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Gouvernement Zongo : Une équipe neuve pour consolider les acquis

Publié le vendredi 15 juin 2007 à 08h45min

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Tertius Zongo et Blaise Compaoré au premier plan

Même si l’opinion dominante incline à penser que Tertius Zongo veut faire du neuf avec du vieux, force est de reconnaître que le remaniement ministériel du 10 juin 2007 va au-delà d’un simple "acte administratif" pour s’apparenter à une "révolution" qui doit transformer la société burkinabè en profondeur.

Gouvernement Tertius Zongo en images
Version corrigée

Si l’on a coutume de dire que "les textes ne valent que ce que valent les hommes chargés de les appliquer", c’est pour souligner la place prépondérante que peut occuper le profil d’un homme dans la réussite ou l’échec d’une œuvre. L’homme acteur du développement, cette assertion trouve toute sa plénitude à l’échelle du leadership, c’est-à-dire de ceux chargés de définir et de conduire ledit développement.

A priori, Tertius Zongo a eu la main heureuse dans le choix des hommes au regard de l’expérience et du profil des uns et des autres. S’il n’est point besoin de s’attarder sur les "piliers" tels Salif Diallo, Alain Yoda et autres Yéro Boly, la "transmutation" de l’un d’entre eux, Djibrill Yipènè Bassolé, mérite tout de même qu’on s’y attarde. Le premier flic du Burkina Faso qui devient le premier diplomate du pays, le fait peut paraître surprenant sauf que les états de service antérieurs et le profil du "pandore" plaident pour lui.

Cheville ouvrière de la conclusion des Accords politiques togolais et ivoirien, habitué à gérer les dossiers "sensibles" pour avoir été chef d’Etat-major de la gendarmerie, Djibrill Bassolé est de formation universitaire, un juriste-publiciste. Or, la diplomatie, ce n’est rien d’autre que les "choses" du droit politique. Les médiations sus-indiquées ont montré qu’en matière de subtilité, de tact et d’entregent, (de réserve aussi) Djibrill Bassolé avait de la marge.

Il pourrait donc faire mouche tout comme Seydou Bouda en charge de la réforme de l’Etat et maître d’œuvre de l’étude "Prospective Burkina 2025".

Une étude qui a déjà répertorié les grands chantiers à exécuter pour faire du Burkina Faso, un pays développé à l’horizon 2025. Avec à la baguette, un Etat stratège, efficace et rationnel dont les contours sont définis dans la même étude. Bouda est donc dans son élément, tout comme les "anciens" Clément Sawadogo, Abdoulaye A. Cissé, Odile Bonkoungou et Hyppolite Lingani.

Pour les nouveaux, beaucoup d’entre eux ne le sont qu’à ce niveau, leur cursus professionnel incitant à leur donner non pas un chèque blanc, mais une confiance méritée. Gueda Jacques Ouédraogo et Salif Sawadogo qui ont fait leurs humanités à la primature sont dans cette catégorie, tout comme Filippe Savadogo, habitué aux responsabilités et dont la compétence n’a jamais été prise à défaut malgré les postes dissemblables qu’il a occupés jusque-là.
On attend d’un Vincent Dabilougou qui a piloté par le passé les services techniques de la municipalité de Ouagadougou qu’il confirme à l’étage supérieur l’excellent travail qu’il a accompli à ce niveau.

Salamata Sawadogo, Minata Samaté, Lucien Marie Noël Bembamba seront eux aussi attendus au regard des postes sensibles qu’ils occupent pour renforcer et moderniser la gouvernance politique et économique. On n’oubliera pas les autres bleus, moins connus à l’exception peut-être de Assane Sawadogo, le colonel en charge jusque-là des archives nationales qui devient le premier flic du Burkina et de Ousséni Tamboura, député de l’ADF/RDA dont la pertinence des interventions a été remarquée à l’hémicycle, qui devront apporter leur part contributive à l’œuvre de rénovation.

Chutons sur l’ouverture qui est faite en direction de l’ADF/RDA pour convenir avec son président Gilbert Noël Ouédraogo en charge des Transports que cela ne lui enlève en rien sa qualité de chef de file de l’opposition.

C’est au parlement que ces "choses-là" (majorité, opposition) sont tranchées et l’ADF/RDA a toujours clamé qu’elle ne faisait pas partie de la majorité parlementaire.
Alors, point de charlatanisme politique et au travail messieurs.

Boubakar SY

Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 16 juin 2007 à 04:14 En réponse à : > Gouvernement Zongo : Une équipe neuve pour consolider les acquis

    salut a tous les compatriotes, je m appellerai Process TD,je suis Burkinabe tres fier de mon pays, je vie au USA .
    C est avec une grande joie que j ai apprie la nomination de Tertius Zongo a la primature de notre cher pays ;joie parceque je reste convaincu que c est un homme integre, fils d une famille modeste et tres croyante.Ayant vecu de par son enfance les dures realites du Burkina profond et sa ferme croyance que Dieu est le seul qui remunere, il ne saurait faire de l injustice au meritants. Je pense que notre pays a besoin d un executif qui ne travaillera qu au profit du Burkina entier, un travail juste equitable pour toutes les regions sans discrimination.Notre executif a toujours ete tres politise, des hommes tres politiques a qui on confere des departemants tres strategiques qu ils utilisent pour leur propre assise politique dans leur region en investissant irrationnellement. Par exemple le ministere de l agriculture et de l eau, c est un departement de premiere plan pour le developpement du Burkina, il est pilote par un homme engage mais tres politique,resultat la region du centre nord d ou est originaire le ministre de l agriculture est submergee d investissements agricoles.On y voie toute sorte de projets d ONG et autres venir y investire.C est bien mais il ne faut pas continuer comme ca, il faut penser que si Ouahigouya exporte des tomates et de la pomme de terre, Bobo doit aussi exporter des fruits et des legumes, Gaoua et Leo doivent exporter des tubercules,et Banfora doit etre le lui des invesatissements industrielles vue le chemin de fer,les resources d eau et autre atouts, et le grand nord doit exporter des produits d elevage.Les ministres doivent encourager et promouvoir les INVESTISSEMENTS RATIONTIONNELS et arreter de penser a leur avenir politique, a leur longevite au gouvernement !!!! On sait que le president du Faso n aime pas trop les ministres qui ne font rien pour son parti dans leur region, c est pour ca je l appelle en tant que fils du Burkina, a encourager l INVESTISSEMENT RATIONNEL pour le bien etre de tout le Burkina.
    Pour finir je voudrait faire une proposition de reforme du systeme financier et banquaire du Burkina.Nous avont atteint un niveau de diplomatie assez respectable et influant,on a une stabilite incontestable, toutes nos institutions marchent et font de leur mieux, on est repute etre des grands laborieux et on l est j en suis sure ,mais le pays reste malgre tout le dernier des derniers ; what`s wrong !!!?????A mon avis je pense que en plus de la mauvaise gestion dont j ai fait cas,il ya aussi le fait que le pays est tres denumi, il faut qu on le reconnait ; on a que la main d oeuvre .Le Burkina est demuni du minimum qu un pays doit avoir pour esperer se developper, pas de mer, sous sol pauvre, sol arride et pauvre et la pluviometrie laisse a desirer.Or !! il faut qu on survive, qu on reste dans le concert des nations, et qu on s exprime en tant qu Etat souverain. Il ne sert a rien de se battre contre des pays tels que les USA pour esperer voir le prix du cotton s ameliorer, on perd notre temps ces gars la ne jurent que sur l argent, tant qu un american ne voit pas son interet il n agit pas.C est pour ca je voudrais proposer au nouveau gouvernement de reflechir a mettre en place un systeme Banquaire a l exemple de la Suisse et de certain pays Europeen.Un system qui va encourager et rassurer des institutions, des personnes privees et autres de venir au Burkina deposer leur argents sans souci.Cela pourait engendrer beaucoup d autres activitees autour de ce system et fera du Burkina un carrefour des affaires.Il faudrait donc en ce moment developper le transport aerien, la telecommunication,et l hotelerie.It doesn`t matter si cela va a l encontre de certain normes,pensont a notre pays rien qu a notre pays,car les USA, la France etc... tout ces grands pays ne font que se battre pour se maintenir devant.C est pour ca il faut qu on reflechisse et mettre en place notre propre system.
    Ceux ci est mon point de vue, toute critique sera la bienvenu.Je m excuse pour mes fautes et le manque d accent car je suis sur un clavier sans accent.J aurais aime que ce avis soit publier sur dans un journal au Faso cela pourait peut etre donner plus de reaction surtout au tout nouveau premier Ministre.Merci a l equipe du lefaso.net, bon courage et longevite au site.

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