Comme à l’accoutumée, c’est le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres (sortant et en partance pour le ministère de la Justice) Zakalia Koté qui a présidé cette cérémonie. Laquelle s’est déclinée en trois actes majeurs à savoir la signature des procès-verbaux de passation de service, la prononciation de formule sacramentelle par Zakalia Koté et enfin les discours d’au revoir et d’installation des ministres Ouédraogo et Bassolé.

Auparavant dans son speech introductif, M. Zakalia Koté avait fait cas de sa vive émotion justifiée du fait qu’il avait été un collaborateur de premier rang du ministre sortant, Youssouf Ouédraogo. Un homme dont il a loué "l’intelligence et la capacité de travail" mais aussi les "coups de gueule" sans "méchanceté, ni rancune".

Puis d’indiquer que la crise que traverse actuellement le ministère n’est pas de son fait, ce qui doit l’inciter à ne pas la porter comme une "charge". Puis, il a souhaité que la "maison" capitalise ses actions pour aller vers "des lendemains meilleurs". Après avoir mis Jean de Dieu Somda dans la "corbeille" des mêmes compliments, il a souligné que le nouveau patron de la diplomatie burkinabè avait déjà commencé sa tâche en secondant le chef de l’Etat dans certaines missions diplomatiques (crises ivoirienne et togolaise). C’est donc un homme "averti et aguerri" tout comme Mme Samaté qui est de la "maison". "Je ne doute pas qu’elle se glissera facilement dans ses fonctions" , terminera-t-il.

A sa suite, le sortant Youssouf Ouédraogo saluera avec "toute la déférence" qui convient Blaise Compaoré, avant d’indiquer que c’est un "impératif" pour notre diplomatie de rester dans la légalité internationale et de "rayonner" plus que par le passé. Ce dont il ne doute pas, vu que son remplaçant "n’est pas en terrain inconnu".

Après avoir souhaité que notre diplomatie soit comparable à celle "des pays à grande tradition diplomatique", il a salué l’ensemble des cadres dirigeants du ministère car, "c’est ensemble que le travail sera exécuté". Quant à Djibrill Bassolé, il a dit toute sa "fierté" d’avoir été désigné pour assurer une si "noble fonction".

Puis il a redouté de ne pas être à la "hauteur" de la tâche, au regard de "l’envergure" de son prédécesseur. Une appréhension qui ne l’empêche pas d’aborder sa tâche avec "confiance et résolution" d’autant que "familier de la maison", il ne se sent pas "dépaysé". Djibrill Bassolé terminera en soulignant qu’il s’attellera à la promotion des actes "exempts" de reproches. Une remise de présents aux ministres sortants a clos la cérémonie.

Boubacar SY

Sidwaya