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Etats-Unis-Burkina : De nombreuses opportunités d’affaires

Publié le jeudi 21 juin 2007 à 07h40min

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Un atelier sur la stratégie d’exportation sous la « Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique » (AGOA) a été organisé le 20 juin à Ouagadougou par la Chambre de commerce, d’industrie et d’artisanat en collaboration avec le Centre ouest-africain pour le commerce (WATH).

« Mieux faire connaître aux opérateurs économiques les implications et les opportunités qu’offre, AGOA » (Loi sur la croissance et les opportunités en Afrique). Telle est l’objectif poursuivi par la Chambre de commerce à travers l’organisation d’un atelier le 20 juin 2007 à Ouagadougou en collaboration avec le Centre ouest-africain pour le commerce (WATH).

A cette occasion, des experts ont travaillé à mieux faire connaître aux participants, les règles et exigences du marché des Etats-Unis d’Amérique afin d’accroître les opportunités dans les entreprises du secteur du textile, de l’habillement et de l’artisanat d’art. Le Burkina Faso a été déclaré éligible à l’AGOA en décembre 2004. Depuis lors, beaucoup d’actions ont été entreprises par la Chambre de commerce et d’industrie afin de permettre aux opérateurs économiques du pays, de tirer le meilleur parti de cette situation.

Le vice-président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso, Lanciné Diawara a souligné que l’éligibilité à l’AGOA est une aubaine pour le pays : « Pour le Burkina Faso dont l’économie est basée sur l’agriculture à 90%, l’AGOA permettra, avec plus d’organisation, de diversifier les marchés d’exportation et d’accroître les parts de marchés pour certains produits, notamment les produits agricoles d’une part et de développer et promouvoir des produits exportables jusque-là marginalisés ». Jusqu’à présent, la levée des quotas sur les textiles et les vêtements sur le marché mondial par l’OMC profite aux grands producteurs asiatiques.

Un pays comme le Burkina Faso, leader de la production de coton en Afrique, devrait pouvoir également tirer son épingle du jeu dans ce secteur. Il faut pour cela, savoir tirer profit des avantages de la franchise de droits offerte par l’AGOA. En 2004, la part de l’Afrique subsaharienne dans les importations textiles américaines est passée de quasiment 0% à 2,2% grâce à l’accès en franchise en vertu de l’AGOA. Le coût est donc jouable Beaucoup d’opérateurs économiques l’ont compris en venant en grand nombre prendre part à l’atelier.

Pour le cas de l’AGOA, conseille Lanciné Diawara, « nous devons privilégier les produits à très forte valeur ajoutée et nos entreprises doivent diversifier leurs produits et délaisser les produits de base. Et dans le secteur qui nous interpelle aujourd’hui, elles doivent mieux cerner le client final car, le succès d’un style dépend surtout de la prise en compte des consommateurs ». Aussi, M. Diawara a suggéré aux opérateurs économiques d’adopter le e-commerce pour attirer les acheteurs.

Rabankhi Abou Bâkr ZIDA


Les opportunités de l’AGOA

* Autoriser l’accès en franchise (sans droit de douane ni quotas) au marché américain pour beaucoup de produits des pays éligibles ;

* Offrir des opportunités sans précédent aux pays subsahariens pour accroître leur compétitivité sur le marché mondial ;

* Aider les pays pauvres à mieux s’insérer dans l’économie mondiale ;

* Participer indirectement à la lutte contre la pauvreté à travers l’accroissement du commerce dans les pays concernés ;

* Promouvoir le commerce, l’investissement et les affaires entre les Etats-Unis et l’Afrique subsaharienne etc.

Sidwaya

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