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IIIe édition du festival "Ciné droit libre" : Hommages à Joseph Ki-Zerbo et Sembène Ousmane

Publié le mardi 3 juillet 2007 à 07h50min

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Les organisateurs du festival "Ciné droit libre" ont animé, le vendredi 29 juin 2007 au Centre culturel français Georges Méliès une conférence de presse pour entretenir les journalistes sur la troisième édition du festival qui se tiendra du 4 au 8 juillet 2007.

Pour la troisième année consécutive, le festival "Ciné droit libre" déroulera son programme du 4 au 8 juillet prochain au Centre culturel français Georges Méliès à l’Université de Ouagadougou et au ciné Wemtenga.

Cette année, deux hommages seront rendus à deux monuments de la culture africaine que sont Joseph Ki-Zerbo et Sembène Ousmane, récemment disparu, à travers des projections-débats des films "Ki-Zerbo : identités et identité pour l’Afrique" de Dany Kouyaté et "Molaadé" de Sembène Ousmane. En outre, le festival abordera des thématiques comme le commerce équitable avec les films "Bamako", "les maux de la faim", le thème de la violence faite aux femmes et aux enfants à travers "Un papier ne peut pas envelopper la braise" "poussières de femmes" et "femmes à l’ombre".

Le droit humanitaire en période de conflits sera abordé par des films comme "humanitaire", "invisible children", "trois filles dans la guerre". De même il abordera le droit à un autre développement à travers des modèles d’hommes avec les films "Sankara l’homme intègre", "Gandhi", "Goodbye Bafana" sur la vie de Nelson Mandela et "Cry freedom" sur Steve Biko.

La liberté d’expression sera traitée à travers les films "yahoo", "l’étoile du soldat" et "Galère de journaliste" et d’autres films. Le festival sera par ailleurs meublé par des forum-débats, des expositions et formation sur la réalisation documentaire et un concours du meilleur projet documentaire.

Selon Abdoulaye Diallo de Semfilms, organisateur du festival, "Ciné droit libre est le cinéma qui va droit au but sur les questions liées aux droits humains et à la liberté d’expression, c’est également un cinéma qui se veut libre d’expression et d’accès. C’est pour ça qu’il est ouvert aux films censurés ou qui ont des difficultés de diffusion".

Depuis novembre 2006, ce festival a été reconnu par le Réseau international des festivals de films sur les droits humains en tant que cadre propice de défense des droits humains et de la liberté d’expression et a été admis comme membre. Pour cette édition, le festival sera décentralisé à travers des projections dans cinq (5) villes de l’intérieur du Burkina Faso.

Cette édition est soutenue par l’ambassade des Pays-Bas, la coopération suisse au développement, le Centre culturel français, l’Université de Ouagadougou, la Communauté française de Belgique de même que le Festival international du forum et du film des droits humains de Genève. Au cours des échanges avec les journalistes, les responsables du festival ont relevé que leurs partenaires n’ont pas pariticipé au choix des films à l’affiche. Ils ont également déclaré n’avoir pas subi de pressions quelconques.

Bachirou NANA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 10 juillet 2007 à 14:53, par Donald En réponse à : SANKARA L’HOMME INTEGRE !

    C’est le titre du film que nous avions suivi au cours de ce festival au centre culturel français de Ouagadougou.
    Ce soir là, le débat était intense, riche et fort dynamique.

    Je viens par lefaso.net pour demander qu’une pétition soit signée afin que le rond point juste après le ministère des affaires étrangères en allant à Koulouba soit appelé Rond Point Thomas SANKARA. En même temps, le boulevard qui quitte ce rond point en allant vers la Tombe de Sankara soit appelé Boulevard Thomas SANKARA ;
    Ce boulevard traverse l’une des dernières oeuvres de la révolution qui est la cité 1200 logements et se termine juste devant les cimetières où repose le Président du Faso.

    Moi, je crois que les nations grandissent en profitant du sang sacré de leur enfants versé sur le champs du combat. Notre combat, le combat de Sankara, c’est de vaincre la pauvreté, la misère et l’exclusion. Jamais une forme de vengeance, de haine et d’injures ne pourra conduire à un succès.

    Je reste convaincu qu’une nation qui se bat, qui lutte, aura toujours affaires à des situations aussi difficiles qui souvent en sort par la perte de certains de ses fils les plus dignes. Mais c’est la suite que lui réserve les vivants qui assurera son succès et sa place dans le monde.

    Le Ché disait " où que la mort nous trouve, qu’elle soit la bienvenue, pourvu que des Hommes se lèvent et que des mains se tendent pour prendre nos armes". Notre guère c’est la lutte contre la pauvreté, la misère et l’exclusion. Donnons plus de chance de vaincre ce fléau : restons ensemble, n’insultons pas, ne jugeons pas en dehors de la loi.

    Préparons l’avenir avec beaucoup de sagesse et d’intelligences ! C’est ce que l’Europe, le Japon, les Amériques ont fait et continue de faire. L’Asie est entrain d’emprunter le pas.
    Alors, comprenons que c’est mieux de suivre cette idée :

    "Au lieu de regarder la paille dans l’oeil de ton frère, enlève la poutre dans ton propre oeil"

    Avec 15 000 signatures, la presse et une marche pacifique, nous ferons de l’année SANKARA un succès au Burkina Faso.

    2007 ANNEE THOMAS SANKARA : c’est en vivant burkinabé qu’on lui rend hommage !

    • Le 11 juillet 2007 à 21:25, par Alexis En réponse à : > SANKARA L’HOMME INTEGRE !

      Salut Donald,
      Je soutiens à fonds ta proposition. Ta vision pour la suite du combat je la partage et je souhaite que dans l’entourage du Président Blaise on cesse de s’auto-sensurer à propos de ce qui peut rappeler cette période historique de la gouvernance sous Sankara. Je prie pour que l’entourage du Président Blaise engage le peuple à consommer burkinabé et queb ceux de ce milieu qui sont appellés aux affaires pour leur intégrité veillent à opérationnaliser les valeurs qu’ils ont défendu jusqu’alors dans la gestion des affaires publiques. C’est assuremment le seul moyen d’aider Blaise et de sauver le Burkina de la poudrière sociale dont les indices n’échappent à personne. Chaque de nous paiera cher son isilence et son indifférence face à l’évolution de la gouvernance du pays.

      Levons nous et luttons !

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