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Premier ministère : Tertius Zongo demande aux directeurs des organes de presse d’être patriotes

Publié le lundi 18 juin 2007 à 08h03min

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Le Premier ministre, Tertius Zongo a reçu en audience, le vendredi 15 juin 2007, les directeurs des organes de presse publics et privés. Il a souhaité l’institution d’une rencontre périodique avec ses derniers et leur a demandé d’être des “patriotes” (...).

Après les communautés religieuses, les partenaires techniques et financiers et le monde des affaires, le Premier ministre burkinabè, Tertius Zongo, a échangé avec les directeurs des organes de presse. Il attend d’eux d’être “patriotes” qui travaillent pour la consolidation du processus démocratique et du développement du Burkina Faso. A leur sortie d’audience, le porte-parole, Roger Nikièma, directeur de la radio Salankoloto s’est réjoui de la célérité avec laquelle le Premier ministre s’est occupé de la presse à moins d’une semaine de son installation.

“Le chef du gouvernement a eu l’amabilité de nous inviter avec célérité. Nous l’en avons remercié. Il nous a encouragé et nous a demandé d’être des patriotes qui travaillent pour leur pays”, a indiqué le porte-parole, Roger Nikièma. Aussi, a-t-il ajouté, qu’il était très content d’entendre le Premier ministre parler de passerelle, de dialogue avec les organes de presse.
“Il a même parlé d’une institution de rencontres périodiques qui pourraient permettre aux uns et aux autres de livrer ce qu’ils ont de prioritaire”, précise M. Nikièma.

Les directeurs d’organes, de presse, selon lui, ont demandé au Premier ministre d’user de son influence pour apaiser certaines difficultés de la presse burkinabè. De ces difficultés, il y a le fisc et les exigences des fournisseurs comme l’ONATEL et la SONABEL.

Egalement, les directeurs ont souhaité qu’il y ait des amendements des textes du code de l’information relatifs à la formation. “L’institution de la passerelle est faite et le dialogue a été institué. Nous le remercions pour cette particularité simple, ouverte et détendue”, a conclu M. Nikièma.

Boureima SANGA

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 18 juin 2007 à 08:49, par KgB En réponse à : un mot dangereux

    Patriotes ? Qu’est-ce que ce mot vient faire dans ce contexte ? Le seul patriotisme qu’on demande au gouvernement c’est de faire du Burkina un pays de lois ( a country of law )ou chacun de nous saura sur quel pied zaver sans crainte de mogopuissant. Un pays ou des gens qui compromettent les resultats des elections en decidant deliberement de ne pas signer le PV de bureau de vote sont envoyes publiquement a la MACO, un pays ou les douaniers et autres fonctionnaires detourneurs ne sont plus gracieusement licencies par un conseil de Ministres mais poursuivis par des juges d’instruction qui sauront demanteler toutes les ramifications des malfaiteurs. Le patriotisme c’est un gouvernement qui s’attaque avec toute son energie a la corruption. Le patriotisme c’est un gouvernement qui veille sur la construction de nos routes, ponts et autres infrastructures.

    Inutile de negocier le patriotisme avec des hommes de presse : ce n’est pas leur vocation. Vous imaginez le type d’information qu’un "journaliste patriote" devrait diffusee ? Je ne suis pas si sure s’il ya un seul Burkinabe qui n’etait pas inquiet lorsque nos voisins-la ont commence leur "jeune-patriotisme". C’est un terme dangereux qui divise. On peut inviter la presse a la responsabilite mais pas au patriotisme ( meme dans le cadre du simple developpement economique, meme en sport).

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