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Gouvernance : La touche Tertius Zongo

Publié le mercredi 4 juillet 2007 à 07h19min

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Roch Kaboré et Tertius Zongo

Qui veut aller loin ménage sa monture, telle semble être la conviction du nouveau Premier ministre burkinabè. Appelé à la tête du gouvernement par le chef de l’Etat afin d’accélérer la mise en œuvre de son programme présidentiel du progrès continu pour une société d’espérance, Tertius Zongo semble avoir pris la mesure de l’immensité de la tâche.

Il tente alors de se donner tous les moyens pour réussir sa mission. Pour se faire, il a entrepris depuis son installation à la primature, de consulter toutes les forces vives de la nation. En réalité, il est dans la droite ligne de la vision du président Blaise Compaoré.

En effet, le projet de société plébiscité par le peuple burkinabè en novembre 2005, se veut avant tout rassembleur. C’est pourquoi depuis belle lurette, Blaise Compaoré a donné le ton en ouvrant le gouvernement à certains partis de l’opposition. Le plus important étant à ses yeux la construction de la nation.

En décidant donc de rencontrer les religieux, les anciens chefs d’Etat, les opérateurs économiques et les responsables des institutions républicaines, Tertius Zongo va à l’école de Blaise Compaoré, celle de la sagesse et du rassemblement. Depuis toujours, c’est ce réalisme qui a fait du président burkinabè, l’homme vers lequel toute la communauté tant nationale que sous régionale, pour rester modeste, accourt pour trouver les solutions idoines à leurs difficultés.

En outre, cette démarche du Premier ministre est un gage de transparence et d’humilité, qualité des grands hommes. L’histoire de l’humanité enseigne effectivement qu’on a toujours à apprendre des autres, quel que soit leur rang social.

Cette démarche d’écoute loin d’être une faiblesse de l’équipe gouvernementale est plutôt un signe d’un esprit d’ouverture. Ce qui à ne point douter sera une balise pour éviter les dérapages sociaux préjudiciables à la paix sociale. Or, il ne faut point se tromper, sans paix sociale consolidée, aucun développement véritable n’est possible.

Une galanterie politique

La nouvelle équipe montre bien comment Blaise Compaoré est un homme d’ouverture qui tourne le dos au sectarisme. Le mandat à lui confié par le peuple burkinabè, il le veut d’abord comme un outil au service de ce même peuple pour affronter les défis qui sont ceux des nations ambitieuses et déterminées comme le Burkina Faso.

Le pays des hommes intègres doit en effet, gagner beaucoup de paris, et cela n’est possible qu’avec des dirigeants responsables et consciencieux comme Blaise Compaoré. La concertation entre gouvernement et acteurs des secteurs économiques n’a rien d’étonnant, car, en décidant de tenir cette série de rencontres, le gouvernement fait la preuve si besoin en était encore, que les pouvoirs publics joignent l’acte à la parole. Ils ne font pas que de simples professions de foi.

L’Etat sous la houlette de Blaise Compaoré s’est engagé à être à l’écoute de toutes les structures organisées à même d’apporter leur pierre à l’édification d’un Burkina de progrès et d’espérance et cela se concrétise avec les actions menées par le chef du gouvernement.

Certaines personnes ont exprimé ça et là des inquiétudes quant à d’éventuels risques de confusions des pouvoirs, notamment, lorsque Tertius Zongo s’est rendu au Parlement pour s’entretenir avec le président de l’Assemblée nationale. Il ne peut avoir de risque du fait simplement que la Loi fondamentale règle dans les moindres détails les rapports entre l’exécutif et le législatif. Cette rencontre officielle qui constitue une première relève tout simplement d’une galanterie politique qui est l’idée nouvelle qui habite le chef du gouvernement. Il s’agit tout simplement de la touche personnelle de Tertius Zongo.

Au regard des motivations qui expliquent ces concertations, on est fondé à féliciter le Premier ministre pour ces initiatives qui obligeront certainement les ministres à ne plus fermer leurs portes à leurs interlocuteurs. Au contraire, ils doivent rester disponibles et prêts au dialogue quelle que soit l’ampleur des problèmes qui leur seront soumis. C’est cela la qualité des hommes qui gagnent.

Talato BAMOGO

L’Hebdo

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Vos commentaires

  • Le 4 juillet 2007 à 16:18, par TS En réponse à : > Gouvernance : La touche Tertius Zongo

    J’ai lu avec attention cet article sur la démarche du PM pour appréhender toutes les réalités de notre cher Faso.
    Cependant, une chose est de savoir et une autre est de tenter de trouver des solutions aux problèmes que nous vivons tous les jours.Y’en a trop.
    Au Faso, la vie est de plus en plus dure.La satisfaction des besoins élémentaires demeure une angoisse pour la majorité des burkinabè.
    Apres ces larges concertations, il y’a maintenant de la matière.
    Bon courage Mr le Premier Ministre

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