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Centre Brahma-Kumaris : Le journalisme comme moyen de construction d’un monde meilleur

Publié le mardi 10 juillet 2007 à 08h06min

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Le centre de méditation Brahma-Kumaris a organisé à l’occasion de son IIe anniversaire, une conférence de presse, le vendredi 6 juillet 2007, à son siège. L’objet de la rencontre avec les journalistes était d’échanger sur la participation de ces derniers pour l’avènement d’un monde meilleur.

L’implantation progressive de la liberté de la presse consolide le rôle des journalistes détenteurs de ce quatrième pouvoir, en Afrique. Fort de ce combat, le centre de méditation Brahma- Kumaris a organisé, à l’occasion de son IIe anniversaire, une conférence de presse sur le thème : "Contribution des médias pour un monde meilleur, un monde de paix", le vendredi 06 juillet 2007 à son siège.

Face aux journalistes, Jean Hubert Bazié, enseignant de journalisme, Michel Simon, professeur de spiritualité et Nick Christianson, professeur de méditation Yoga étaient les animateurs de la rencontre dont l’objectif a été de donner un support idéologique aux journalistes afin de relater les faits et les événements dans un sens meilleur, positif. Pour Michel Simon, "un monde meilleur n’est pas un monde de solitude, ni un monde de "mouton", mais un monde où chaque individu croit au plus profond de lui-même en des vertus".

Selon lui toujours, les médias doivent mettre en avant les individus qui contribuent à faire passer un message de paix. Le professeur de spiritualité pousse son raisonnement encore plus loin en affirmant que "décrire les actes héroïques même les plus ordinaires comme donner son temps à des associations, sont en réalité extraordinaires dans notre monde".

De l’avis de Nick Christianson, "les journalistes doivent comprendre que l’honnêteté et le refus de la corruption sont des valeurs qui porteront toujours leurs fruits". La route est encore longue selon Jean Hubert Bazié qui n’a pas manqué de pointer du doigt, non sans humour, les défaillances du système journalistique burkinabè. "La pratique de banquet à la fin de chaque point de presse, voire la remise de pot-de-vin sont des perversions du système.

Le journaliste inconsciemment ou consciemment sera plus conciliant avec les personnes qui pratiqueront cela", a-t-il dit. De plus, monsieur Bazié a mis en garde ses confrères contre tout orgueil : "La qualité première du journaliste demeure la conviction en des idées et la foi. La déontologie ne suffit pas". Et Christianson de conclure : "La clef reste de croire profondément en des valeurs pour ne pas influer au gré des aléas de la vie".

Alassane KERE
David BARTHES (Stagiaire)

Sidwaya

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