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Gouvernement Tertius Zongo : Un programme, un gouvernement, un Èvangile

Publié le vendredi 22 juin 2007 à 08h11min

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Tertius Zongo

Après l’élection présidentielle de novembre 2005, une équipe gouvernementale avait été mise en place le 6 janvier 2006. Dans la bonne logique des choses, un séminaire gouvernemental a eu pour tâche de disséquer le programme sur la base duquel le président avait été élu et naturellement donné à chaque département sa part de boulot à accomplir pour remplir le contrat pris avec la nation. La locomotive était donc sortie de la gare et a roulé à peu près pendant un an et cinq mois.

Avec la loi non écrite qui veut que chaque consultation nationale soit suivie d’un remaniement, Paramanga a cédé son poste de conducteur à Tertius. Il semble que le train ne va pas changer de voie, mais simplement prendre un plus de vitesse. Le nouveau conducteur en a profité pour remplacer quelques mécanos et même toucher à la disposition des wagons. Le train prendra de la vitesse, mais sans doute devrait-il aussi prendre le temps du rodage, s’est-on dit.

Apparemment, non. Les passagers devront s’entraîner pour une haute voltige. 2010, c’est dans 3 ans, et les engagements du candidat Blaise ressemblent à des travaux d’Hercule, même à coté des autres engagements nationaux. C’est peut-être pourquoi la touche de politique politicienne ne s’est pas vraiment déteinte sur cette équipe dont l’attelage a surpris plus d’un, avec le débarquement de plus d’un « kawsweogo » diplomatique qui ne devrait a priori avoir que le souci de bosser plutôt que de chercher à satisfaire une quelconque base électorale.

C’est donc une alchimie d’hommes électoralement libres avec des obligés d’électeurs sous la conduite d’un guide chez qui la spiritualité n’est pas un vain mot. Si cette prédisposition d’esprit est partagée par toute l’équipe, la morale pourrait bien ressusciter au Burkina. En effet, si les serviteurs de l’Etat ont conscience qu’ils peuvent se cacher de Blaise mais qu’ils n’échappent pas au regard du Tout-Puissant, le Bien l’emportera sur le Mal. La crainte de l’Eternel, dit-on, est le commencement de la sagesse. L’amour du travail, le respect de la hiérarchie, la probité, l’humilité, tout ou presque fout le camp et fait place à une loi de la jungle. La pauvreté n’est pas la seule cause de la déliquescence et de la déchéance morale.

Si donc les Burkinabè entendent l’Évangile selon Tertius et n’endurcissent pas leurs cœurs, ils pourront être sauvés. Qu’ils se rassurent, il est aussi dit : « Cherchez d’abord le royaume de Dieu et le reste vous sera donné par surcroît. » Ce reste, c’est bien ce que les Hommes intègres recherchent par des raccourcis peu recommandables. Ils ne perdront donc rien au change en prenant le chemin de croix. La récompense est au bout de l’effort.

Journal du jeudi

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Vos commentaires

  • Le 30 juin 2007 à 23:37 En réponse à : > Gouvernement Tertius Zongo : Un programme, un gouvernement, un Èvangile

    Une chose est certaine:Tertius ne laissera personne de côté.Il a compris que sans la foi ,son action sera vaine car le travail est immense.Sa respnsabilité est grande et sans l’aide de Dieu il lui sera impossible de réussir sa mission. Aussi est il nécessaire pour tous de prier pour que Dieu accorde à nos dirigeants la sagesse dans toutes les décisions concernant le pays.Soyons en mouvement pour que ce pays retrouve sa fierté !Tertius n’a pas eu honte de témoigner de sa foi et Dieu ne permettra pas que son serviteur voit la honte.Tous les burkinabè doivent se lever pour que le pays soit en marche. Chacun a un talent et doit le mettre en valeur maintenant pour le bien commun.Que Dieu bénisse son serviteur dans l’accomplissment de sa mission au service du pays.Qu’il en soit ainsi !L’amiral

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