Des bâtonniers, des magistrats, des avocats et des experts en évaluation se concertent à Ouagadougou pour définir une méthode d’évaluation des impacts de la diffusion du droit sur la compétence des avocats. Le présent séminaire financé par le Centre de recherche pour le développement international (CRDI) et Lexum, prévu pour 48 heures, va définir les concepts, dresser l’état des lieux et exposer une méthodologie d’évaluation de la libre circulation du droit sur la compétence des avocats.

Pour le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Burkina, Me Antoinette Ouédraogo, ce séminaire fera des participants des “accrocs de l’Internet et des adeptes de la libre circulation du droit”. En fait, les participants vont échanger principalement sur les facteurs contribuant au renforcement de la compétence des avocats. Pour cela, des experts canadiens et de l’UNICEF vont aider à définir une méthodologie pour l’élaboration d’un projet de recherche, a expliqué Me Pierre-Paul Lemyre du projet Lexum.

Souhaitant que chacun tire le maximum de profit de la présente rencontre, le bâtonnier Ouédraogo a dit qu’il n’y a pas d’avocats ou de juristes qui ne sachent quelle est l’importance de la diffusion du droit. “Nous avons la chance d’avoir des experts venus pour renforcer nos compétences”, a-t-elle ajouté. La diffusion du droit se fait par le biais de centres d’information juridique tels JuriBurkina, JuriNiger. Ces portails livrent aux professionnels les décisions de justice, les lois et confortent ainsi leurs besoins d’information.

Affirmant que JuriNiger n’est pas encore fonctionnel, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Niger, Moussa Coulibaly a estimé qu’il sera un outil indispensable permettant aux professionnels du droit d’accéder à l’information juridique.

S. Nadoun COULIBALY

Sidwaya