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Exploitation cinématographique : "Emergences cinéma" rouvre la salle de Wentenga

Publié le jeudi 6 mai 2004 à 11h25min

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La salle de cinéma du secteur 29 (Wentenga) de Ouagadougou a réouvert ses portes le 1er mai 2004. Après quatre mois de fermeture, l’exploitation est désormais assurée par "Emergences cinéma".

Un "trio" a lancé le 1er mai 2004 les activités d’exploitation de la salle de cinéma du secteur 29 (Wentenga). Ils , ce sont Gnégné Zakaria, Badiel Lassané et Kaboré Lamoussa, tous ex-travailleurs de la Société nationale d’exploitation cinématographique du Burkina (SONACIB).

Cette réouverture intervient après quatre mois d’interruption de l’exploitation de la salle suite à la liquidation de la SONACIB. "Emergences cinéma", la structure qu’ils entendent mettre en place, s’occupera de la location-gérance de ladite salle qui passe pour l’une des meilleures de la ville de Ouagadougou et ce, eu égard à son emplacement dans un quartier populaire. Ces professionnels qui n’ont pas accepté "l’adieu au monde merveilleux de l’image et du son " ont, dans leur agenda, des projets d’acquisition d’autres salles de cinéma de la municipalité de Ouagadougou. Et même en province.

En marge des activités traditionnelles d’exploitation des films, "Emergences cinéma" lancera des activités "initiatives multiples et multiformes s’inscrivant dans une véritable dynamique d’accompagnement et de complémentarité des actions tant culturelles, sportives, économiques que sociales qui sont où seront menées dans l’arrondissement de Bogodogo. "Nous n’allons pas atteindre ces objectifs sans l’assistance de l’Association des réalisateurs et producteurs africains (ARPA) et l’appui institutionnel de l’administration communale et du ministère des Arts, de la Culture et du Tourisme" , a reconnu Zakaria Gnégné, l’un des promoteurs.

En effet, c’est l’ARPA qui s’occupe des équipements techniques, de la réhabilitation des salles et fournit les films.

"Les hommes de main" de Brian Koppelman et David Levien comme les cinéphiles aiment à les voir, a été projeté en séance inaugurale devant des représentants du MACT, de l’Union nationale des cinéastes du Burkina (UNCB), de l’ARPA de la commune de Ouagadougou.

Souleymane SAWADOGO
Sidwaya

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Vos commentaires

  • Le 15 décembre 2004 à 15:49, par karl darius G. Président de "L’Association Loisirs Pour Tous" En réponse à : > Exploitation cinématographique : DEMANDE D’INFORMATIONS

    Bonjour , je me nomme Karl G. et je suis le Président d’une association de jeunes appelée "Loisirs Pour Tous". Je vous écris du Bénin, et A travers ce message je viens respectueusement vous prier de bien vouloir me donnercertaines informations dans la mesure de vos possibilités.
    En effet, l’Association à son siège à Cotonou au BENIN et ses membres sont pour la plupart Béninois. Dans le cadre de notre programme d’activité pour l’exercice 2005, nous avons prévu de relancer le cinéma au BENIN. Il existe déjà au Bénin, le Groupe Master Soft qui exploite des salles de Cinéma. Mais depuis un certain temps, les services offerts par le Groupe Master Soft ne répondent plus aux attentes du public et les salles de cinéma sont aujourd’hui presque toujours vides.
    L’Association "Loisirs Pour Tous" déplore cet état de chose et souhaiterait à son tour se lancer dans l’exploitation de salles de cinéma et obliger donc, par la concurrence, le Groupe Master Soft à améliorer ses prestations.

    Nous avons eu à contacter les autorités compétentes dans notre pays (Bénin) pour savoir quelles étaient les dispositions à prendre pour exploiter des bandes cinématographiques en salle au Bénin.
    Actuellement nous sommes à la recherche d’une société d’exploitation cinématographique en Afrique de l’ouest de façon à initier avec elle un contrat de partenariat afin de pouvoir exploiter dans nos salles au Bénin, les films dont elle assure l’exploitation et la distibution. Dans nos recherche, nous sommes tombé sur l’Article de Monsieur Souleymane SAWADOGO ; article que nous avons d’ailleurs trouvé très intéressant et rès bien écrit.

    Il ressort de cet article que l’exploitation et la distribution des films appartiennent à l’ARPA dont le délégué général se nomme Idrissa Ouedraogo.

    Nous en venons maintenant au fait ; nous voudrions avoir les coordonnées de Monsieur Idrissa Ouedraogo et de l’ARPA (adresse postale et électronique, numéro de téléphone au bureau et
    numéro deteléphone portable). Nous pourions donc le joindre depuis le bénin et discuter des possibilités de partenariat que pourrait nous offrir l’ARPA.

    Je ne sais pas si vous pouriez avoir toutes les informations que nous voulons et je ne sais pas non plus si vous êtes disposés à nous informer, mais j’espère cependant vivement que vous le ferez !!

    Dans l’attente de votre réponse, je vous prie de recevoir l’expression de mes sentiments distingués

    Bien à vous

    Karl Darius G.
    (Contact : + 229 48 06 14
    )

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