L’Organisation islamique pour l’éducation, les sciences et la culture (ISESCO) a bouclé le 3 mai 2007 ses 25 années d’existence. Ce jubilé d’argent est célébré au Burkina Faso en léger différé du 21 au 23 juin en cours. L’acte I de cette célébration a été le point de presse coanimé par le ministre en charge ses Enseignements secondaire et supérieur, le Pr Joseph Paré, le secrétaire général de la Commission nationale pour l’UNESCO Ahmed Baba Soulama, du président du Conseil exécutif de l’ISESCO, Dr Cheikh Doukouré et du correspondant national pour l’ISESCO, Tahirou Koussé.

La première mission de l’ISESCO, a rappelé le ministre Paré, est de servir comme institution de consolidation de l’action islamique internationale. Ses principes sont d’éduquer dans les valeurs islamiques, contribuer au développement du genre humain et de faire rayonner la civilisation universelle dans la paix et le respect mutuel.

A l’appréciation de Joseph Paré, l’organisation avec les cotisations de ses 58 Etats membres et autres types de financement, n’a pas failli à ses objectifs. Il s’agit entre autres de renforcer la coopération entre les Etats membres dans les domaines de l’éducation, des sciences, de la culture et de la communication, de consolider l’entente entre les peuples musulmans et participer à l’instauration de la paix et de la sécurité dans le monde.

L’ISESCO travaille à l’atteinte de ses objectifs par l’organisation de séminaires et d’ateliers (2195 depuis sa création), la production littéraire, l’offre de bourses d’études (2990 en 25 ans) et la réalisation de centres islamique de lecture. Le Burkina Faso, membre fondateur de l’organisation, selon Tahirou Koussé, bénéficie chaque année au moins d’une bourse d’études ISESCO. Des associations sont soutenues, a poursuivi M. Koussé.

Le ministre a ajouté à la "longue liste" des réalisations de l’organisation au plan national, 10 centres islamiques de lecture et de nombreux ateliers nationaux et sous régionaux auxquels des burkinabè ont pu participer. En retour, a-t-il indiqué, le pays des Hommes intègres répond toujours présent aux grands rendez-vous de l’ISESCO. A son sens, c’est cette bonne collaboration entre les deux parties qui a prévalu en partie à la nomination d’un burkinabè, en occurrence Dr cheikh Doukouré, à la présidence du Conseil exécutif de l’ISESCO.

Néanmoins Joseph Paré a souhaité voir cette collaboration se renforcer davantage avec à la clé, l’érection de la division nationale de l’ISESCO en commission. La commémoration du 25e anniversaire de l’organisation se poursuit aujourd’hui et demain avec une conférence et un match de football.

Koumia Alassane KARAMA

Sidwaya