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UNESCO : Vulgariser l’information pour accélérer le développement

Publié le mardi 19 juin 2007 à 07h55min

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La Commission nationale pour l’UNESCO organise un séminaire sous-régional sur l’accès universel à l’information, du 18 au 20 juin 2007 à Ouagadougou.

"La communication et l’information sont des outils importants pour le développement durable, dans la mesure où ces dernières peuvent aider à faire du progrès et des améliorations considérables dans différents secteurs tels que la santé, l’éducation, la formation, la gouvernance et l’agriculture".

Ainsi s’est exprimé le conseiller technique au ministère des Enseignements secondaire, supérieur et de la Recherche scientifique, Loya Kako, à l’ouverture du séminaire sous-régional sur l’accès universel à l’information, lundi 18 juin 2007 à Ouagadougou.

Pour lui, cette formation prévue pour trois jours revêt une importance capitale dans la mesure où elle permettra de mieux faire connaître les stratégies mises en route par l’UNESCO, pour la participation de toutes les couches sociales des différents pays membres de l’institution, au chantier du développement humain. Ainsi les participants provenant des institutions en charge de l’éducation, de la communication et des Technologies de l’information et de la communication (TIC) seront imprégnés du travail abattu par l’UNESCO et de ses objectifs pour le développement.

Au sortir des réflexions, les bénéficiaires, au nombre de 20 dont cinq Burkinabè, cinq Nigériens, cinq Maliens et cinq sénégalais vont être à même de promouvoir la diversité culturelle dans les médias et les réseaux internationaux d’information. Ils seront en outre outillés en stratégie de circulation de l’information. Puisque le séminaire vise entre autres à soutenir la formation, l’éducation permanente et l’apprentissage tout au long de la vie, dans les domaines de la communication, de l’information et de l’informatique.

"Ce séminaire est pour ainsi dire l’occasion pour les participants de trouver les voies et moyens de se former et apprendre à transmettre," a précisé M. Kako qui représentait le ministre en charge des Enseignements secondaire et supérieur, Joseph Paré. Selon le conseiller, l’accès équitable aux opportunités créée par les TIC constitue un défi pour l’humanité, au regard du rôle central qu’elles les jouent dans le développement. D’où la détermination de l’UNESCO à les vulgariser.

Le secrétaire général de l’UNESCO, Ahmed Baba Soulama a livré les mêmes explications avant de donner plus de détails sur le programme information pour tous de l’organisation. Il s’agit d’un programme intergouvernemental créé en 2000 par l’union, en réponse aux défis et aux opportunités de la société de l’information. Ce, d’autant plus que "les pays africains se montrent de plus en plus déterminés à se libérer de la pauvreté et de la marginalisation dans un monde globalisé".

Séraphine SOME

Sidwaya

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