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Francophonie : Une programmation quadriennale pour plus de dynamisme

Publié le mardi 12 juin 2007 à 07h54min

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Etienne Alingué

La Commission nationale de la Francophonie a présenté, lundi 11 juin à Ouagadougou, la programmation quadriennale (2006-2009) de l’Organisation internationale de la Francophonie.

Promouvoir la langue française et la diversité culturelle et linguistique, promouvoir la paix, la démocratie et les droits humains, appuyer l’éducation, la formation, l’enseignement supérieur et la recherche, développer la coopération au service du développement durable et de la solidarité.

Ce sont là les principales missions contenues dans la programmation quadriennale (2006-2009) de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Adoptée en 2005, la programmation quadriennale se veut un outil de travail à même d’impulser plus de dynamisme à l’organisation.

C’est pour faire connaître cet outil aux institutions et aux partenaires que la Commission nationale de la Francophonie a organisé un atelier de présentation à leur intention, le lundi 11 juin 2007. Cette programmation, selon le directeur du Bureau régional de l’Afrique de l’Ouest (BRAO), M. Etienne Alingué, a été élaborée dans un contexte de montée en puissance de l’OIF. “Notre organisation s’est résolument inscrite dans une vision plus solidaire, plus équitable, plus démocratique du monde, une vision fondée sur le respect des différences et le dialogue entre les cultures”, a-t-il précisé.

Mais cette montée en puissance s’accompagne de défis à relever. Celui du fort potentiel d’élargissement qui pourrait dénaturer la Francophonie, et celui des financements qui restent faibles et aléatoires face à des ambitions plus grandes et des demandes plus nombreuses.

Dans ce sens, M. Alingué a souligné que la programmation renferme une démarche en terme de stratégie et de priorités. L’une des stratégies repose sur l’élargissement des sources de financement notamment auprès des institutions internationales de financement, des coopérations multilatérales, des fondations privées des grands opérateurs économiques, etc.

Le secrétaire général du Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), Alain Francis Gustave Ilboudo qui a présidé l’ouverture des travaux a, pour sa part, rappelé que c’est à Ouagadougou que la décision a été prise de parachever la réforme institutionnelle de la Francophonie en conférant à l’OIF son unicité et une personnalité juridique mieux affirmée.

“Le sommet de Ouagadougou, en décidant de renforcer le dynamisme de la coopération multilatérale francophone à travers la nouvelle vision de programmation et la réforme des institutions, a voulu doter la communauté francophone de moyens efficaces pour construire un nouvel espace de solidarité adapté aux exigences de notre ère”, a soutenu M. Ilboudo.

C’est pourquoi, le directeur du BRAO a salué l’apport “plus qu’appréciable” du Burkina Faso au rayonnement de la Francophonie. Il a par conséquent encouragé tous les acteurs à poursuivre leurs efforts pour un ancrage durable de l’action francophone au pays des Hommes intègres.

P. Pauline YAMEOGO

Sidwaya

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