Le journal Sidwaya, dans son compte-rendu de la conférence de presse organisée par le comité national d’organisation du 20è anniversaire de l’assassinat du président Thomas Sankara, le 10 juillet dernier, paru dans le N° 5947 du 12 juillet 2007, m’a attribué des propos, objet du présent droit de réponse.

En effet, évoquant une possible organisation des 20 ans de pouvoir du président Blaise Compaoré, notre journal à tous, Sidwaya, a écrit : "A ce sujet, Jonas Hien, responsable des commissions répondra : qu’ils ne peuvent empêcher des Burkinabè de festoyer alors que l’heure sera au "souvenir de Thomas Sankara". Ces propos auraient été attribués au comité d’organisation que je n’aurais pas réagi. Mais comme je suis cité, je voudrais reprendre à l’intention des lecteurs de Sidwaya ce que j’ai dit à cette conférence à ce sujet.

J’ai dit qu’on a invité la presse pour l’informer de l’événement qui nous concerne et qu’on n’a pas à s’étendre sur les 20 ans de pouvoir du président du Faso. J’ai ajouté qu’autant on a le droit de commémorer le 20è anniversaire de l’assassinat de Thomas Sankara autant je pense que Blaise Compaoré a le droit de fêter ses 20 ans de pouvoir. J’ai ajouté encore en disant que notre souhait est que ce jour-là, la couverture médiatique des deux événements par les différents organes de presse soit équitable.

J’ai donc invité les journalistes à s’en tenir à ce qui nous concerne, dans la mesure où c’est au cours de cette conférence de presse qu’une des questions des journalistes nous a mis au courant de cette éventuelle fête des 20 ans de Blaise Compaoré.