Cette rencontre entre dans le cadre des contacts périodiques institués par l’ambassadeur pour faciliter les activités des ONG et associations belges travaillant au Burkina Faso.

Avant d’ouvrir les débats avec la vingtaine d’organisations (belges) de développement intervenant au Burkina Faso, l’ambassadeur du Burkina Faso à Bruxelles a donné quelques informations sur les activités politiques majeures qui ont marqué ces deux dernières années son pays, puis il a présenté les grands chantiers de développement.

Ainsi, il a rappelé les élections présidentielles du 13 novembre 2005, les élections communales du premier semestre de l’année 2006, puis les législatives du 6 mai 2007. La réussite de toutes ces consultations, observera-t-il, est un « signe de la maturité du peuple burkinabè et de l’enracinement de la démocratie dans notre pays ».

L’éducation, la santé, le secteur rural, l’environnement, composent incontestablement les pôles prioritaires pour le développement du Burkina Faso. Ils constituent selon l’ambassadeur, les principales cibles du Cadre stratégique de Lutte contre la Pauvreté (CSLP). Il a également donné quelques informations sur le vaste projet de réalisation d’infrastructures économique initié par le gouvernement.
Les participants à la rencontre ont aussi appris que le Burkina Faso, à travers les élections municipales, a opté pour la communalisation intégrale qui permet d’impliquer les populations à l’identification des besoins et de faire en sorte qu’elles s’approprient les projets.

Les échanges interactifs qui ont suivi l’exposé de l’Ambassadeur, ont permis aux participants qui avaient des appréhensions sur certains sujets, de mieux s’imprégner des politiques sectorielles mises en œuvre par le gouvernement burkinabè dont notamment la loi d’orientation de l’éducation, la sécurité des personnes et des biens, le désenclavement du territoire.

La question des Accords de Partenariat Economique (APE), a été également abordée et les participants ont porté un vif intérêt sur le point des négociations en cours. Des débats, il est ressorti la nécessité pour les ONG et les associations de constituer des réseaux afin de développer des synergies d’interventions.

Notons que la rencontre a débuté par l’observation d’une minute de silence à la mémoire d’un vaillant combattant du monde associatif, le Dr Diarra, précédemment président de l’ABPAM Burkina, qui a trouvé la mort dans le crash aérien survenu dans la nuit du 4 au 5 mai 2007.

Au sortir de la rencontre, les participants ont salué l’initiative de l’ambassadeur, et sa disponibilité à les accompagner dans leurs activités pour la promotion d’un développement durable du Burkina Faso.

Ambassade du Burkina Faso à Bruxelles / DCPM-MAECR