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Gouvernement Tertius Zongo : A l’épreuve du microcosme ouagalais

Publié le mardi 17 juillet 2007 à 08h21min

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(Ph. L. Bazié)Le gouvernement Tertius Zongo à peine installé, les parutions de la capitale, genres analyses et éclairages sont persuadés qu’il s’agit d’un exécutif imposé. De leur lecture, il ne ferait pas long feu surtout que la guerre des clans fait rage. Tertius Zongo est mis au révélateur. A lui et à son équipe de prouver qu’ils sont là pour des résultats palpables.

Il ne doit pas être pour lui facile de baigner dans cette atmosphère où avec une malignité avouée, le débat public et médiatique s’évertue à créer un état quasi insurrectionnel. Comme si par nature, la cohabitation entre les hommes devraient se faire sans contradictions, divergences de vue ou d’opinions.

Ce qui est l’essence même de l’homme, que des conflits naissent parfois, semble être du pain béni pour certains.

Et même lorsque ces dits conflits sont du domaine du virtuel, il faut faire en sorte de les transformer en un cataclysme imminent, celui que certains ont osé affirmer qu’il s’agit là des manifestations des régimes à leur fin (sic).

Sûr qu’en démocratie, un régime peut être à sa fin, encore faut-il espérer et attendre 2010 pour voir le « héros » qui mettra un terme à ce régime. On veut en tout cas croire que ceux parlant de fin pensent à la voie démocratique, croyance d’autant plus fondée que sommeille encore chez beaucoup de Burkinabè un réel fond d’une succession violente.

Rien qu’au travers de ce qui se dit et s’écrit, il y a une invite avérée à la violence par soit une guerre civile soit par un affrontement interne entre ce que ces « éclairés » nomment les « barons » du régime.

Sans la foi affirmée et assumée du nouveau Premier ministre, il doit se demander dans quelle fosse aux lions il est tombé. Et ce, malgré le fait qu’avant son départ, les mêmes écritures, pas bibliques s’entend, avaient mis des centaines de millions dans les valises qu’il emportait au-delà des mers.

Cas typique

Le Burkina Faso démocratique est un cas singulier, le mot n’est pas assez fort. Il est continuellement assimilé à un tsunami en gestation de par les éclairages des spécialistes es-sciences politiques, alors que bien souvent il s’agit d’une tempête dans un verre d’eau.
En jours ordinaires comme par temps exceptionnels, la gestion du pouvoir par le CDP n’est qu’une longue guerre de clans.

A n’en pas finir parce que le tunnel n’a pas de bout.
Il serait vain de nier le phénomène parce qu’il est l’essence naturelle du pouvoir.
Si tous les membres d’un groupement pensaient idem, cette inertie serait sa mort programmée.

Rester lucide

Face à toute cette littérature annonçant l’implosion imminente du CDP, Tertius Zongo et son équipe sont confrontés déjà aux réalités du pouvoir et soumis aux fourches cantines d’analystes à la certitudes irréfutable.
Entre ceux qui n’auraient pas dû être là, ceux qui doivent démissionner décidément avec la fédé c’est devenu une vérole au Faso, et ceux qui ne sont que de passage, il faut un supplément d’âme et de courage pour aller au charbon et agir à réduire cette pauvreté qui gangrène aussi les esprits.

Le pessimisme n’est pas seulement la mode du moment pour vaincre, il lui est exigé de ce gouvernement de vrais miracles. Si Tertius Zongo n’a pas un bâton magique, sa foi ne doit pas le quitter, le défi étant de relever le défi face à ce pessimisme ambiant.
Sinon, les gouvernements ailleurs portent les griffes de celui qui a été élu au suffrage universel.

Le gouvernement Sarkozy est marqué du sceau de ce qu’il voulait avec notamment la rentrée des femmes à hauteur de l’exigence actuelle de parité. Nulle part on aurait dit ou écrit qu’il a été inspiré par son bras droit, le triculent Brice Hortefeux, ni même de François Fillon dont la place au sein de l’ordonnancement actuel est tout bonnement remise en cause.

Aussi loin qu’on remonte, celui qui veut le pouvoir ou qui se veut homme de l’ombre influent se présente au suffrage des élections.

George W. Bush s’est séparé après quatre ans de Colin Powell, si fait qu’on a oublié jusqu’à son nom. Quid de Donald Rumsfeld, donné comme un de ses hommes de base aujourd’hui, occupant un poste non exposé et qui ne s’en porte pas plus mal. Il ne faut pas parce que qu’il y a autour du chef de l’Etat, des hommes proches ou influents, lui dénier ce droit de donner à son pouvoir, car c’est le sien, l’intonation qu’il veut.

Même si on n’est pas dans la perfection avec cet exécutif comme le pensent des citoyens et ils ont eu le droit, il sait Tertius Zongo, que sa mission est de réussir. A lui seul donc d’y veiller.

Souleymane KONE

L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 17 juillet 2007 à 19:00 En réponse à : > Gouvernement Tertius Zongo : A l’épreuve du microcosme ouagalais

    Je n’ai rien compris a cet article. Est-ce du gouvernement que ca parle ou de la presidence de Blaise ? le tout semble confondu et confu dans un meli-melo dont seul l’auteur en a la parfaite comprehension. On ecrit pour se faire lire et se faire comprendre, encore qu’il faut d’abbord se comprendre soi-meme d’abord avant de vouloir passer un qqconque message. De toute facon, rien d’etonnant, c’est un ecrit d’un amaeur de l’Hebdo.

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