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Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

Publié le mardi 12 juin 2007 à 08h18min

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Le débat sur le chef de file de l’opposition fait rage, notamment dans les colonnes de la presse. C’est ainsi que Rodrigue Ouédraogo répond à Ablassé Tiendrébéogo qui s’était exprimé sur la question dans notre journal du 5 juin dernier.

"C’est avec un réel intérêt que j’ai parcouru l’article de M. Tiendrébéogo Ablassé, militant de l’UNIR/MS du secteur 27 de Ouagadougou, paru dans la livraison du quotidien d’informations "Le Pays" n°3883 du 5 juin 2007 dans lequel celui-ci s’insurgeait contre la position de l’ADF-RDA au sujet de la question de chef de file de l’opposition.

Loin d’engager une polémique avec vous, M. Tiendrebéogo, militant de l’UNIR/MS, j’estime qu’il est indiqué, d’une part, de vous faire comprendre les notions élémentaires et les implications desdites notions relatives à la définition de l’opposition et de son chef de file pour votre propre gouverne et, d’autre part, permettre que dès lors que vous vous serez approprié ces définitions vous soyez ainsi capable d’engager un débat au sein de votre propre formation politique pour éclairer vos camarades. Ces notions sont les suivantes :

- qu’est-ce qu’un parti de l’opposition ?

- qu’est-ce qu’un chef de file de l’opposition ?

Le tout, bien entendu, dans un contexte républicain.

Les textes qui régissent le statut de l’opposition stipulent que "est de l’opposition, toute formation politique qui n’est pas de la majorité parlementaire". L’ADF-RDA n’étant pas de la majorité parlementaire car ayant un groupe parlementaire autonome et indépendant dans ses options et déclarations politiques et n’ayant pas souscrit d’accord avec le parti parlementaire pour constituer une majorité parlementaire est donc bel et bien un parti de l’opposition, n’en déplaise à ceux qui pensent autrement. Mieux, notre loi fondamentale donne la liberté à tout parti de choisir son orientation politique et il est loisible par conséquent à l’UNIR/MS de négocier dès demain avec la majorité parlementaire pour y être, par exemple. L’ADF-RDA ayant fait le choix d’être de l’opposition, personne ne peut et n’a le droit de lui dénier cette option.

En ce qui concerne la définition relative au chef de file de l’opposition, les textes stipulent que "est chef de file de l’opposition, le parti politique qui n’est pas de la majorité parlementaire et qui a le plus grand nombre de députés après cette majorité". L’ADF-RDA remplissant ces conditions par le seul fait de la volonté du peuple ne discute donc pas la légalité ni la légitimité de son statut de chef de file de l’opposition avec qui que ce soit. Cette conséquence politique s’impose à nous, acteurs politiques, toutes tendances confondues, à moins que nous ne soyons pas des démocrates.

Abdoulaye Wade et Abdou Diouf

Un autre aspect, et pas des moindres, est que M. Tiendrebéogo Ablassé, militant de l’UNIR/MS prend ses fantasmes politiques pour des points cardinaux qui doivent être des repères pour tous les partis. Ont-ils toujours des difficultés à se débarrasser des oripeaux de l’Etat d’exception d’où ils tirent les raisons de l’existence de leur formation politique ? C’est précisément cela, lorsqu’ils affirment que c’est parce que l’ADF-RDA soutient le programme de gouvernement "le progrès continu pour une société d’espérance" du président du Faso qu’elle est de la majorité parlementaire.

A l’ADF-RDA, nous pensons que la réalité des temps modernes et les enseignements que nous tirons de l’histoire politique exigent de nous une collaboration franche et étroite, quand on aime son peuple, avec les autres forces politiques en présence afin de travailler ensemble sans toutefois renier ses convictions et ses options politiques avec pour objectif de relever les grands défis du développement qui s’imposent à notre pays. Forte de cette vision pragmatique et réaliste dont les exemples sont légion à travers le monde, l’ADF-RDA, parti pétri d’expérience, ne saurait rester en marge de ce renouveau politique. C’est pourquoi sa sagesse lui commande de donner toujours la voie à suivre.

En effet, tout près de nous au Sénégal, le président, Me Adoulaye Wade, s’est inscrit dans cette logique quand il était ministre d’Etat dans le gouvernement du président Abdou Diouf. Cet exemple est même aujourd’hui une pratique dans les vieilles démocraties comme c’est le cas en Allemagne avec la configuration de l’actuel gouvernement où les deux principales formations composent le gouvernement. Plus récente, la composition du gouvernement français avec Nicolas Sarkozy.

Raison pour laquelle je vous invite à méditer sur ces phrases prononcées par le président Nicolas Sarkozy lors de son discours solennel d’investiture à l’Elysée : "Je pense avec gravité au mandat que le peuple français m’a confié et à cette exigence si forte qu’il porte en lui et que je n’ai pas le droit de décevoir. Exigence de rassembler les Français parce que la France n’est forte que lorsqu’elle est unie et qu’aujourd’hui elle a besoin d’être forte pour relever les défis auxquels elle est confrontée...

Exigence de tolérance et d’ouverture parce que jamais l’intolérance, le racisme, l’antisémitisme et le sectarisme n’ont été aussi destructeurs, parce que jamais il n’a été aussi nécessaire que toutes les femmes et tous les hommes de bonne volonté mettent en commun leurs talents, leurs intelligences, leurs idées pour imaginer l’avenir.

Exigence de changement parce que jamais l’immobilisme n’a été aussi dangereux pour la France que dans ce monde en pleine mutation où chacun s’efforce de changer plus vite que les autres, où tout retard peut être fatal et devient vite irrattrapable... Exigence de rompre enfin avec les comportements du passé, les habitudes de pensée et le conformisme intellectuel qui a fait tant de mal à notre démocratie parce que jamais les problèmes à résoudre n’ont été aussi inédits. Il nous faut inventer de nouvelles solutions...

A tous ceux qui veulent servir leur pays, je dis du fond du coeur que je suis prêt à travailler avec eux et que je ne leur demanderai pas de renier leurs convictions, de trahir leurs amitiés ni d’oublier leur histoire. A eux de décider, en leur âme et conscience d’hommes libres, comment ils veulent servir la France.

Pour moi, le service de la France, c’est un devoir. Le 6 mai il n’y a eu qu’une seule victoire, celle de la France qui ne veut pas mourir, qui veut l’ordre mais qui veut aussi le mouvement, qui veut le progrès mais qui veut la fraternité, qui veut l’efficacité mais qui veut la justice, qui veut l’identité mais qui veut l’ouverture. Le 6 mai il n’y a eu qu’un seul vainqueur, le peuple français, qui est grand parce qu’il ne veut pas renoncer, qui ne veut pas se laisser enfermer dans l’immobilisme ni dans le conservatisme, qui ne veut plus que l’on décide à sa place, que l’on pense à sa place."

Pour ma part, j’estime que le président de l’ADF-RDA, chef de file de l’opposition, devra mettre tout en oeuvre au moment opportun pour inviter toute la classe politique afin de réfléchir et d’approfondir le contenu du statut du chef de file de l’opposition pour lui donner toutes ses lettres de noblesse. Mais avant cela, je souscris entièrement à la position de notre grand parti qui peut se targuer d’avoir obtenu 250 000 voix et a décidé, en toute responsabilité, de surseoir à l’exercice de cette fonction qui, pour l’instant, apporte plus de polémique que d’intérêt à notre processus démocratique.

Cher M. Tiendrébéogo, je comprends également que pour l’heure, au lieu d’analyser froidement le message que le peuple a voulu vous donner le 6 mai 2007 en vous disant que si tant est que le peuple vous comprenne plus que l’ADF-RDA, vous auriez dû obtenir plus de 250 000 voix au lieu des 3%, même pas le seuil minimal des 5 % pour obtenir désormais un financement légal. Vous cherchiez un bouc émissaire. C’est pourquoi je suggère à l’ADF-RDA et à tous nos militants de ne plus répondre à vos quolibets. Mais hélas, encore hélas pour vous, ne dit-on pas que "celui qui danse plus vite que la musique danse mal ?"

Ouédraogo Rodrigue, militant ADF/RDA du sect. 16 Ouaga

Le Pays

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Vos commentaires

  • Le 12 juin 2007 à 13:55, par Jah Verité En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    S’il vous plaît monsieur. N’essayez pas de défendre l’indéfendable. Je vous en pris. Sachez garder le peu de dignité qui vous reste encore après une telle tentative de diversion. Oui vous essayer de nous divertir. L’ADF/RDA n’est pas un parti d’opposition et c’est un manque de dignité caractérisé que vouloir défendre un quelque statut de chef de file de l’opposition. Ne poussez pas trop le ridicule.

    • Le 12 juin 2007 à 17:17, par El Phenomeno En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

      Salut !
      Je reviens pour dire que c’est Jah Vérité qui a trouvé le mot juste : l’indefendable ! Que Rodrigue arrete d’insulter l’intélligence de de ces hommes et femmes qui malgré tout restent intègres et se respectent !
      L’ADF/RDA pour le moment n’est pas un parti d’opposition !

    • Le 12 juin 2007 à 17:58 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

      Chers Mrs, Merci à vous qui savez donner des leçons, être dignes et être incapables de donner vos identités réelles pour assumer vos opinions. quel exemple de dignité et de fierté.Mais hélas, c’est ainsi quand on croit tout savoir pourtant l’humilité veut qu’on apprenne des autres même des cancrelats. Ne dit-on pas que c’est celui qui est à côté de l’aréne qui sait danser, allez-y vous 2 montrer à l’ADF-RDA la voie à suivre puisque la votre est céleste.Vous posséder la vérité infuse et universelle n’est-ce pas ? C’est tellement vrai que vous êtes à coté de la plaque puisque vous ne savez même pas que les articles cités émanent de la loi portant statut de l’opposition voté en 2000. De toutes les façons que vous le vouliez ou pas le peuple à tranché et recevez tous nos respects.Ne dit-on pas chez nous au pays qu’on peut obliger le chien à se coucher mais on ne peut pas l’obliger à fermer les yeux, ouvrez donc grandement vos yeux et voyez, contatez, acceptez que le RDA est un parti pétri d’expérience et de sagesse et sais ce qu’il fait et sais que par delà tout, ce qui est important dans tout ça c’est que son électorat est avec lui et progresse même au fil des années et des élections. A demain futur militant.
      Adrien BANDAOGO, SYMPATHISANT de l’ADF-RDA ET ADMIRATEUR DE LA MATURITE POLITIQUE DU JEUNE GILBERT QUI EST PROMI A UN BEL AVENIR POLITIQUE CAR REALISTE, NON EXCITE COMME CERTAINS DE SES AINES POURTANT ET AYANT SURTOUT LES PIEDS SUR TERRE ; EXEMPLE DE COMBATIVITE ET DE FIERTE POUR LES JEUNES, IL EST DANS UNE FAUNE QUI NE LUI FAIS PAS DE CADEAU MAIS IL TIENT LE BON BOUT.COURAGE A TOI GILBERT, LES CERBERES DE LA PLUME N’Y POURRONS RIEN. Que l’histoire nous départage un jour.

      • Le 12 juin 2007 à 22:05 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

        Enfin, un qui n’est pas passionné et est mésuré dans ces propos. Quand certains parlent des gens honnêtes que l’ADF-RDA doit arréter de tromper, veulent-ils dire que les 250.000 voies acquises de haute lutte sont le fait de gens malhonnêtes et inintelligents ? Arrétez de grâce de mépriser les autres. La démocratie c’est l’acceptation de l’autre et le respect de la différence. Dans tout çà qui peut dire que l’ADF-RDA n’est pas le 2éme parti du Burkina Faso ? qu’est ce qui prouve que ceux qui écrivent sous des noms d’emprunt ne sont mêmes pas CDP car s’il y a un parti qui est bien combattu dans ce pays c’est bien le RDA et par tous s’il vous plaît. BREF, moi j’aime l’ADF-RDA parce que elle au moins elle dit tout haut ce qu’elle pense et n’arpente pas les murs du palais pésidentiel la nuit comme certains qui sont opposant le jour et larbins la nuit. On sait d’ailleurs où, ils tirent leur finacement, "le Burkina est un pays de savanne, c’est Maurice Yaméogo, un autre RDA qui l’a dit , tout le monde se voit" même ceux qui se courbent.
        Fadima SOUNGALO.

        • Le 18 juin 2007 à 16:21 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

          Je pense qu’ici la situation est tres claire. Quand on est dans le gouvernement on peut s’oppose à quoi ?
          Avant de sortir de grandes theories il faut tout simplement se fier au bon sens !!!Merci...Que dieu aie pitié du Burkina !
          KELSA

          • Le 18 juin 2007 à 21:36 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

            Merci pour votre bon sens Kelsa, c’est pourquoi vous êtes hors de l’arène et non dedans. Pratiquez un peu et vous verez que les choses ne sont pas si simple que vous le pensez.
            El phénoméno merci pour votre soif du savoir. Moi également je suis juriste et vous savez, Me SANKARA également comme Me Gilbert. Ces 2 là se connaissent bien, en fait Me SANKARA sait qu’en parlant de Gilbert qui est la force montante au pays, il valorise du même coup sa personne sinon, il sait plus que quiconque qu’il ne remplit pas les conditions pour être le chef de File sauf si Gilbert se déclare de la majorité parlementaire. Hormis cela, il n’aura rien. C’est comme quelqu’un qui est sur une liste d’attente pour un concours, il faut que le titulaire se désiste avant qu’il ne puisse prétendre à quoi que ce soit. Surtout que Gilbert à battu campagne en se réclamant de l’opposition et a battu SANKARA qui se réclamait lui de la vrai opposition. C’est dire que le peuple lui a préféré Gilbert nonobstant tous ses tirs groupés sur l’éléphant. En bon démocrate, il doit tirer les conséquence set se soumettre au verdict des urnes. Il n’aura aucun raccourci pour changer les choses.Il peut même se préparer pour demain. Regardez Alain JUPPE, il a perdu et à immédiatement tiré les conséquences c’est ça un homme politique. Tu crois que si Me Gilbert était sorti 3ème ou 4ème, il aurait réclamé quoique ce soit en essayant d’expliquer qu’il est une opposition républicaine, que l’autre est un un parti qui est inspiré par un régime d’exception, le sankarisme donc c’est lui le chef. Bref, imaginez un peu....La meilleure raison et explication c’est le choix du peuple. Si aujourd’hui l’ADF-RDA et son président font leur farro c’est parce qu’ils savent qu’ils ont non seulement la loi avec eux mais également l’électorat.Il faut que SANKARA arrête de divertir les gens en se consacrant à quelque chose de plus sérieux, de plus constructif et défendable.La légitimité en politique c’est d’abord une question du nombre et le reste vient ensuite. Il n’avait qu’à tout faire pour battre Gilbert, il a échoué c’est tanpis.Ne dit-on pas que la démocratie c’est la dictature de la majorité.L’ADF-RDA a fait 4 fois son score quand même !!!!!! Me KODJO.

  • Le 12 juin 2007 à 14:03, par El Phenomeno En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Je ne voulais pas me meler de cette histoire, mais je vois que certaines personnes prennent leur propre pensée pour des paroles d’evangile. C’est le cas de Rodrigue qui s’érige en donneur de leçon or apparemment lui meme ne maitrise pas sa propre leçon. Je ne suis ni de l’UNIR/MS ni de l’ADF/RDA ni d’aucuns parti politique, parce que tout simplement je vois que la politique à la burkinabé n’en vaut pas la peine ! c’est la politique du ventre. Lorsque Rodrigue nous donne des définitions peut-il nous dire où il a puiser ces définitions ? Ne sait-il pas que chaque mot en français depend du contexte dans lequel on l’utilise ? Je vois qu’au lieu de chercher à eclairer ses propres camarades de l’ADF/RDA, il les aveugle encore plus.Lorsqu’il prend des exemples au Sénégal ou en France, je crois que c’est ce foutre le doigt dans l’oeil jusqu’au coude ! Nous ne sommes pas dans les memes contextes.Et les discours de Sarkozy ! On a rien à foutre de ça ! C’est comme si à la veille de la présidentielle français, François Hollande decide de soutenir Sarkozy et non l’UMP ? Pourquoi ? Pour avoir deux postes ministérielle après.C’est triste ! Gilbert a bien jouit des privilèges de chef de file de l’opposition avant de fuir pour soutenir Blaise et c’est aujourd’hui qu’il trouve que les textes ne sont pas clair en la matière ! C’est triste ! Il faut etre fidèle à soi meme ! Et lorsque Rodrigue se gonfle d’avoir obtenu 250000 voix, je me demande sur combien ? Au moins l’UNIR/MS a eu le culot de se presenter à la présidentielle ! Qu’en est il de l’ADF/RDA ! Il a "mouillé" comme le dirait l’autre. C’est triste, et voilà que Gilbert et un de ses accolytes son convié encore au festin du gouvernement ! Bon appétit à eux, mais qu’il sache qu’en voulant se contenter toujours des miettes, on risque de ne jamais avoir de gros morceaux !

  • Le 12 juin 2007 à 17:05, par Siloé En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Mr R. Ouédraogo, en tant que frère qui vous aimerait bien, je crois vraiment que c’est à vous de revoir votre copie des choses. Il y’a de très sérieuses lacunes dans votre présente démarche.

    Précision : Je suis plutôt apolitique.

  • Le 12 juin 2007 à 18:43, par Vérité En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    :Une chose est certaine. Il y a des partis politiques de nom mais, il n’y a pas d’opposition au Burkina. Comme l’a dit l’autre, Le programme politique des "partis politiques" au Burkina, c’est la politique du ventre. Il faudrait tout simplement une alternative politique avec des acteurs autres que ceux se trouvant actuellement sur la scène politique ("opposition" et présidentiel y compris).
    Merci

  • Le 13 juin 2007 à 12:10, par sawa En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Monsieur Rodrigue Ouédraogo, lorsqu’au moment de election presidentielles, aucun homme de votre parti politique ne se presente, PIRE, que vous soutenez Blaise Compaore...mais pas le CDP... Il devient difficile ensuite de se dire d’opposition.

    Connaissez vous un autre pays au monde ou le parti d’opposition soutient le regime en place depuis pres de 20 an maintenant ?

    A force de vouloir manger et rouler en 4X4, vous vous prostituez au plus offrant, ensuite vous venez nous donner des leçons !

    Non merci. Soyez honnetes avec vous, prenez votre carte du CDP et arretez de nous divertir.

  • Le 13 juin 2007 à 17:58, par El Phenomeno En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Je suis encore plus choqué en lisant Mr Bandaogo et son acolyte quand ils se plaignent des noms d’emprunt et font le "prodada" de Gilbert ! Personnellement j’aime ce nom d’emprunt et je n’ai peur de quiconque pour ne pas donner mon nom ! Nous connaissons plein de journalistes qui sont les meilleurs de leur génération et qui utilisent des noms d’emprunt ! Ils parlent d’un statut de l’opposition, ou chef de file de l’opposition. C’est Gilbert en personne qui après avoir jouit des prérogatives de chef de file de l’opposition qui dit aujourd’hui haut et fort qu’il ne veut plus etre chef de file de l’opposition tant que le chef de l’opposition n’aura pas de statut clair, c’est pas moi qui le dit ! Aussi dire que l’ADF/RDA est le parti le plus combattu ici au Burkina, je me demande par qui ? C’est pas le CDP en tout cas, parce que l’ADF/RDA est le CDP bis ! Ne dit-on pas que l’éléphant est attaché dans le parc de Ziniaré ? C’est triste ! Quant au parti qui arpente les murs de la présidence la nuit, demander meme au mécanicien de la rue ! Il vous dira qui ! On n’a pas besoin d’etudier à la Sorbonne pour le savoir ! C’est bien et belle l’ADF/RDA. Gilbert en personne n’a t-il pas affirmer qu’au lendemain des élections le grand Blaiso himself l’a appélé au téléphone pour le féliciter ? Pourquoi ? C’est le CDP bis qui a gagné !Parlant de dignité, l’ADF/FDA n’a plus aucune dignité ! Allez y comprendre un Gérard Kango OUEDRAOGO qui se presente aux élections législatives ! Quelle honte ? Hermann Yaméogo à dit que son papa lui a dit de ne jamais laissé tomber Blaise ! Aujourd’hui c’est Blaise qui l’a laissé tomber ! Peut-etre que Gerard aussi à dit à Gilbert de ne jamais laisser tomber Blaise, qui sait, mais tot ou tard c’est Blaise qui le laissera tomber et fini les miettes de ministère qu’on lui donne ! Soyons réaliste, on peut flatter le monde, mais se flatter soi meme, c’est le comble ! Je ne suis pas contre Gilbert et je ne suis pour personne, apolitique, parce que tout simplement ici c’est la politique du ventre qui prime ! Quand au 250000 voix(malgré la fraude), tout le monde sait ce que l’électorat burkinabé veut ! Le riz, le sucre ! On me dit que l’ADF/RDA a utilisé plus de 200.000.000F pour la campagne et le CDP largement plus ! C’est normal que le CDP viennent en tête et l’ADF/RDA ensuite ! C’est la politique du ventre ! Pourquoi le CDP et ses acolytes ADF/RDA et consort refuser les candidatures indépendantes ? Repondez à la question pour moi ! En tout cas, pour cette législature, l’ADF/RDA peut devenir chef de file de l’opposition ; mais à condition qu’il soit vomi par le CDP ! Lorsque le peuple se reveillera, on verra qui est qui ; et moi je continuera d’écrire sous mon pseudo EL PHENOMENO, n’en deplaise à quelques...

  • Le 13 juin 2007 à 18:01 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Cher Mr SAWA, on dit en socio que "comme on est on pense que les autres le sont". c’est le systhème de projection, on projette ses besoins, ses fantasmes sur les autres en se disant puisque telle ou telle chose m’aurais intéressée, elle intéresse forcément mon semblable. Erreur de gaou, les êtres ne sont pas les mêmes, si vous ce sont les 4X4 qui vous attirent sachez qu’il y a d’autres pour lesquelles tout se rapporte à l’intérêt supérieur de leur pays. Engagé vous sur le terrain et vous comprendrez mieux. L’ADF-RDA qui est le parti qui a obtenu l’indépendance pour le Burkina et a dirigé 3 fois ce pays n’est pas n’importe quel parti. Il a une histoire et une vision, il ne navigue pas à vue et au gré des humeurs de quelques écervellés.
    adama BAGUIAN.

  • Le 13 juin 2007 à 22:58 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Bravo, El Phénoméno, on sent qu’on a touché là où ca vous faisait le plus mal. Inutile d’insulter et de vous égosier, cesser de prendre vos rêves pour la réalité et n’oubliez pas que ceux qui vous lisent ne sont pas idiots comme vous le pensez. Là ou vous êtes peu honnête intellectuellement c’est de refuser de reconnaître que Gilbert n’arpente pas le Palais Présidentiel la nuit en rasant le mur comme certains d’entre vous qui ne rêvent que de çà et sont aigris de voir cela n’arriver qu’aux autres. Gilbert part au Palais au grand jour et au vu et au su de tous. Apolitique vous, bref, ayez le courage de vos idées, engagez vous en politique et on verra si vous aurez 2 voies y compris la votre bien sûr. Vous n’avez même pas de respect pour le peuple vous qui pensez que c’est le riz et le sucre qui l’intéresse. c’est on appelle avoir du toupet et du mépris pour les autres que vous regrdez d’en haut. Et puis vous parlez de Gérard, lui au moins à une Histoire et une respectabilité internationale et notoire. Vous savez nous militants RDA nous n’insultons pas c’est ce que notre cher Président nous a demandé en ces termes "ayez des idées, soyez convainquants et allez à la conquête de l’électorat, oubliez les prophètes de l’apocalypse, Dieu et le peuple vous défendra et c’est suffisant".Le chien aboit et la caravanne passe./ Vive le RDA, je suis militant de se parti et fier de le dire à qui veut.Pendant que vous vous agitez dans des propos vides de sens, l’ADF-RDA elle progresse tout doucement, tout lentement et le plus surement du monde. Sa devise "La force tranquille porteuse d’espoir et d’espérance". L’ADF-RDA écrit les pages de l’histoire politique burkinabé et vous vous les commentez à chacun son rôle. Faîtes le seuleument avec intelligence, retenue, sans passion ni animosité sinon vous ne rendez pas services à ceux qui vous emploient pour ses bases besognes. Malick SY.Militant ADF-RDA.

  • Le 17 juin 2007 à 10:00 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Chers internautes,

    Nous nous exprimions, antérieurement, sur l’intérêt de toutes les âmes de bonne volonté à usiter, avec une pertinente parcimonie, ce bel outil qu’est la démocratie, la liberté d’expression et internet (le faso.net).
    L’article de Monsieur Rodrigue OUEDRAOGO est parfait, net et, sans ambage. Nous lui adressons toutes nos sincères félicitations pour ce chef d’oeuvre littéraire, politique et surtout orienté vers le développement du Burkina Faso. Cet article est parfaitement complet et, personnellement, je partage l’intégralité de l’excellent travail d’analyse qui ne comporte, au demeurant, nullement, ni d’attaques personnelles, ni complaisance quelconque. L’une des clés du développement du Burkina Faso repose, incontestablement sur cette belle idée. Minimisons, s’il vous plaît, nos divergences chaque fois que cela est nécessaire pour le bien-être de notre peuple tout en conservant nos sensibilités (éthique, politique, religieuse...). Je salue, au passage, le bref et incisif message de "Siloé" qui, sans regret, doit s’engager en politique, compte tenu de la pertinence de ses idées. Me Kéré, France.

  • Le 18 juin 2007 à 11:01, par El Phenomeno En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

    Bonjour Me Kéré !
    Je vous remercie beaucoup pour votre participation au débat démocratique de notre pays ! Cela fait plusieurs fois que je vous lis sur le forum de lefaso.net. J’ai participer au débat sur ce forum concernant le chef de file de l’opposition. J’ai mon point de vue certes,mais je pense que vous êtes mieux placé que moi pour en juger parce que vous êtes Maître, un avocat si je ne m’abuses ; donc vous maîtrisez plus les lois que moi qui ne suis qu’un ingénieur en Génie Informatique ! Alors je voulais savoir ! Que pensez du débat concernant le chef de file de l’opposition au Burkina Faso actuellement ? Doit-il revenir à Me Gilbert OUEDRAOGO où à Me Bénéwendé Sankara ? Décidement !
    Merci de votre compréhension et au plaisir de vous lire !
    Guy Roland alias El Phenomeno.

    • Le 21 juin 2007 à 01:06 En réponse à : > Débat sur le chef de file de l’opposition : "Un militant de l’ADF-RDA à un militant de l’UNIR/MS"

      Monsieur Guy Roland,

      Je suis ravi que vous m’interpeliez sur le débat relatif au chef de file de l’opposition au Burkina Faso :
      Pour être clair, net et précis, il conviendrait de faire (approche dialectique et dualiste oblige !) la distinction entre l’élection présidentielle et l’élection législative.

      1. L’élection présidentielle :

      Quoi que les uns et les autres puissent "supputer", "ronronner" ou "marmonner", ou encore "roucouler" etc etc... il est incontestable que son Excellence, Monsieur Blaise COMPAORE est le Président de tous les burkinabé du monde entier. Cela résulte du Conseil constitutionnel qui l’a, définitivement consacré. En droit, on dit qu’une telle situation est passée en force de chose jugée. Elle s’impose à tous, "erga omnes". Personnellement, et sans "clientelisme" ou "griotisme" aucun, j’ai un absolu respect pour notre Président pour la raison suivante : étant élève-stagiaire-commando à Pô en 1983, alors que j’étais encore sur les bans de l’université à Ouagadougou, j’ai entendu de vive voix, le capitaine Blaise COMPAORE en présence de Gouba Christian capitaine également à l’époque) nous enseigner un cours d’I.S.T. (pardon !! Instruction sur le tir, pour les non-initiés). A mon humble avis, partir d’un tel régime d’exception pour en arriver aujourd’hui en 2007, à chercher même, à bâtir une société burkinabé démocratique, fondée sur le droit, je crois, sincèrement, en dépit de tout, que le Président du Faso a fait un cursus politique extraordinairement exceptionnel. Et, ce n’est pas une tautologie ! Il convient de saluer cette heureuse initiative, périlleuse certes, parsemée d’embûches certainement, qu’est la construction d’un Etat de droit. De cette manière, il convient de réfuter avec la plus grande énergie, ceux qui sont les adeptes nostalgiques des régimes d’exception et Dieu reconnnaîtra, sans aucun doute, les siens. Je rappelle que ce n’est pas parce que le Parti de Me Noël Gilbert OUEDRAOGO a voté, à l’unanimité et soutenu la candidature du Président du Faso lors de la précédente élection présidentielle que ce parti ne constitue pas un parti d’opposition ou n’incarne pas son chef de file. Ce parti étant arrivé en seconde position après le CDP, il était concevable qu’il constituât le chef de file de l’opposition. Malheureusement, le statut de chef de file de l’opposition n’est pas clairement défini par les textes en vigueur au Burkina de sorte que ledit statut a été vidé de son "substratum" moêleux. Non seulement, ce statut n’est pas malheureusement bien régenté, mais, de surcroît, il suscite une polémique inutile qu’il conviendrait d’élucider avec l’approche des différentes élections législatives au Burkina Faso.

      2° Des différentes élections législatives résultant de l’Etat de droit au Burkina Faso :

      Comme ci-dessus rappellé, à plusieurs reprises, en l’espèce deux, le parti de notre Confrère Gilbert Noël OUEDRAOGO est arrivé en seconde position après le C.D.P. et sa coalition intelligente avec d’autres partis a permis de former un groupe parlementaire à l’Assemblée Nationale. A l’époque, 3ème vice-président de l’A.N., Me OUEDRAOGO incarnait le chef de file de l’opposition en dépit de son caractère boîteux. Ne devient pas chef de l’opposition qui veut, mais, au contraire qui en a les moyens démocratiques. Et, dans l’Etat de droit, je rejoins mon Confrère KODJO (que je salue au passage) pour asséner que c’est "la dictature de la majorité" qui doit l’emporter sur les véléïtés revendicatives illégitimes. En Grande Bretagne, le chef de file de l’opposition est un véritable futur "président" potentiel qui attend son heure. Les textes britaniques sont clairs et il conviendrait, le cas échéant, de s’en inspirer.
      Cela ne signifie pas forcément que le chef de file de l’opposition est celui qui s’oppose "farouchement" au pouvoir en place, même, lorsque ce pouvoir fait de merveilleuses actions politiques. Pour prétendre à la fonction présidentielle, il faut avoir, d’ores et déjà une certaine prédisposition éthique, comportementale. Il suffit de constater que son Excellence, Monsieur le Président SARKOZY a failli loupé la marche de l’élysée en raison des attaques basses de certains socialistes qui disaientt de lui qu’il était "fougueux" et que son élection risquerait de plonger la France dans un chaos politique et une violence inouïe. Un burkinabé a même écrit à mon intention qu’avec l’élection de SARKOZY, je reprendrai mon "baluchon" pour rejoindre le burkina.... rires !!!. Et pourtant, M. SARKOZY a été élu en France et rien n’y fit même si "la vague bleue a malheureusement emporté M. JUPE", cette intelligence française pure et exceptionnelle, jamais compris du "french people", à l’instar de M. ROCARD.

      En conclusion, (mon avis subjectif) est que le Parti de Me Gilbert Noël OUEDRAOGO doit, nécessairement incarner le chef de file de l’opposition pour les raisons incontestables suivantes :

      1°) Ce parti arrive, à l’issue des élections législatives, en seconde position après le C.D.P. avec une quinzaine de députés et je rappelle, à toutes fins utiles, que l’élection présidentielle n’est pas celle législative.

      2°) Ce parti incarne mieux l’opposition (intelligente) car dans nos pays africains actuels, il ne sert, absolument à rien, de s’opposer au pouvoir en place pour le simple plaisir de s’opposer. Ce n’est pas parce que le Président COMPAORE a manifesté une large ouverture en direction de l’opposition que, subitement, brusquement, l’A.D.F./R.D.A. ne serait plus un parti d’opposition. Il suffit de jeter un regard massif sur la composition actuelle du gouvernement français pour ne pas se "ferrer", s’enfermer, dans des dogmes imaginaires, des querelles de chapelle ou de mosquée, toutes choses qui ne pourront concourir qu’au désastre, néfaste à notre vaillant peuple burkinabé. Et dire que le Président COMPAORE a consenti, voulu et souhaité une telle large ouverture avant même l’arrivée au pouvoir de M. SARKOZY. Je dirais même, sans aucun humour "blanc", que M. Le Président SARKOZY s’est inspiré quoi qu’il puisse s’en défendre, du modèle de Monsieur Blaise COMPAORE dans le choix de cette large ouverture. D’ailleurs, il a cité à plusieurs reprises, lors de sa campagne présidentielle, l’exemplarité du Burkina à plus d’un titre. Il a encore soutenu que seules les compétences devraient être primordiales dans le choix des hommes et non pas le "clanisme". Dans cette politique de large ouverture, le Président COMPAORE a même dit qu’il entendait compter sur toutes les âmes de bonne volonté. Si notre Confrère, Stanislas Bénéwendé SANKARA souhaite intervenir dans un domaine spécifique de compétence pour améliorer la situation de nos frères burkinabé, il devrait en faire la demande, le tout, dans le respect des uns et des autres. A-t-il cette prédisposition d’esprit ? Wait and see.
      Le cas échéant, il conviendrait de s’abstenir, dorénavant, de dénigrer "farouchement", donc, sans fondement sérieux, telle ou telle fonction étatique si l’on aspire, un jour, soi-même, à exercer ladite fonction étatique. Enfin, je note que M. SARKOZY, Président actuel de la "Gaule" est avocat de formation, que Monsieur Jean-Louis BORLOO (dont je suis très proche des idées) n° 2 du Gouvernement est également Avocat de formation... Il est regrettable que le débat sur le statut de chef de file de l’opposition "occupasse" une place si prépondérante alors que notre peuple n’a besoin, au vu de la misère ambiante, que de l’eau et du pain. Imaginons ensemble, au-delà de l’équilibre nécessaire des institutions démocratiques actuelles du Burkina, telle que pensé par son Excellence, Monsieur le Président du Faso, chacun à son niveau, toutes les stratégies indispensables afin de sortir, vaille que vaille, coûte que coûte, nos populations déhéritées de leur pauvreté et de leur léthargie. A une heure du matin, je devrais être en train de me reposer. Bien à tous !!! Me Kéré, France.

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