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Ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat : Lassané Savadogo passe la main à Seydou Bouda

Publié le mercredi 20 juin 2007 à 08h11min

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A la faveur des législatives du 06 mai 2007, un nouveau gouvernement a été formé le 10 juin 2007, qui a vu Bouda Seydou hériter du maroquin de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat. Et c’est le jeudi 14 juin 2007, qu’il a été officiellement installé dans ses nouvelles fonctions par le secrétaire général du gouvernement, Amadou Adrien Koné.

C’était dans la salle de conférence du ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, en présence de tous les membres du conseil de cabinet.

Mais avant de prononcer la formule rituelle qui devait marquer l’installation officielle du ministre Seydou Bouda, le secrétaire général du gouvernement a d’abord fait une petite introduction dans laquelle il a loué le travail accompli par le ministre sortant, Lassané Savadogo dans le domaine de la réforme de l’Etat et pour mettre à la disposition du gouvernement, des ressources humaines suffisantes en quantité et en qualité.

Au ministre entrant, le secrétaire général du gouvernement a rappelé le caractère très sensible du département dont il a désormais la charge, mais a-t-il ajouté : « avec le sens du management qu’on connaît au ministre Bouda, nul doute qu’il accomplira avec succès les missions qui lui sont confiées ».

C’est après cette introduction et la signature des procès verbaux de passation, que le secrétaire général du gouvernement a, au nom du Président Blaise Compaoré et de son Premier ministre, déclaré Seydou Bouda installé dans ses fonctions de ministre de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat.

Et comme de tradition, la parole fut ensuite donnée aux deux ministres. Au sortant d’abord, qui, la voix nouée par l’émotion s’est félicité d’avoir travaillé pendant cinq ans avec une équipe soudée, dont chacun des membres a toujours donné le meilleur de lui-même pour l’accomplissement des missions du département et pour le bonheur du peuple burkinabè.

Il a ensuite félicité son successeur pour la confiance renouvelée par le président Blaise Compaoré, avant de rendre hommage aux qualités morales, professionnelles, humaines et intellectuelles du nouveau locataire de l’immeuble de la « modernisation », et qui sont pour lui, un gage de succès certain dans ses nouvelles fonctions. Et pour que ce succès soit net, il a demandé aux membres du conseil de cabinet et à tout le personnel du département d’apporter à son successeur tout le soutien et tout l’appui dont lui-même a bénéficiés durant son séjour à la tête du ministère et au cours duquel quelques acquis ont été enregistrés malgré le dénuement qu’a connu le ministère.

Il s’agit entre autres :
- de la mise en œuvre du processus de déconcentration du ministère avec notamment la construction en cours de dix (10) directions régionales et de l’installation effective de six (06) directeurs régionaux ;
- de la mise en œuvre du nouveau système d’évaluation ;
- de la relecture consensuelle avec les partenaires sociaux de la loi 13 ;
- de la réalisation d’un amphithéâtre ultramoderne à l’ENAM ;
- de la déconcentration de la CARFO avec la construction en cours de deux sièges à Bobo-Dioulasso et à Ouaga 2000 ;
- de l’adoption de la loi sur les régimes de prévention et de réparation des risques professionnels.

A son tour, le ministre Seydou Bouda, a lui d’abord tenu à exprimer sa reconnaissance au président du Faso et à son Premier ministre pour la confiance qu’ils lui ont témoignée, en lui confiant le ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat.

Un ministère qu’il reconnaît avec humilité ne pas bien connaître. Ce qui exige a-t-il reconnu, de sa part une immersion personnelle pour mieux appréhender et s’approprier sa nouvelle mission.
En attendant, il se dit donc à l’écoute de ses collaborateurs pour mener à bien les défis permanents de la modernisation de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat.

Il n’a pas tari d’éloges à l’endroit de son prédécesseur qui « a accompli avec abnégation la mise en œuvre de la réforme de l’Etat », et avec lequel il a dit avoir des relations cordiales et de collaboration commencées depuis l’année 2000 au moment où lui était secrétaire général du gouvernement et Lassané Savadogo, secrétaire général au Premier ministère.

Ces relations se sont poursuivies quand ils se sont retrouvés au gouvernement, l’un au ministère en charge de l’Economie et du Développement et l’autre au ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat.
Modernisation de l’administration, résultat, efficacité ont été les maîtres-mots de l’intervention du ministre Bouda qui a exhorté ses collaborateurs à plus d’engagement et de loyauté pour redorer l’image de marque du département et rompre avec les lenteurs administratives et pour la bonne poursuite des grands chantiers engagés par son prédécesseur.

Il a terminé son intervention en renouvelant ses remerciements au ministre Lassané Savadogo, à qui il a souhaité tout le meilleur dans sa carrière. Il a aussi souhaité pouvoir toujours bénéficier des conseils de celui qu’il considère comme le « dépositaire de certaines réformes abouties et expert de la Fonction publique ». Une remise d’un cadeaux souvenir au ministre sortant a mis fin à la cérémonie.

Paul Dedoui
DCPM/MFPRE

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 3 juillet 2007 à 19:39, par Gorkomawdo En réponse à : > Ministère de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat : Lassané Savadogo passe la main à Seydou Bouda

    Mr Seydou BOUDA a du pain sur la planche !

    Les fonctionnaires sont en grand majorité pourris et corrompus. Ils viennent à 8H00 au bureau pour s’eclipser à 10H30. Ils se groupent autour des ministères dans les maquis entrain de boire la bière, de manger, de se critiquer, de se calomnier.

    Le jour qu’il pleut le matin, c’est une journée chômée et payée pour eux. De vrai fainéants. Dans leurs quartiers, ils sont les plus endettés. Leurs marques déposées sont : Gros sacs (remplis de papiers inutiles ou de PMUB), gros trousseaux de clés, pantalon collé au fesses, chemise bien repassée. Et rien en plus !!!! De gros fainéants, toujours à se plaindre. Voleurs de fournitures de bureaux, etc. etc.

    En particulier les femmes fonctionnaires : grosses et luisantes pour la plupart, gros sacs à main pour y enfouir les cuisses de poulets lors des invitations, elles vendent les sandwichs, pagnes, et autres au bureau. Passent le temps à critiquer la voisine du quartier, le mari de la voisine, à se mentir et à se calomnier. La plupart ne fait rien comme travail (devant elles, ce sont des piles de papiers : dossiers toujours renvoyés au lendemain). Toujours absentéistes en plus (baptêmes, enterrement, funérailles, mariages, visite de malades, etc. etc.) et l’Etat les paye quand même. D’autres passent de bureau en bureau chaque matin pour voir les tenues et les chaussures des autres camarades de service.

    Il va falloir mettre de l’ordre. Et le syndicat est prompt à revendiquer des augmentations pour des gens de cette nature. Eduquez d’abord les fonctionnaires à bien faire leur travail et on verra pour les augmentations après !!!!!

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