Au cours d’un déjeuner d’au-revoir organisé le 2 juillet au Quai d’Orsay en présence d’une soixante d’ambassadeurs, du Secrétaire d’Etat chargé de la Coopération et de la Francophonie, M. Jean-Marie Bockel et de la Secrétaire d’Etat chargée des Affaires étrangères et aux Droits de l’Homme, Mme Rama Yade, M. Kouchner a expliqué qu’il a tenu à féliciter M. Savadogo pour sa nomination prestigieuse et à lui adresser ses vœux de réussite.

Revenant sur le mandat de M. Savadogo sur les bords de la Seine, le ministre français a salué « le talent, l’énergie, l’intelligence avec lesquelles, le grand diplomate, ami fidèle de la France et artisan efficace d’une fraternité franco-burkinabè » s’est acquitté de sa fonction. « Votre pays a compté pour nous pendant ces dix ans. Nous avons traversé ensemble des moments où la manière dont nous nous parlions les uns les autres était très importante pour les deux pays » ajoutera M. Kouchner.

Le premier responsable de la diplomatie française a cité à l’actif de l’ambassadeur Savadogo l’intensification des relations culturelles entre les deux pays, la promotion de la langue française et la valorisation de la diversité culturelle. « Je ne doute pas qu’au poste où vous venez d’accéder, vous continuerez cette tâche ambitieuse dans le cadre du gouvernement burkinabè » a-t-il conclu avant de lui remettre cette décoration pour rendre hommage à son action et à sa détermination qui furent « le modèle d’un dialogue serein et renouvelé entre nos deux continents »

En réponse, M. Savadogo qui était devenu le doyen du corps diplomatique africain et vice-doyen du corps diplomatique en France a remercié ses hôtes français et ses ex-collègues ainsi que la « France profonde » pour leur confiance et leur soutien. « C’est avec une réelle satisfaction que je peux relever l’intérêt grandissant que l’on porte à mon pays depuis cette dernière décennie ; notre pays a su enrichir et renforcer ses objectifs grâce a votre solidarité agissante et déterminante. » dira-t-il.

« J’aurais aimé vivre et mourir en France si le Burkina Faso n’existait pas » a enfin paraphrasé M. Savadogo en promettant d’être, au Burkina, le meilleur avocat de la France pour le rôle qu’elle joue dans la défense et le développement de l’Afrique.

Service de presse
Ambassade du Burkina en France