gouvernements africains et leurs partenaires doivent, à tous les niveaux, mobiliser leurs efforts communs pour impulser la dynamique d’édification de nos Etats en pleine mutation". Cela, en reconnaissant qu’un véritable partenariat pour le développement du continent doit être fondé non seulement "sur une plus grande aide publique au développement, mais aussi sur des flux accrus d’investissements directs étrangers et l’augmentation de la part africaine dans le commerce mondial", ajoutera M. Somda.

Une francophonie plus solidaire en somme dont l’avènement est conditionné par la résolution de la question fondamentale qui se pose, à savoir, comment construire de nouveaux partenariats cohérents et fructueux dans lesquels les Etats, le secteur privé et les partenaires de l’Afrique joueraient individuellement et collectivement leur partition, pour une croissance accélérée de l’Afrique et un recul de la pauvreté. De la résolution de cette problématique dépendra en grande partie le succès de ce séminaire, sur les conclusions duquel nous reviendrons.

Boubakar SY

Sidwaya

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