Ces visages sont enfoncés dans de l’argile puis moulés en plâtre pour en faire des masques. Le concept du projet est intitulé "Ceux qui viennent de la terre" avec, dans le cadre de l’échange, faire partager et initier la population bobolaise à une autre forme d’art, réaliser une galerie de portraits des habitants de Bobo-Dioulasso.

L’artiste a déjà réalisé la même expérience en France, en Belgique, en Inde et en Corée du Sud. A Bobo, elle se déroulera en trois étapes : le processus de création dans lequel les habitants participeront par une prise d’empreinte de leur visage dans l’argile, à l’exposition sur un mur de la ville des moulages en plâtre réalisés à partir de ces empreintes et la restitution des masques aux habitants à la suite de l’exposition.

A la cérémonie d’ouverture au musée provincial du Houet le 7 mai dernier, les officiels se sont prêtés à l’exercice, à la grande satisfaction du président de l’ASPAC, Urbain Kam. Le projet "Ceux qui viennent de la terre" se poursuivra jusqu’au 17 mai prochain avec la remise des masques aux Bobolais qui auront fait prendre leur empreinte faciale par Fred Martin.

Pour Urbain Kam, c’est une expérience "positive" qui entre dans le cadre des activités promotionnelles de l’ASPAC et elle marque le début d’une série d’activités de promotion et de sauvegarde du patrimoine culturel tous les deux mois à Bobo-Dioulasso.

Urbain KABORE

Sidwaya